Peinture qui cloque au bout de quelques mois, traces jaunes qui reviennent alors qu’on a déjà tout repeint, plafonds qui noircissent, façade qui se délite après un ravalement tout frais… Sur le papier, la peinture semble être une simple finition. Dans la réalité, c’est souvent là que les problèmes se voient en premier. Quand quelque chose ne va pas dans le support, dans l’humidité ou dans la mise en œuvre, la peinture le raconte toujours à sa façon.
L’expertise peinture consiste à regarder ces signes de près pour comprendre ce qu’ils cachent : est-ce juste le temps qui fait son œuvre, ou bien un chantier mal exécuté, un mauvais choix de produit, un problème d’humidité ou de support ? En Île-de-France comme dans le 66, entre façades urbaines, copropriétés, maisons exposées au soleil, au vent ou aux embruns, ces questions reviennent souvent.
C’est quoi une expertise peinture ?
Concrètement, une expertise peinture ne se limite pas à dire « la peinture est abîmée ». Elle consiste à examiner :
les peintures et enduits intérieurs (murs, plafonds, boiseries)
les façades et ravalements (enduits, peintures, revêtements plus épais, systèmes d’imperméabilisation)
l’état des supports (plâtre, béton, briques, pierre, ancien enduit, etc.)
les désordres visibles : cloques, fissures, décollements, zones qui farinent, taches, microfissures, auréoles, etc
L’idée est de répondre à plusieurs questions simples mais essentielles : pourquoi le revêtement vieillit-il mal ? Est-ce normal pour son âge, ou clairement anormal ? Est-ce lié au produit, à la pose, au support, à l’humidité ? Faut-il reprendre localement ou envisager une solution plus lourde ? Qui porte, techniquement, la responsabilité de la situation ?
Impact sur l’habitation et le bâtiment
Une peinture qui se dégrade ne gêne pas seulement l’œil. En intérieur, par exemple :
des cloques qui apparaissent au mur peuvent indiquer une humidité derrière
des taches qui reviennent malgré plusieurs couches de peinture peuvent trahir une infiltration, une condensation persistante ou un défaut de ventilation
des enduits intérieurs qui fissurent peuvent révéler un support instable ou des mouvements du bâti
En façade, un ravalement qui se fissure ou se décolle laisse l’eau s’infiltrer. L’eau qui rentre par les microfissures finit parfois dans les logements (taches sous fenêtres, murs froids et humides, moisissures), et à terme, c’est tout le mur qui peut être fragilisé.
L’expertise peinture permet donc de voir la peinture comme un indicateur : elle montre ce qui ne va pas, au-delà de l’esthétique.
Les sinistres fréquents en peinture et enduits
En pratique, on retrouve souvent les mêmes types de désordres :
Cloques et décollements : la peinture se met à gonfler, parfois en bulles, puis à se détacher, souvent après des travaux récents, surtout si le support n’a pas été préparé correctement ou s’il y a de l’humidité derrière ;
Fissurations : microfissures en toile d’araignée, fissures plus franches, fissures au droit des joints, en façade ou à l’intérieur ; parfois purement esthétiques, parfois signe d’un support qui travaille réellement ;
Farine, délavage, craquelures : la peinture poudre sous les doigts, perd sa couleur, se délave, se craquèle, en lien avec un produit inadapté, un support mal préparé et une exposition sévère ;
Taches d’humidité / auréoles : les fameuses traces qui reviennent toujours au même endroit, tant que la cause (infiltration, remontée capillaire, condensation) n’est pas traitée ;
Reprises visibles, différences de teinte : teintes inégales, zones plus brillantes que d’autres, reprises mal fondues, souvent liées à une application bâclée ou à une mauvaise gestion des temps de séchage.
Ce qui intéresse l’expert, ce n’est pas juste de lister les symptômes, mais de remonter à la cause.
Peintures et enduits intérieurs : là où tout se voit
À l’intérieur, certaines erreurs reviennent très souvent :
enduits appliqués trop vite ou trop épais, avec des reprises visibles, des vagues, des surépaisseurs
incompatibilité entre l’ancienne peinture et la nouvelle (par exemple, acrylique sur ancienne glycéro brillante sans préparation)
temps de séchage trop courts entre les couches
absence de sous-couche là où elle est indispensable (supports fermés, tâchés, très absorbants)
Résultat : aspect irrégulier, décollements localisés, cloques, microfissures dans les enduits, taches qui percent à travers. Une expertise peinture intérieure permet de dire si l’entreprise a simplement fait un travail moyen ou si elle a clairement mal fait, au point d’engager sa responsabilité technique.
En façade, on ne choisit pas une peinture comme on choisit une couleur dans un nuancier. Il existe des familles de produits et de systèmes, avec des performances différentes.
On croise notamment :
D2 / D3 – D2 : revêtements de peinture plutôt fins, décoratifs – D3 : revêtements plus épais, parfois semi-épais, offrant un peu plus de protection ;
Systèmes d’imperméabilisation I1 à I4 – I1 : pour supports cohérents avec microfissures très fines – I2 : pour microfissures plus marquées – I3 : pour fissurations plus importantes ;– I4 : pour fissurations évolutives, souvent avec armature.
Le bon choix dépend :
de l’état du support (fissuré, sain, friable, ancien revêtement en place ou non)
de l’exposition (façade très exposée à la pluie, au vent, au soleil, climat du 66 vs Île-de-France)
de l’historique : infiltrations déjà constatées, anciennes reprises, etc
L’expertise peinture permet de vérifier si l’on n’a pas mis un simple D3 là où un système de type I3 ou I4 aurait été nécessaire.
Vétusté ou malfaçon : une nuance qui change tout
En façade comme en intérieur, la question revient souvent : est-ce normal, vu l’âge des travaux, ou pas ?
La vétusté correspond à un revêtement qui vieillit : les couleurs passent, la peinture devient mate, de petites fissures apparaissent. À 15 ou 20 ans, ce n’est pas choquant qu’une façade ait besoin d’un nouveau ravalement
La malfaçon se manifeste lorsqu’à peine 1, 2 ou 3 ans après les travaux la peinture se décolle par plaques, les façades farinent comme si elles avaient 15 ans, des fissures importantes apparaissent sans traitement adapté, ou l’eau pénètre déjà à travers le nouveau système
Le rôle de l’expertise peinture, c’est justement d’expliquer où s’arrête la vétusté et où commence la malfaçon.
Pourquoi faire appel à un expert en cas de problème de peinture ou de ravalement ?
Lorsqu’un chantier se passe mal ou vieillit très vite, chacun a son explication : l’entreprise met parfois en cause le support, le maître d’ouvrage évoque la météo ou les délais, l’assurance parle volontiers de vétusté ou d’événement extérieur, et au milieu, le propriétaire ou la copropriété ne sait plus quoi penser.
Une expertise peinture permet de remettre de l’ordre en :
examinant les surfaces de près et de loin
analysant les supports, les épaisseurs, les fissures, les zones de reprise
confrontant ce qui a été fait avec ce qui aurait dû être fait (règles de l’art, documents techniques, préconisations de fabricants)
traduisant tout cela dans un langage compréhensible pour faire avancer le dossier
Le déroulement d’une expertise peinture
En pratique, une mission d’expertise peinture se déroule rarement en deux minutes. On y trouve généralement :
Prise de connaissance du contexte : devis, factures, rapports, photos d’avant/après, historique des travaux, correspondances ;
Visite sur site : observations à l’intérieur et/ou sur les façades, localisation des désordres, prises de photos, recherche de cohérence entre zones dégradées et exposition, supports, sources possibles d’humidité ;
Analyse technique : confrontation de ce qui est vu avec l’âge du chantier, le type de produit censé avoir été mis en œuvre, l’état des supports et les conditions d’exposition ;
Rapport d’expertiseamiable: description des désordres, analyse des causes probables, répartition entre vétusté et malfaçon, propositions de solutions (réparations ponctuelles, reprises lourdes, reprise globale).
La valeur ajoutée de l’expert côté assuré
Il est important de distinguer deux rôles :
L’expert d’assurance, mandaté par l’assureur, qui regarde le sinistre au prisme du contrat et des garanties
L’expert d’assuré, mandaté par le propriétaire, le syndicat de copropriété ou parfois le locataire, qui analyse techniquement le chantier, dit si les travaux correspondent aux règles de l’art, identifie les erreurs de choix de produits, de préparation ou d’exécution, et apporte un point de vue indépendant
Dans une situation de tension ou de désaccord, une expertise peinture menée pour l’assuré permet d’équilibrer les échanges et d’éviter que des désordres manifestes soient qualifiés trop rapidement de simple vétusté.
Risques si l’on laisse traîner une peinture ou un ravalement défectueux
L’aspect visuel n’est qu’une partie du problème. En laissant la situation évoluer :
l’eau peut s’infiltrer de plus en plus dans les murs
les enduits peuvent finir par se désagréger ou se détacher
l’humidité intérieure peut provoquer des moisissures (avec des risques pour la santé)
le coût des réparations augmente, car on ne répare plus seulement la peinture, mais aussi les supports, les isolants, voire certains éléments de structure
L’expertise peinture permet de savoir à quel stade on en est et si l’on peut encore corriger de façon raisonnable, ou s’il faut envisager des solutions plus lourdes.
1. Quand est-il pertinent de demander une expertise peinture ? Dès que des désordres apparaissent rapidement après des travaux (cloques, fissures, décollements), lorsque des taches d’humidité reviennent malgré plusieurs reprises, ou en cas de désaccord avec l’entreprise ou l’assurance.
2. Est-ce que ça ne concerne que les façades ? Non. L’expertise peinture concerne autant les peintures et enduits intérieurs que les façades et systèmes d’imperméabilisation.
3. Est-ce qu’une expertise implique de faire des trous dans les murs ? Pas forcément. On commence toujours par des observations non destructives. Si des sondages sont nécessaires, ils sont généralement ponctuels, ciblés, et discutés au préalable.
4. L’assurance prend-elle en charge les désordres de peinture ? Cela dépend de la cause (malfaçon, défaut de conception, sinistre d’eau, simple vétusté) et des garanties du contrat. L’expertise peinture sert justement à clarifier cette cause et à apporter des arguments techniques.
5. En Île-de-France et dans le 66, y a-t-il des spécificités ? En Île-de-France, beaucoup de façades urbaines sur supports anciens avec des contraintes réglementaires. Dans le 66, les façades sont souvent très exposées (soleil, vent, parfois embruns), ce qui sollicite fortement les revêtements.
6. Peut-on faire une expertise peinture avant de lancer un ravalement ? Oui. Cela permet de vérifier l’état du support, d’anticiper les points sensibles et de choisir un système (D3, I1, I2, I3, I4…) réellement adapté, au lieu de se contenter d’un simple « coup de peinture ».
L’expertise des installations sanitaires et plomberie mettra en évidence les éventuelles malfaçons et anomalies pouvant affecter le bon fonctionnement.
Fuite invisible mais facture d’eau qui explose, tache brune qui apparaît au plafond, odeur d’humidité persistante dans la salle de bains, dégât des eaux qui se répète… La plomberie fait partie de ces éléments que l’on ne regarde pas tant que tout fonctionne. Mais dès qu’un sinistre survient, l’impact peut être lourd : murs imbibés, parquet gondolé, voisin du dessous en colère, assurance qui pose des questions, entreprise qui se défausse.
L’expertise plomberie permet de comprendre ce qui se passe dans les canalisations, derrière les cloisons et sous les sols. Elle apporte un regard indépendant pour identifier les causes d’un sinistre, repérer les malfaçons éventuelles et proposer des solutions réalistes, que vous soyez en Île-de-France ou dans le département 66.
C’est quoi une expertise plomberie ?
Une expertise plomberie consiste à analyser une installation d’alimentation en eau et d’évacuation (eau froide, eau chaude, eaux usées, eaux pluviales), ainsi que les équipements sanitaires (WC, douches, baignoires, lavabos, robinetterie, ballon d’eau chaude, etc.).
L’objectif est de :
comprendre l’origine d’un sinistre (fuite, dégât des eaux, refoulement, corrosion, éclatement de canalisation…)
détecter les malfaçons ou les défauts de conception susceptibles de générer des fuites ou des dysfonctionnements
évaluer l’état de vétusté de l’installation et les risques associés
proposer des travaux adaptés : réparation ponctuelle, reprise partielle ou rénovation plus globale
Impact sur l’habitation
Une fuite de plomberie, même modeste, peut avoir des conséquences importantes :
dégradations des plafonds, murs, sols (taches, cloquages, moisissures)
détérioration des revêtements (parquet, carrelage, plinthes, plâtre)
atteinte aux structures ou aux isolants en cas d’infiltrations répétées
conflits de voisinage en immeuble (dégâts des eaux chez le voisin du dessous)
surconsommation d’eau avec impact direct sur la facture
En copropriété en Île-de-France ou en maison individuelle dans le 66, les désordres de plomberie peuvent rapidement devenir coûteux si l’on tarde à en identifier précisément la cause.
L’évolution des sinistres
Les sinistres de plomberie peuvent être brutaux (canalisation qui éclate, flexible qui cède) ou lents (micro-fuite, infiltration progressive au droit d’un joint, d’un siphon, d’une douche). Une fuite lente laisse souvent le temps aux matériaux d’absorber l’eau, de se dégrader silencieusement, puis les premières taches ou odeurs apparaissent. Si l’on traite uniquement la surface (peinture, enduit) sans chercher la cause, le sinistre réapparaît.
L’expertise plomberie aide à sortir du cycle fuite / réparation rapide / nouvelle fuite, en ciblant la cause réelle.
L’enjeu
L’enjeu d’une expertise plomberie est de :
distinguer une fuite accidentelle d’une malfaçon ou d’une installation manifestement inadaptée
éviter de multiplier les interventions ponctuelles sans traiter le problème de fond
déterminer les responsabilités : entreprise, occupant, propriétaire, copropriété
donner un socle technique clair pour les échanges avec l’assurance et les intervenants
Les recours
Le rapport d’expertise plomberie sert de base pour :
négocier avec l’entreprise qui a réalisé les travaux,
appuyer une déclaration de sinistre auprès de l’assurance (dégât des eaux, multirisque, décennale…),
soutenir un recours amiable ou, en dernier recours, une procédure judiciaire, en cas de malfaçons avérées ou de désaccord sur la prise en charge.
Les préventions
En plomberie, la prévention passe par :
une conception cohérente (traçés de réseaux, accessibilité des organes de coupure, pentes correctes des évacuations)
le choix de matériaux adaptés (cuivre, PER, multicouche, PVC…)
une mise en œuvre soignée (sertissages, soudures, raccordements, joints)
une bonne ventilation des pièces humides
un entretien minimal (détartrage, purge, contrôle périodique des joints et flexibles)
Les différents types d’installations de plomberie
Lors d’une expertise plomberie, l’expert tient compte du type d’installation en place :
alimentation en eau en cuivre traditionnel (soudé ou brasé)
réseaux en PER ou multicouche, avec raccords sertis ou à visser
évacuations en PVC (eaux usées, eaux vannes, eaux pluviales)
colonnes montantes et descentes en immeuble
ballon d’eau chaude, chauffe-eau instantané, production collective…
Chaque système a ses avantages, ses limites et ses points sensibles. En Île-de-France, on rencontre encore de nombreuses installations anciennes (plomb, vieux cuivre, évacuations vieillissantes) ; dans le 66, les installations sont parfois soumises à des conditions spécifiques (eau plus calcaire, températures, résidences de vacances peu occupées).
Les différents désordres, malfaçons et pathologies liés aux défauts de plomberie
Les principaux désordres et malfaçons relevés lors d’une expertise plomberie sont :
Fuites au niveau des raccords : sertissage défectueux, soudure mal réalisée, joint ou filetage mal monté
Fuites sur les flexibles de robinetterie ou d’alimentation WC : flexibles anciens, non renforcés ou trop pliés
Fissuration ou casse de canalisations : choc, gel, corrosion interne, surcharge ou défaut de maintien
Infiltrations au droit des douches et baignoires : défaut d’étanchéité périphérique, joints silicone dégradés, absence de relevés ou de SPEC sous carrelage
Malfaçons sur réseaux encastrés : canalisations noyées sans fourreau, croisements mal protégés, aucun accès pour maintenance
Vétusté avancée : canalisations anciennes corrodées, évacuations poreuses, raccords vétustes non conformes aux pratiques actuelles
Ces désordres peuvent générer des sinistres à répétition, des dégâts invisibles (structure ou isolants imbibés) et des coûts croissants. L’expertise plomberie permet de qualifier ces malfaçons, de mesurer le niveau de risque et de proposer des solutions proportionnées.
Quel intérêt à missionner un expert pour vous défendre en cas de sinistre plomberie
En cas de dégât des eaux ou de désordres récurrents, chacun peut avoir sa version : l’entreprise invoque parfois un « défaut d’entretien », l’assurance peut y voir un sinistre isolé ou une simple vétusté, alors que le propriétaire ou le locataire subissent les conséquences au quotidien.
L’expertise plomberie permet de :
établir un diagnostic technique sur l’origine des fuites et désordres
mettre en évidence les malfaçons éventuelles (raccords mal posés, réseaux mal conçus, matériaux inadaptés)
distinguer ce qui relève du vieillissement normal et ce qui résulte d’une exécution défaillante
fournir un rapport clair, exploitable par les assurances, les avocats, le syndic ou les parties en litige
Comprendre l’intervention de l’expertise plomberie
Pourquoi ?
Parce qu’une fuite mal comprise revient souvent. Parce qu’un simple « colmatage » sur une installation très fragilisée ne fait que repousser le problème. Parce qu’il est nécessaire de savoir si l’on doit refaire seulement un tronçon, un équipement ou l’ensemble d’un réseau.
Les avantages
L’expertise plomberie offre une vision globale de l’installation, relie les désordres observés à des causes techniques, évite des réparations partielles répétitives, et aide à prioriser les travaux en fonction des risques et du budget.
Les bénéfices
On limite le nombre de sinistres à répétition, on réduit les périodes d’indisponibilité des locaux (salles de bains, cuisines, logements), on clarifie les responsabilités et on améliore la qualité des travaux de reprise, en s’appuyant sur un diagnostic structuré.
La valeur ajoutée de l’expert sinistre plomberie
Comprendre l’action de l’expert d’assuré et de l’expert d’assurance
L’expert d’assurance intervient pour le compte de l’assureur, afin d’évaluer le sinistre, d’en rechercher la cause probable et de vérifier la compatibilité avec les garanties du contrat. Sa vision est souvent centrée sur l’événement déclaré.
L’expert d’assuré, lui, est missionné par le propriétaire, le locataire, le syndic ou la copropriété. Il :
examine l’installation de plomberie dans son ensemble (alimentation, évacuation, équipements)
analyse l’historique des sinistres (fuites répétées, zones récurrentes, anciennes réparations)
compare les mises en œuvre constatées aux règles de l’art et aux documents techniques
confronte son analyse, si nécessaire, aux conclusions de l’expert d’assurance
La valeur ajoutée d’une expertise plomberie menée pour l’assuré est de rééquilibrer la discussion, d’éviter que l’on se limite à la seule notion de « vétusté » lorsque des malfaçons sont avérées, et d’appuyer techniquement une prise en charge plus adaptée des travaux.
Procédure de l’expert sinistre plomberie
Une mission d’expertise plomberie se déroule généralement en plusieurs étapes :
Étude des pièces : devis, factures, plans, schémas de réseaux, rapports de sinistres, correspondances
Visite sur site : repérage des zones humides, observation des taches, cloquages et moisissures, tests simples (écoulement, mise en eau, coupure de certains circuits)
Recherche de fuite ou d’infiltration : si nécessaire, recours à des méthodes complémentaires (mise en pression, caméra, fumigènes, etc., via entreprises spécialisées)
Analyse des réseaux accessibles : nature des canalisations, qualité des raccords, logique des évacuations, ventilation des colonnes
Rédaction du rapport d’expertise plomberie : constats détaillés, origine probable des sinistres, malfaçons éventuelles, niveau de vétusté, préconisations de travaux
Accompagnement : échanges avec les entreprises, le syndic, l’assurance, ou les conseils du client, si la mission le prévoit
À quels moments faire l’expertise plomberie ?
L’expertise plomberie est particulièrement utile :
après un dégât des eaux important ou répété ;
lorsque des fuites reviennent au même endroit malgré plusieurs interventions ;
en cas de doute sur la qualité d’une installation neuve ou rénovée ;
avant des travaux lourds de rénovation, pour évaluer l’état des réseaux existants ;
lors de litiges entre occupant, propriétaire et copropriété sur l’origine d’un sinistre.
Le rôle de l’expert / et ses limites
L’expert, dans une expertise plomberie, constate, analyse, explique et préconise. Il identifie les risques (nouveaux sinistres, dégradations progressives, non-conformités) et propose des scénarios de reprise. Ses limites : il ne décide pas lui-même de l’indemnisation ou des travaux à engager ; il intervient dans un cadre défini (amiable, contradictoire, judiciaire) et ses conclusions doivent ensuite s’intégrer dans les discussions contractuelles ou judiciaires.
Que vérifie l’expert ?
Lors d’une expertise plomberie, l’expert vérifie notamment :
l’emplacement et l’accessibilité des arrivées d’eau et des robinets de coupure
la nature des matériaux utilisés (cuivre, PER, multicouche, PVC, fonte…) et leur état
la qualité des raccords, soudures, sertissages et joints
les pentes des évacuations et la cohérence des réseaux (eaux usées, eaux vannes, eaux pluviales)
l’étanchéité des installations de douches et baignoires (relevés, joints, SPEC, siphons)
la présence de signes de corrosion, suintements, traces de sel ou de moisissures
la pertinence des interventions déjà réalisées (réparations partielles, colmatages temporaires)
Le rapport suite à l’expertise plomberie
Le rapport d’expertise plomberie reprend les constats détaillés, décrit les sinistres observés (zones touchées, historique, extensions possibles), met en évidence les malfaçons et la vétusté, et propose des solutions de reprise (réparation localisée, remplacement de tronçons, refonte partielle ou totale de certains réseaux).
Ce rapport sert de support aux discussions avec les entreprises, l’assurance, le syndic et les autres parties, en donnant une base technique claire et argumentée.
Obligations de l’expert d’assurance lors d’un sinistre de plomberie
Lorsqu’un sinistre de plomberie est déclaré (dégât des eaux, fuite, infiltration), l’expert d’assurance doit rechercher sérieusement l’origine du sinistre, motiver sa position sur la garantie (prise en charge totale, partielle ou refus), et prendre en compte non seulement la réparation ponctuelle, mais aussi les risques de récurrence s’il existe des malfaçons ou une vétusté importante.
Si l’expertise d’assurance semble minimiser certaines causes ou se limite à des réparations superficielles, l’avis d’un expert d’assuré en plomberie permet de rééquilibrer les échanges et de mieux défendre les intérêts du sinistré.
Recours en cas de désaccords avec l’assurance suite sinistre plomberie
En cas de désaccord avec l’assurance après un sinistre de plomberie :
demander la communication complète du rapport de l’expert d’assurance
solliciter une expertise plomberie contradictoire
tenter une solution amiable en confrontant les analyses
en dernier recours, saisir le juge et, si nécessaire, demander une expertise judiciaire
1. Quand faut-il demander une expertise plomberie ? Dès que des fuites se répètent, qu’un dégât des eaux est important, qu’une installation neuve ou rénovée présente des dysfonctionnements, ou en cas de litige avec une entreprise ou une assurance.
2. L’expertise plomberie est-elle utile pour un simple dégât des eaux ? Oui, surtout si l’origine n’est pas clairement identifiée, si le sinistre se répète ou si l’on suspecte une malfaçon ou une installation fragilisée.
3. Une expertise plomberie implique-t-elle forcément de casser les cloisons ? Pas systématiquement. L’expert commence par des observations non destructives. Des investigations plus invasives (ou des recherches de fuite spécifiques) peuvent être proposées, mais elles sont ciblées et généralement discutées en amont.
4. L’assurance prend-elle en charge les travaux de reprise ? Cela dépend du contrat, de l’origine du sinistre (accidentelle, malfaçon, vétusté) et de la nature des travaux. L’expertise plomberie aide à clarifier les responsabilités et à défendre une prise en charge adaptée.
5. En Île-de-France et dans le 66, y a-t-il des particularités ? En Île-de-France, on rencontre beaucoup d’immeubles anciens avec des réseaux vieillissants et des modifications successives. Dans le 66, certaines installations sont liées à des résidences secondaires, avec des périodes d’inoccupation pouvant favoriser le gel ou la stagnation de l’eau.
6. Peut-on faire une expertise plomberie avant de lancer une grosse rénovation ? Oui, c’est même conseillé. Cela permet d’évaluer l’état des réseaux existants, de décider ce qu’il est pertinent de conserver ou de remplacer, et d’éviter de reconstruire autour d’une plomberie fragilisée.
L’expertise des installations électriques mettra en évidence les éventuelles malfaçons et anomalies pouvant affecter le bon fonctionnement.L’expertise des installations électriques mettra en évidence les éventuelles malfaçons et anomalies pouvant affecter le bon fonctionnement.
Disjoncteur qui saute sans raison apparente, odeur de chaud au niveau du tableau, prises qui ne fonctionnent plus, éclairage qui clignote… L’électricité, on ne la voit pas, mais on la subit très vite quand quelque chose ne va pas. Et à la différence d’un parquet ou d’une menuiserie, un défaut électrique peut être directement dangereux.
L’expertise électricité a pour rôle de faire le point calmement, de comprendre d’où viennent les problèmes, de vérifier si l’installation est sûre et conforme, et de vous aider à prendre les bonnes décisions, que vous soyez en Île-de-France ou dans le département 66.
C’est quoi une expertise électricité ?
Une expertise électricité consiste à analyser, de façon indépendante, une installation électrique : tableaux, circuits prises et éclairage, circuits de chauffage et d’eau chaude, ventilation, liaisons équipotentielles, mise à la terre, dispositifs de protection, et parfois équipements spécifiques (climatisation, borne de recharge, pompe à chaleur, etc.).
L’objectif est de :
identifier les anomalies et les risques (électrocution, incendie, surcharge),
distinguer ce qui relève d’un défaut de conception, d’une mauvaise exécution, d’un vieillissement ou d’une modification ultérieure,
expliquer clairement la situation au propriétaire, à l’occupant ou au syndicat de copropriété,
proposer des solutions de mise en sécurité et, si possible, de mise en conformité.
Impact sur l’habitation
Une installation électrique défaillante peut entraîner des coupures répétées, un inconfort au quotidien, la détérioration d’appareils (pics de tension, surintensités), des échauffements dans les conducteurs ou le tableau, des risques d’électrisation ou d’électrocution, et des risques d’incendie. Dans un immeuble ancien en Île-de-France ou une maison individuelle du 66, une installation vétuste ou bricolée ne doit jamais être prise à la légère.
L’évolution des sinistres
Les problèmes électriques ne se traduisent pas toujours immédiatement par un sinistre visible. Au départ, on constate quelques disjonctions inexpliquées, des luminaires qui clignotent, des prises qui chauffent ou des odeurs suspectes. Avec le temps, un point de contact peut s’échauffer fortement, jusqu’à faire fondre l’isolant ou provoquer un départ de feu. Une installation vétuste ou surchargée accumule les fragilités, et le risque augmente si rien n’est fait.
L’enjeu
L’enjeu d’une expertise électricité est double : sécuritaire et juridique. Sur le plan de la sécurité, il s’agit de lever un doute sur la dangerosité de l’installation, de repérer les zones critiques et de prioriser les mises en sécurité. Sur le plan juridique et assurantiel, l’expertise permet de déterminer si des travaux récents sont en cause, si l’installation était conforme à la date de réalisation, ou si un sinistre (incendie, dégât des eaux ayant touché le tableau ou les circuits) engage une responsabilité.
Les recours
L’expertise électricité permet d’appuyer une réclamation auprès de l’entreprise qui a réalisé les travaux, de discuter avec un bailleur, un syndic ou un notaire, et de constituer un dossier technique exploitable par une assurance ou un tribunal en cas de sinistre (incendie, électrocution, dégâts sur appareils, etc.).
Les préventions
La prévention passe par des travaux réalisés par des professionnels qualifiés, des devis détaillés, une vigilance sur les signes avant-coureurs (échauffements, odeurs, disjonctions fréquentes), la limitation des surcharges de multiprises, et, en copropriété, des contrôles réguliers des installations communes. Sur des installations anciennes ou vétustes, une mise en sécurité minimale (terre, différentiel, protections adaptées) est souvent un premier objectif réaliste.
Les différents types d’installations électriques
Une expertise électricité tient compte du contexte : logement ancien en Île-de-France avec installation partiellement conservée, maison récente dans le 66 avec équipements modernes (pompe à chaleur, panneaux solaires, borne de recharge), locaux professionnels ou commerciaux avec contraintes spécifiques.
On rencontre par exemple :
installations anciennes sans différentiel haute sensibilité
tableaux multi-divisionnaires (un tableau principal et des tableaux divisionnaires)
extensions ou remaniements partiels (ajout de circuits sans refonte globale)
installations comprenant des équipements spécifiques (plancher chauffant électrique, VMC, climatisation, borne de recharge, domotique)
Chaque configuration impose des règles précises : sections de câbles adaptées, protections calibrées, équilibre des charges, respect des schémas de liaison à la terre, prise en compte des pièces d’eau et des volumes de sécurité.
Les différents désordres, malfaçons et pathologies liés aux défauts électriques
Les principaux désordres et malfaçons constatés lors d’une expertise électricité sont :
Disjonctions fréquentes : surcharge de circuits, défaut d’isolement, appareillage défectueux
Absence ou insuffisance de protection différentielle : manque de disjoncteurs différentiels 30 mA, circuits sensibles (salle d’eau, cuisine) mal ou pas protégés
Conducteurs sous-dimensionnés ou mal protégés : fils trop fins pour l’intensité, absence de protection adaptée au tableau, risque d’échauffement et d’incendie
Branchements ou dérivations “sauvages” : connexions non protégées, boîtes de dérivation ouvertes ou enterrées, rallonges dissimulées, circuits modifiés sans contrôle
Absence ou défaut de mise à la terre : pas de liaison équipotentielle dans les pièces d’eau, prise de terre inexistante ou inefficace, appareils non reliés à la terre
Non-respect des volumes en salle d’eau : prises ou luminaires dans des zones interdites, proximité dangereuse avec baignoire ou douche
Installation vétuste : câbles anciens à isolant fragile, appareillages usés, tableau obsolète sans différentiel, seule protection par fusibles anciens
Une installation électrique vétuste ou mal réalisée augmente les risques de chocs électriques, d’électrocution, de surchauffe des conducteurs et de départ de feu. L’expertise électricité permet de qualifier ces risques, de hiérarchiser les points critiques et de proposer un plan d’action réaliste, en particulier lorsqu’il est difficile de tout refaire d’un coup.
Quel intérêt à missionner un expert pour vous défendre en cas de sinistre électrique
En cas de sinistre (incendie, choc électrique, détérioration d’appareils, mise en cause d’une entreprise ou d’un bailleur), l’expertise électricité permet de comprendre si l’installation était adaptée, de déterminer si des règles essentielles ont été manquées (mise à la terre, protection différentielle, section de câbles…), et de fournir des arguments techniques face à une entreprise ou une assurance qui contestent leur responsabilité.
Un rapport clair, lisible par un non-spécialiste mais techniquement fondé, est souvent la clé pour sortir d’un dialogue de sourds et faire reconnaître des malfaçons ou une vétusté dangereuse.
Comprendre l’intervention de l’expertise électricité
Pourquoi ?
Parce que l’électricité ne pardonne pas. Un bricolage ou une erreur de conception peut rester invisible pendant des années, jusqu’au jour où un appareil s’échauffe, un câble fond, un tableau se met à dégager de la fumée. Il ne suffit pas toujours d’ajouter un disjoncteur ou de changer le tableau pour régler un problème posé plus en amont.
Les avantages
L’expertise électricité permet d’avoir une vue d’ensemble de l’installation, de sortir des explications vagues (« c’est normal », « ça arrive ») et de disposer d’un document écrit, précis, exploitable par les différentes parties (propriétaire, occupant, syndic, assurance, entreprise).
Les bénéfices
Sécuriser les occupants, prioriser les travaux (mise en sécurité d’abord, mise en conformité ensuite), clarifier les responsabilités entre entreprise, propriétaire, locataire et syndic, et éviter que la vétusté ou les malfaçons ne débouchent sur un sinistre grave.
La valeur ajoutée de l’expert sinistre électricité
Comprendre l’action de l’expert d’assuré et de l’expert d’assurance
L’expert d’assurance est missionné par l’assureur. Il intervient après un sinistre pour évaluer les dommages, chercher une cause plausible et vérifier si le contrat d’assurance peut jouer. Sa mission est souvent centrée sur l’événement et le champ d’application du contrat.
L’expert d’assuré est mandaté par le propriétaire, l’occupant, le syndic ou la copropriété. Il examine l’installation dans sa globalité, établit une chronologie (travaux, modifications, sinistre), compare les constats aux normes et aux bonnes pratiques, et confronte, si nécessaire, son analyse à celle de l’expert d’assurance.
La valeur ajoutée d’une expertise électricité menée pour l’assuré est de rééquilibrer les échanges, d’éviter que l’on attribue à tort un sinistre à un « mauvais usage » ou à une simple vétusté, et de mettre en évidence, le cas échéant, des malfaçons significatives.
Procédure de l’expert sinistre électricité
Une mission d’expertise électricité se déroule généralement en plusieurs étapes :
Étude du dossier : devis, factures, rapports de diagnostic, attestations de conformité éventuelles, historique des problèmes
Visite sur site : examen des tableaux électriques, vérification des prises, interrupteurs et appareillages, repérage des zones sensibles (cuisine, salle d’eau, chaufferie, combles)
Mesures et tests si nécessaire : continuité de terre, mesures d’isolement, test des différentiels, contrôles ponctuels de tension
Analyse : identification et hiérarchisation des anomalies, recherche de lien avec un sinistre ou des travaux récents
Rapport d’expertise électricité : constats, risques associés, préconisations de mise en sécurité et de travaux complémentaires
Accompagnement dans les échanges avec l’entreprise, le syndic, l’assurance ou les conseils du client (avocat, notaire, etc.)
À quels moments faire l’expertise électricité ?
L’expertise électricité est particulièrement pertinente :
après un incendie ou un début d’incendie suspecté d’origine électrique
après des travaux importants (rénovation, extension, changement de tableau) lorsque des doutes apparaissent
lors d’un achat immobilier, si le diagnostic électrique est inquiétant ou très incomplet
en cas de conflit entre un occupant et un propriétaire / bailleur sur la dangerosité de l’installation
en copropriété, lorsqu’il existe des désaccords sur la mise aux normes ou la prise en charge des travaux
Le rôle de l’expert / et ses limites
Dans une expertise électricité, l’expert constate, mesure, vérifie, explique et propose. Il permet de comprendre l’état réel de l’installation et de prioriser les actions. Ses limites : il ne peut pas imposer des travaux ou une indemnisation, il intervient dans le cadre d’une mission définie (amiable, contradictoire, judiciaire), et sa parole technique doit ensuite s’inscrire dans le cadre contractuel ou judiciaire adapté.
Que vérifie l’expert ?
Lors d’une expertise électricité, l’expert vérifie notamment :
la présence et l’efficacité de la mise à la terre
la présence de disjoncteurs différentiels adaptés, en particulier dans les pièces d’eau et la cuisine
la cohérence entre sections de câbles et dispositifs de protection
l’état et l’organisation du ou des tableaux (repérage, serrage, vétusté, traces de chauffe, bricolages)
la présence de dérivations non protégées, de connexions douteuses ou de rallonges cachées
le respect des volumes de sécurité en salle d’eau
l’intégration d’équipements récents (climatisation, borne de recharge, pompe à chaleur…) dans l’installation existante
Le rapport suite à l’expertise électricité
Le rapport d’expertise électricité décrit l’installation et ses particularités, liste les anomalies relevées en les classant par niveau de risque, explique les enjeux de chaque anomalie (sécurité des personnes, risque d’incendie, non-conformité), propose un plan de mise en sécurité et/ou de mise en conformité, et donne au client des repères concrets pour dialoguer avec les entreprises et l’assurance.
Obligations de l’expert d’assurance lors d’un sinistre électrique
Lorsqu’un sinistre d’origine électrique est suspecté (incendie, appareil endommagé, choc électrique), l’expert d’assurance doit rechercher sérieusement les causes possibles, motiver sa position (prise en charge ou refus), ne pas écarter trop rapidement l’hypothèse d’un défaut d’installation s’il existe des indices en ce sens, et se référer aux normes ainsi qu’à l’état réel de l’installation, et pas seulement au contrat.
En cas de désaccord, l’intervention d’un expert d’assuré spécialisé en électricité apporte un regard contradictoire et permet de discuter plus précisément des malfaçons ou de la vétusté de l’installation.
Recours en cas de désaccords avec l’assurance suite sinistre électricité
En cas de désaccord avec l’assurance, il est possible de demander la communication du rapport de l’expert d’assurance, de solliciter une expertise électricité contradictoire, de tenter une solution amiable sur la base des deux analyses, puis, en dernier recours, de saisir le juge et, si nécessaire, de demander une expertise judiciaire.
1. Quand faut-il demander une expertise électricité ? Dès que vous avez un doute sérieux sur la sécurité ou la conformité de votre installation : disjonctions répétées, échauffements, odeurs suspectes, travaux récents qui inspirent peu confiance, sinistre ou début d’incendie.
2. L’expertise électricité est-elle réservée aux sinistres graves ? Non. Elle est aussi utile en prévention, après des travaux, avant une vente ou un achat, ou en cas de litige entre un occupant et un propriétaire.
3. Une expertise électricité implique-t-elle de couper toute l’installation ? Pas forcément. Des coupures ponctuelles peuvent être nécessaires pour certains tests, mais l’expert s’adapte autant que possible à la vie du logement ou des locaux.
4. L’assurance prend-elle en charge les travaux si l’installation est jugée dangereuse ? Pas automatiquement. Cela dépend du contrat, de l’origine du problème (travaux récents, sinistre, vétusté, défaut d’entretien). L’expertise électricité permet justement de clarifier cette origine.
5. En Île-de-France et dans le 66, y a-t-il des particularités ? Oui : en Île-de-France, beaucoup d’immeubles anciens avec des installations modifiées au fil du temps ; dans le 66, des maisons avec équipements spécifiques (climatisation, piscines, bornes de recharge) qui sollicitent davantage l’installation.
6. Peut-on faire une expertise électricité avant des travaux de rénovation ? C’est une bonne pratique : cela permet de partir sur un diagnostic clair, de prioriser les mises en sécurité et de donner un cadre aux entreprises qui vont intervenir.
Lames qui grincent, jour entre deux lames, parquet qui se soulève, taches sombres, lames qui se déforment… Le parquet est souvent perçu comme un revêtement noble et durable. Mais lorsqu’il commence à bouger, à gondoler ou à se tacher, la confiance s’effrite vite : problème de pose ? d’humidité ? du support ? d’entretien ? ou un peu de tout cela à la fois ?
L’expertise parquet permet de comprendre ce qui se passe vraiment sous vos pieds, d’identifier les causes des désordres, et de savoir s’il s’agit d’un défaut d’exécution, d’un sinistre ou d’un vieillissement normal.
Que ce soit en Île-de-France (appartements anciens, planchers bois, rénovations) ou dans le 66 (maisons individuelles, pièces ouvertes sur terrasses, variations hygrométriques), le parquet est fréquent… et les litiges qui l’accompagnent aussi.
C’est quoi une expertise parquet ?
Une expertise parquet est une analyse technique des revêtements de sol en bois ou dérivés (massif, contrecollé, stratifié, sur lambourdes, collé, flottant…) et de leurs supports.
Elle vise à :
comprendre l’origine des désordres (grincements, soulèvements, déformations, taches, jeux anormaux)
distinguer les responsabilités : pose, produit, support, humidité, usage
vérifier la conformité aux règles de l’art (DTU, recommandations fabricants)
proposer des solutions de traitement ou de reprise réalistes
L’expert parquet ne se contente pas de dire « ça va » ou « ça ne va pas » : il explique pourquoi.
Impact sur l’habitation
Un parquet défaillant peut gêner l’usage quotidien (grincements, instabilité, dénivellations), créer des risques de chute (lames qui se soulèvent, nez de marche qui bougent), révéler une humidité sous-jacente (remontées, infiltration, fuite, condensation), et dégrader l’esthétique d’un bien, surtout lorsque le parquet est un élément fort de valorisation.
L’évolution des sinistres
Les désordres du parquet se développent souvent de façon progressive : au début, quelques grincements ou légers décalages, puis des jours entre lames, des tuilages (lames qui se bombent), des soulèvements localisés, parfois des taches sombres ou des gonflements au droit des points d’eau, des baies vitrées ou des seuils. À terme, une partie du sol peut devenir instable ou présenter des dénivelés importants.
L’enjeu
L’enjeu d’une expertise parquet est de faire la différence entre un phénomène normal de « travail du bois » et un vrai désordre, d’éviter un remplacement complet du parquet si une solution partielle et ciblée est possible, d’identifier les responsabilités (poseur, fournisseur, maître d’ouvrage, sinistre d’eau, etc.), et d’orienter vers les bonnes garanties (décennale, multirisque, dégât des eaux, parfait achèvement, RC…).
Les recours
Le rapport d’expertise parquet permet de discuter avec l’entreprise de pose sur une base technique, de soutenir une déclaration de sinistre auprès de l’assurance, et d’alimenter un recours amiable ou, en dernier recours, une procédure judiciaire.
Les préventions
Pour limiter les risques de sinistre, il est essentiel de vérifier l’humidité du support avant pose, de respecter les conditions de stockage du parquet, d’acclimater le parquet dans les locaux avant la pose, d’utiliser un système de pose compatible (colle, sous-couche, lambourdes), de prendre en compte les pièces humides, les baies vitrées, les planchers chauffants, et de maintenir une hygrométrie raisonnable dans le logement.
Les différents types de parquets et systèmes de pose
Une expertise parquet s’intéresse toujours au couple : parquet + support + mode de pose.
On distingue notamment :
parquet massif cloué sur lambourdes
parquet massif collé plein
parquet contrecollé collé ou flottant
stratifié flottant sur sous-couche
parquet sur plancher chauffant (avec règles spécifiques)
parquet sur dalle béton, sur chape, ou sur plancher bois existant
Chaque système implique des exigences sur la planéité du support, des limites d’humidité, des règles d’assemblage (joints périphériques, fractionnement), et des obligations de mise en œuvre définies par les DTU et les notices fabricants.
L’expertise parquet vérifie si le mode de pose choisi est cohérent avec le support, le lieu (Île-de-France, 66), l’usage (pièce de vie, bureau, local humide voisin…) et les contraintes (plancher chauffant, forte baie vitrée, etc.).
Les différents désordres et pathologies liés aux défaillances du parquet
Les principaux désordres rencontrés sont :
Grincements : souvent liés à un jeu entre parquet et support (lambourdes, sous-couche), à une fixation insuffisante ou à des assemblages instables
Tuilage / déformation des lames : les lames se bombent ou se déforment, généralement sous l’effet d’une variation d’humidité ou d’une incompatibilité entre parquet et support
Soulèvements localisés : le parquet remonte en un point, souvent par manque de jeu périphérique, point dur, dilatation bloquée, ou présence d’humidité
Jours anormaux entre lames : retraits liés à un séchage trop rapide, à une hygrométrie trop basse ou à des lames trop sèches à la pose
Taches, noircissements, dégâts d’eau : infiltration au droit d’une fuite, d’un joint de douche défaillant, d’une baie vitrée, d’un radiateur ou d’un point d’eau
Cloques ou décollements sur parquets contrecollés ou stratifiés : support humide, sous-couche inadaptée, remontée capillaire, dégât des eaux
L’expertise parquet permet de relier ces symptômes à des causes techniques : humidité, défaut de pose, support instable, sinistre ponctuel, erreurs de choix de produit, etc.
Quel intérêt à missionner un expert pour vous défendre en cas de sinistre parquet
Lorsque le parquet commence à poser problème, l’entreprise invoque parfois le « travail normal du bois », l’assurance peut considérer qu’il s’agit d’un défaut d’entretien ou d’un dégât ancien, et le propriétaire constate que la situation se dégrade. L’expertise parquet permet d’objectiver les constats, de vérifier la cohérence entre le chantier réalisé et les règles de l’art, d’évaluer si les désordres sont acceptables, réparables partiellement, ou s’ils justifient un remplacement complet, et d’appuyer une demande de prise en charge auprès de l’entreprise et/ou de l’assurance.
Comprendre l’intervention de l’expertise parquet
Pourquoi ?
Parce que sans diagnostic sérieux, on risque de poncer ou vitrifier un parquet instable ou humide, de remplacer un parquet sans avoir traité la cause (fuite, infiltration, support humide), ou de refaire plusieurs fois des travaux coûteux sans solutionner le problème.
Les avantages
Disposer d’une vision globale du parquet et de son environnement (support, humidité, usage), parler le même langage que l’entreprise et l’assurance, et bénéficier d’un rapport écrit qui fixe les constats et les analyses.
Les bénéfices
Limiter les travaux au nécessaire, éviter de dépenser pour des solutions provisoires, et défendre ses intérêts de façon structurée en cas de litige.
La valeur ajoutée de l’expert sinistre parquet
Comprendre l’action de l’expert d’assuré et de l’expert d’assurance
L’expert d’assurance est mandaté par l’assureur. Il évalue les désordres, vérifie si le contrat d’assurance peut jouer et dans quelles conditions. Son analyse est cadrée par les plafonds, les garanties et la notion de dommage assuré.
L’expert d’assuré, lui, est mandaté par le propriétaire, le syndic ou le maître d’ouvrage. Il examine les lames, le support, les interfaces (pieds de cloisons, seuils de portes, baies vitrées), s’intéresse aux taux d’humidité, aux conditions de pose, au type de parquet, confronte ces éléments aux DTU et aux préconisations des fabricants, et répond point par point aux éventuelles conclusions minimisantes de l’expert d’assurance.
La valeur ajoutée de l’expertise parquet menée pour l’assuré réside dans cette approche complète : elle ne s’arrête pas au symptôme mais en analyse les causes.
Procédure de l’expert sinistre parquet
En pratique, une mission d’expertise parquet se déroule en plusieurs étapes : analyse des pièces (devis, plans, fiches techniques, rapports, mails, photos), visite sur site avec observation des zones déformées, des jours, des taches, tests simples (déplacements, grincements, stabilité), contrôle des jeux périphériques, des seuils, des zones sensibles (pièces d’eau, baies vitrées), mesures et contrôles éventuels (taux d’humidité du bois et/ou du support, sondages, vérification de l’épaisseur et de la constitution du sol), analyse technique, puis rédaction d’un rapport d’expertise parquet et accompagnement dans les échanges avec l’entreprise, l’assurance ou le syndic.
À quels moments faire l’expertise parquet ?
Quelques situations typiques : après la pose d’un parquet neuf, si des désordres apparaissent rapidement (bruits, mouvements, gonflements), après un dégât des eaux (fuite, infiltration, remontée d’humidité), lorsque plusieurs interventions cosmétiques n’ont pas amélioré la situation, ou en cas de litige avec l’entreprise ou l’assurance.
Le rôle de l’expert / et ses limites
Le rôle de l’expert est de constater les désordres, d’expliquer les mécanismes techniques et de proposer des solutions réalistes. Ses limites : il ne décide pas directement de l’indemnisation (c’est l’assureur ou le juge), il travaille avec les éléments disponibles (accès, documents, historique), et son avis technique doit être intégré dans une démarche amiable ou judiciaire.
Que vérifie l’expert ?
Lors d’une expertise parquet, l’expert va observer les déformations (tuilage, soulèvement, gondolement), vérifier la stabilité des lames (jeu, grincements, arrachements), contrôler les jeux périphériques, les jonctions avec les autres sols, seuils, pieds de cloisons, chercher des signes d’humidité (taches, noircissements, odeurs, mesures), et recueillir l’historique : date de pose, travaux adjacents, sinistres éventuels, conditions d’occupation (chauffage, ventilation).
Le rapport suite à l’expertise parquet
Le rapport d’expertise parquet reprend la description détaillée des désordres, l’analyse des causes possibles et la cause la plus probable, les références techniques (DTU, notices fabricants…), des préconisations de reprise (ponçage, remplacement partiel, total, traitement du support ou de l’humidité), ainsi qu’une mise en perspective des enjeux (risques si on ne fait rien, intérêt d’une reprise globale vs partielle). Ce rapport sert de base aux discussions avec les entreprises et l’assurance.
Obligations de l’expert d’assurance lors d’un sinistre lié au parquet
L’expert d’assurance, lorsqu’il intervient sur un parquet sinistré, doit analyser sérieusement l’origine des désordres (pose, produit, sinistre, environnement), expliquer clairement sa position sur la mobilisation ou non des garanties, ne pas qualifier à la légère de « simple aspect esthétique » un désordre qui affecte l’usage normal ou la durabilité du sol, et tenir compte des règles de l’art et des documents techniques.
Lorsque l’expertise d’assurance semble trop rapide ou incomplète, un expert d’assuré spécialisé en parquet permet un contrepoids technique.
Recours en cas de désaccords avec l’assurance suite sinistre parquet
En cas de désaccord sur le parquet, il est possible de demander la communication du rapport de l’expert d’assurance, de faire conduire une expertise parquet contradictoire, de tenter un accord amiable sur la base des deux rapports, puis, en dernier recours, de saisir le juge et, si nécessaire, de demander une expertise judiciaire.
1. Quand faut-il demander une expertise parquet ? Dès que les désordres deviennent gênants ou inquiétants : parquet qui se déforme, lames qui se soulèvent, taches d’humidité, grincements anormaux, litige avec l’entreprise ou l’assurance.
2. Est-ce utile même pour un parquet flottant ou stratifié ? Oui. Les problèmes d’humidité, de sous-couche, de support ou de dilatation concernent aussi les parquets flottants et stratifiés.
3. Une expertise parquet implique-t-elle forcément de déposer le sol ? Non. Dans un premier temps, l’expert travaille surtout par observation, mesures et tests simples. Une dépose partielle peut être proposée, mais elle est ciblée.
4. L’assurance peut-elle prendre en charge un parquet abîmé ? Cela dépend de la cause : dégât des eaux, malfaçon, usure normale, défaut d’entretien… L’expertise parquet aide justement à clarifier cette cause.
5. En Île-de-France et dans le 66, y a-t-il des particularités ? Oui : en Île-de-France, beaucoup de parquets sur planchers bois anciens, sensibles aux variations de charges et d’humidité ; dans le 66, les contrastes climatiques et les prolongements intérieurs/extérieurs influent sur le comportement du parquet.
6. Peut-on faire une expertise parquet avant des travaux de réfection ? C’est recommandé quand le parquet présente déjà des anomalies : cela permet de savoir s’il faut reprendre le support, traiter l’humidité ou changer de type de parquet.
Un carrelage qui se fissure, qui sonne creux, qui se soulève… ce n’est jamais rassurant. On commence par se dire « ce n’est qu’une petite fissure », puis les joints se noircissent, les carreaux bougent, l’eau s’infiltre… et très vite, on ne sait plus si le problème vient de la pose, du support, d’un dégât des eaux ou d’une erreur de produit.
C’est exactement pour cela que l’expertise carrelage existe : mettre des mots simples sur une situation technique, expliquer d’où vient le problème et comment le traiter, sans dramatiser ni minimiser.
Que vous soyez en Île-de-France ou dans le département 66, ce type de sinistre est fréquent. Et il est toujours plus simple de le comprendre tôt que de le subir longtemps.
C’est quoi une expertise carrelage ?
Une expertise carrelage, c’est une analyse approfondie de vos sols ou murs carrelés (intérieur comme extérieur) et de ce qu’il y a dessous.
L’objectif est simple :
comprendre pourquoi le carrelage se dégrade
vérifier si la pose a été faite dans les règles de l’art
voir si le support, les produits utilisés ou un sinistre d’eau sont en cause
proposer des solutions de reprise qui tiennent dans le temps
Concrètement, l’expert ne se contente pas de constater : il explique.
Impact sur l’habitation
Un carrelage en mauvais état, ce n’est pas qu’un problème esthétique : un carrelage qui se décolle peut devenir dangereux, une fissure peut laisser passer l’eau vers la chape, le plancher ou l’appartement du dessous, les joints qui se dégradent laissent passer l’humidité et, dans une salle d’eau, cela peut finir en moisissures, odeurs et dommages sur les cloisons.
L’évolution des sinistres
Les problèmes de carrelage n’apparaissent pas toujours du jour au lendemain. Souvent, on a d’abord quelques carreaux qui sonnent creux, puis des fissures sur certains carreaux ou joints, ensuite des soulèvements (effet « tente »), et parfois, des infiltrations dans les pièces en dessous ou à côté. Si on agit tôt, on limite les dégâts. Si on attend trop, le sinistre s’étend.
L’enjeu
L’enjeu d’une expertise carrelage est de faire la différence entre un petit défaut d’aspect et un vrai problème de fond, d’éviter de casser tout un sol au hasard, et d’identifier qui est responsable (entreprise, sinistre d’eau, support existant…) et sous quelle garantie on peut se tourner.
Les recours
Le rapport d’expertise sert de base pour discuter avec l’entreprise qui a posé le carrelage, solliciter l’assurance (dégât des eaux, décennale, multirisque…), ou engager un recours amiable ou judiciaire si nécessaire.
Les préventions
On évite beaucoup de désordres de carrelage en respectant les DTU, en adaptant le système au contexte (terrasses du 66, planchers anciens en Île-de-France…), en prévoyant les joints de fractionnement et périphériques, et en soignant l’étanchéité en salle d’eau (SPEC, traitement des pieds de cloison, receveurs).
Les différents types de montages de carrelage
Derrière un carrelage, il y a toujours un « système » : carrelage + colle + support.
On rencontre par exemple :
carrelage collé sur chape ciment
carrelage collé sur dalle béton
carrelage collé sur ancien carrelage
carrelage sur plancher bois (avec ragréage adapté)
carrelage en extérieur sur dalle ou sur plots (terrasses, plages de piscine)
Chaque configuration a ses contraintes : épaisseur disponible, type de colle, planéité, mouvements possibles du support. L’expertise carrelage sert aussi à vérifier si le système choisi était adapté ou non.
Les différents désordres et pathologies liés aux défaillances du carrelage
Voici les problèmes les plus fréquents :
Carrelage qui sonne creux : signe fréquent d’un manque d’adhérence ou d’un support mal préparé
Fissures dans les carreaux : souvent liées aux mouvements du support, à l’absence de joints de dilatation ou à un mauvais dimensionnement
Soulèvements (effet tente) : typiques d’un manque de joints périphériques ou d’une dilatation bloquée
Joints qui cassent ou s’effritent : liés à des mouvements répétés, des produits inadaptés ou un support instable
Infiltrations en salle d’eau : l’eau passe derrière le carrelage quand l’étanchéité sous-jacente (SPEC) est absente ou mal réalisée
Un même symptôme peut avoir plusieurs causes. C’est tout l’intérêt de l’expertise : faire le tri.
Quel intérêt à missionner un expert pour vous défendre en cas de sinistre sur carrelage
Quand le carrelage pose problème, chacun peut avoir sa version : l’entreprise peut invoquer le support, l’assurance évoquer l’usure ou un défaut d’entretien, et le propriétaire, lui, subit les désordres. L’expertise carrelage permet de remettre de l’objectivité dans le dossier, de vérifier si les règles de l’art ont été respectées, de chiffrer l’ampleur des travaux à prévoir et d’appuyer une demande de prise en charge.
Comprendre l’intervention de l’expertise carrelage
Pourquoi ?
Parce que sans diagnostic, on peut refaire un sol en gardant le même problème de support, multiplier les réparations ponctuelles sans traiter la cause ou se retrouver à payer plusieurs fois des travaux qui auraient pu être faits d’un coup.
Les avantages
Avoir une vision globale de la situation, parler le même langage que l’entreprise et l’assurance, disposer d’un document écrit et détaillé.
Les bénéfices
Éviter les travaux inutiles, limiter les dépenses à ce qui est vraiment nécessaire et mieux défendre ses intérêts si un litige est déjà en cours.
La valeur ajoutée de l’expert sinistre carrelage
Comprendre l’action de l’expert d’assuré et de l’expert d’assurance
L’expert d’assurance intervient pour le compte de l’assureur. Il évalue le sinistre, regarde si le contrat s’applique et dans quelle limite. Son analyse est encadrée par le contrat et les garanties.
L’expert d’assuré, lui, est là pour vous. Il regarde le carrelage, mais aussi le support, se pose la question du choix des produits, des conditions de pose, des délais de séchage, confronte tout cela aux normes et aux règles de l’art, et discute point par point les conclusions de l’expert d’assurance, si besoin.
La valeur ajoutée d’une expertise carrelage menée pour l’assuré, c’est de ne pas se limiter à « il y a des fissures », mais d’expliquer pourquoi et comment y remédier.
Procédure de l’expert sinistre carrelage
En pratique, une mission d’expertise carrelage se déroule en plusieurs étapes : étude des documents (devis, plans, photos, rapports existants), visite sur place avec repérage des zones concernées, sondages (carrelage creux, fissures), observation des joints, pentes, seuils, éventuelles investigations complémentaires (dépose locale de carreaux, mesures d’humidité), analyse et rédaction du rapport, puis échanges avec les intervenants (entreprise, assurance, avocat, syndic, etc.).
À quels moments faire l’expertise carrelage ?
L’expertise carrelage est utile à la réception d’un chantier si des anomalies apparaissent déjà, après un dégât des eaux, lorsque plusieurs interventions n’ont pas résolu le problème, ou lorsque les échanges avec l’entreprise ou l’assurance tournent en rond.
Le rôle de l’expert / et ses limites
Le rôle de l’expert est de constater ce qui est là, comprendre pourquoi c’est arrivé et expliquer ce qu’il faudrait faire pour corriger. Ses limites : il ne décide pas de l’indemnisation (c’est l’assureur ou le juge), il travaille avec les accès et les documents disponibles, et son avis technique doit ensuite être utilisé dans le bon cadre (amiable, assurance, judiciaire).
Que vérifie l’expert ?
Lors d’une expertise carrelage, l’expert va regarder la planéité du sol, l’adhérence des carreaux, le type de carrelage, de colle et de joints utilisés, la présence ou non de joints de fractionnement et périphériques, les pentes et évacuations en salle d’eau ou en terrasse, les traces d’eau, de moisissures ou d’efflorescences, ainsi que les interactions avec les autres ouvrages (cloisons, menuiseries, plinthes).
Le rapport suite à l’expertise carrelage
Le rapport est le support principal de l’expertise carrelage. Il décrit les désordres, explique leur origine probable, liste les non-conformités éventuelles, propose des solutions de reprise réalistes (avec ou sans dépose complète) et analyse les enjeux si rien n’est fait. C’est ce document qui sert de base pour la suite : discussion, négociation, recours.
Obligations de l’expert d’assurance lors d’un sinistre lié au carrelage
L’expert d’assurance doit rechercher la cause principale du problème, expliquer pourquoi telle garantie joue ou ne joue pas, ne pas réduire un problème sérieux à un simple « défaut esthétique » lorsque l’usage ou la pérennité sont en jeu, et prendre en compte les normes et les règles de l’art, surtout si les désordres sont importants.
Si l’expertise de l’assurance semble incomplète ou minimise les désordres, l’avis d’un expert d’assuré spécialisé en carrelage permet de rééquilibrer le débat.
Recours en cas de désaccords avec l’assurance suite sinistre carrelage
En cas de désaccord, il est possible de demander le rapport complet de l’expert d’assurance, de faire réaliser une expertise carrelage contradictoire, de tenter une solution amiable avec les deux analyses, puis, si nécessaire, de saisir un juge avec demande éventuelle d’expertise judiciaire.
1. Quand faut-il demander une expertise carrelage ? Dès que les désordres deviennent gênants ou inquiétants : carreaux qui bougent, fissures, soulèvements, infiltrations, litiges avec l’entreprise ou l’assurance.
2. Est-ce utile même pour un simple carrelage de salle de bains ? Oui. C’est souvent là que les dégâts cachés sont les plus importants (fuites, humidité, moisissures). Une expertise carrelage peut éviter de refaire plusieurs fois la même salle de bains.
3. Une expertise carrelage signifie-t-elle forcément tout casser ? Non. L’objectif est justement de savoir si une reprise partielle est possible ou si une dépose complète est indispensable.
4. L’assurance prend-elle en charge les problèmes de carrelage ? Cela dépend de la cause : malfaçon, dégâts des eaux, usure normale, choc, défaut d’entretien… Une expertise carrelage aide à clarifier cette cause.
5. En Île-de-France et dans le 66, y a-t-il des particularités ? Oui : en Île-de-France, beaucoup de chantiers en rénovation sur supports anciens ou hétérogènes ; dans le 66, de nombreux carrelages extérieurs exposés au soleil, au vent et aux pluies intenses.
6. Puis-je faire une expertise carrelage avant d’engager des travaux importants ? Oui. Cela permet de valider le choix technique (système, support, traitement de l’humidité) avant d’investir dans une nouvelle pose.
Fenêtres qui laissent passer l’air, baies vitrées qui ferment mal, infiltrations en tableau, condensation, bruit… Les menuiseries extérieures jouent un rôle clé dans le confort, la sécurité, l’isolation et l’esthétique d’un logement. Lorsqu’elles sont mal posées, inadaptées ou défaillantes, les conséquences peuvent être importantes : inconfort, surconsommation d’énergie, sinistres d’eau, litiges avec l’entreprise ou l’assurance.
C’est dans ce contexte que l’expertise menuiseries extérieures prend tout son sens, en Île-de-France comme dans le département 66.
C’est quoi une expertise menuiseries extérieures ?
Une expertise menuiseries extérieures consiste à analyser de façon technique et indépendante l’état, la pose et les performances des fenêtres, portes-fenêtres, baies coulissantes, portes d’entrée, châssis fixes, etc.
Elle vise à :
identifier l’origine des désordres (infiltrations, défaut d’étanchéité à l’air, déformations, condensation, dysfonctionnement d’ouvrants)
distinguer malfaçons de pose, défauts de conception, matériaux inadaptés ou entretien insuffisant
vérifier la conformité avec les règles de l’art (DTU, notices fabricants, recommandations AQC)
proposer des solutions de reprise cohérentes
Impact sur l’habitation
Les menuiseries extérieures impactent le confort thermique, le confort acoustique, la protection contre l’eau, la sécurité et la valeur patrimoniale du bien.
L’évolution des sinistres
Les désordres peuvent évoluer par étapes : légères entrées d’air ou condensation au début, puis apparition d’auréoles, de gonflements d’embrasures, de moisissures, et à terme dégradation des enduits, des parquets ou des structures adjacentes.
L’enjeu
L’enjeu d’une expertise menuiseries extérieures est de traiter la vraie cause et de déterminer si la responsabilité de l’entreprise, du fabricant, du maître d’œuvre ou d’un tiers est engagée, et sous quelle garantie (décennale, biennale, parfait achèvement, RC, etc.).
Les recours
L’expertise permet de disposer d’un rapport motivé pour dialoguer avec l’entreprise, contester une analyse trop sommaire de l’expert d’assurance et préparer une négociation, une médiation ou une action judiciaire si nécessaire.
Les préventions
Les préventions reposent sur le bon choix de menuiseries en fonction du climat et de l’exposition, le respect des règles de pose (seuils, appuis, rejingots, bandes d’étanchéité), la coordination entre maçonnerie/isolation/finitions, et l’entretien des joints, quincailleries et dispositifs d’évacuation d’eau.
Les différents types de montages des menuiseries extérieures
Une expertise menuiseries extérieures s’intéresse au type de mise en œuvre : pose en rénovation, pose en neuf, pose en tunnel, en applique, en feuillure, pose sur ossature bois ou maçonnerie isolée, ensembles composés, châssis fixes, coulissants à galandage, etc.
Chaque montage a ses règles : appui, calage, fixation, gestion des joints, continuité de l’isolation, gestion des points singuliers (tableaux, appuis, seuils de portes). Des guides pratiques (AQC, mémo chantier, fabricants) détaillent ces points.
Les différents désordres et pathologies liés aux défaillances des menuiseries extérieures
Les désordres récurrents sur les menuiseries extérieures sont :
infiltrations d’eau par défaut de traitement en seuil, rejingot, appui ou tableau
fuites d’air (manque de continuité des joints, défaut de calfeutrement)
condensation et moisissures en tableaux ou en bas des vitrages (ponts thermiques, VMC insuffisante)
déformations des ouvrants ou difficultés de manœuvre (mauvais calage, fixation, défaut d’alignement)
fissurations des tableaux ou dégradations des habillages
défauts de performances acoustiques (joint périphérique incomplet, mauvais choix de vitrage)
Ces pathologies sont souvent liées à une pose non conforme, un mauvais choix de produit ou une coordination défaillante entre menuisier, maçon, façadier, plâtrier.
Obligations en zones ABF et en copropriété avant de remplacer les menuiseries
Avant tout remplacement de menuiseries en zone ABF, en immeuble classé ou protégé, ou en copropriété, il est impératif de vérifier les règles d’urbanisme, les prescriptions des ABF (forme, matériaux, teinte, typologie) et le règlement de copropriété. L’expertise menuiseries extérieures peut intégrer ce volet réglementaire pour éviter un refus de travaux, un conflit avec le syndicat de copropriétaires ou la nécessité de déposer des menuiseries neuves non conformes.
Quel intérêt à missionner un expert pour vous défendre en cas de sinistre sur menuiseries extérieures
En cas de sinistre ou de litige, l’expertise menuiseries extérieures permet d’analyser objectivement la situation, de vérifier la conformité de la pose et le respect des tolérances, de différencier ce qui relève du produit et de la mise en œuvre, et de constituer un dossier technique solide pour l’assurance ou le tribunal.
C’est particulièrement utile en Île-de-France (copropriétés, façades alignées, contraintes architecturales) et dans le 66 (exposition vent/pluie, ensoleillement important, bâtiments anciens).
Comprendre l’intervention de l’expertise menuiseries extérieures
Pourquoi ?
Parce qu’une fenêtre mal posée ne se rattrape pas avec un simple joint silicone, et parce qu’une infiltration récurrente peut avoir plusieurs causes superposées : menuiserie, maçonnerie, étanchéité, isolation.
Les avantages
Avoir un interlocuteur technique indépendant, disposer d’un diagnostic structuré, mieux comprendre les enjeux techniques et juridiques.
Les bénéfices
Éviter des réparations partielles inefficaces, obtenir des reprises globales mieux adaptées, sécuriser la relation avec l’assurance et l’entreprise.
La valeur ajoutée de l’expert sinistre menuiseries extérieures
L’un des points sensibles des sinistres de menuiseries extérieures est souvent le débat d’experts : l’expert d’assurance peut parfois privilégier une analyse minimaliste, tandis que l’expert d’assuré s’attache à montrer les non-conformités de pose, l’exposition aux intempéries et l’inadéquation des systèmes choisis.
Comprendre l’action de l’expert d’assuré et de l’expert d’assurance
L’expert d’assurance est missionné par l’assureur. Son rôle est d’apprécier les dommages, rechercher la cause déterminante et apprécier l’application des garanties. Son analyse peut être limitée par le cadre contractuel ou le temps disponible.
L’expert d’assuré, lui, est mandaté par le propriétaire, le maître d’ouvrage ou la copropriété. Il vérifie la qualité de la pose, analyse les interfaces menuiserie/maçonnerie/isolation, confronte les constats aux normes, DTU, avis techniques et guides AQC, et argumente face au rapport de l’expert d’assurance.
La valeur ajoutée d’une expertise menuiseries extérieures menée pour l’assuré est de rendre le dossier plus équilibré, en apportant un éclairage technique complet.
Procédure de l’expert sinistre travaux de menuiseries extérieures
Analyse du dossier (devis, plans, fiches techniques, photos), visite sur site avec relevés visuels et contrôle des seuils, appuis, joints, fixations, observation des traces d’eau, déformations et condensation, éventuelles investigations complémentaires (tests d’arrosage, mesures d’humidité), analyse et rédaction du rapport, puis accompagnement dans les échanges contradictoires avec les parties.
À quels moments faire l’expertise menuiseries extérieures ?
À la réception de travaux si des désordres apparaissent rapidement, après un sinistre dégât des eaux lié aux baies ou fenêtres, lors d’un projet de remplacement global en copropriété ou en zone ABF, ou en cas de désaccord avec l’entreprise ou l’assurance sur l’origine du problème ou l’étendue des réparations.
Le rôle de l’expert / et ses limites
Le rôle de l’expert est de constater, analyser, expliquer et proposer, d’objectiver les non-conformités et de produire un avis technique structuré. Ses limites tiennent au fait qu’il ne décide pas seul du montant de l’indemnisation, que sa mission dépend des informations et accès disponibles, et que l’issue dépend ensuite des décisions de l’assureur, du juge ou des accords amiables.
Que vérifie l’expert ?
Lors d’une expertise menuiseries extérieures, l’expert vérifie notamment la conformité de la pose (aplomb, niveau, équerrage), la présence de rejingot, de seuil adapté, d’appui conforme, la qualité du calfeutrement (joints, mousses, bandes, bavettes), l’évacuation de l’eau (trous de drainage, pentes), l’intégration avec l’isolation (ponts thermiques, continuité) et la cohérence entre menuiserie posée et ce qui était prévu (dimensions, performances, type d’ouvrant).
Le rapport suite à l’expertise menuiseries extérieures
Le rapport d’expertise menuiseries extérieures doit décrire les désordres observés, rappeler les normes, DTU, guides et notices de référence, exposer les hypothèses de cause et hiérarchiser les responsabilités, proposer des solutions de reprise et évaluer les risques en cas d’absence de travaux.
Obligations de l’expert d’assurance lors d’un sinistre lié aux ouvrages de menuiseries extérieures
L’expert d’assurance doit rechercher la cause déterminante du sinistre, motiver ses conclusions, distinguer les désordres esthétiques des désordres ayant un impact fonctionnel ou sur la pérennité du bâti, et prendre en compte les règles de l’art, DTU et recommandations AQC, surtout en présence de malfaçons manifestes. En cas de malfaçons avérées, il doit orienter vers les garanties appropriées, notamment la décennale lorsque la solidité ou la destination de l’ouvrage est compromise.
Recours en cas de désaccords avec l’assurance suite sinistre menuiseries extérieures
En cas de désaccord, il convient de demander la communication intégrale du rapport de l’expert d’assurance, de faire réaliser une expertise menuiseries extérieures contradictoire par un expert d’assuré, de tenter une solution amiable ou une médiation, puis, si le litige persiste, de saisir le juge et demander, le cas échéant, une expertise judiciaire.
1. Quand faut-il demander une expertise menuiseries extérieures ? Dès que vous constatez des infiltrations, des difficultés de fermeture, des courants d’air, des traces de condensation ou un désaccord avec l’entreprise ou l’assurance sur l’origine des désordres.
2. Une expertise menuiseries extérieures est-elle utile en copropriété ? Oui, particulièrement. Elle permet de clarifier les responsabilités entre parties privatives et parties communes, et d’aider le syndic à prendre position sur les travaux à mener.
3. L’expertise menuiseries extérieures peut-elle mettre en évidence une malfaçon ? Oui. Elle peut montrer par exemple l’absence de rejingot, une pose sans appui adapté, des joints insuffisants, un mauvais calfeutrement ou une menuiserie non conforme au devis.
4. L’assurance prend-elle en charge tous les sinistres de menuiseries extérieures ? Non. La prise en charge dépend de la cause (malfaçon, défaut d’entretien, événement extérieur, vétusté) et du contrat (multirisque, décennale, dommage-ouvrage, etc.).
5. En Île-de-France et dans le 66, y a-t-il des spécificités ? Oui : en Île-de-France, la densité de façades alignées, de copropriétés et de zones ABF impose une vigilance accrue ; dans le 66, l’exposition au vent, aux pluies battantes et au soleil est souvent plus forte, ce qui sollicite davantage les menuiseries extérieures.
6. Une expertise menuiseries extérieures peut-elle se faire avant des travaux de remplacement ? Oui, et c’est souvent pertinent. Elle permet de vérifier la cohérence du projet (type de menuiserie, performance, type de pose) et d’anticiper les points sensibles (ABF, copropriété, interface avec l’existant).
Cloisons qui fissurent, plafonds qui se déforment, plaques de plâtre qui gondolent ou moisissent… En Île-de-France comme dans le département 66, les ouvrages en plaques de plâtre sont omniprésents : logements neufs, rénovations, bureaux, commerces. Dès qu’un sinistre apparaît, la question revient : défaut de pose, matériau inadapté, humidité, mouvement de structure… ou combinaison de tous ces facteurs ?
L’expertise plâtrerie permet de comprendre, de qualifier les responsabilités et de définir des réparations cohérentes.
C’est quoi une expertise plâtrerie ?
Une expertise plâtrerie est une analyse technique des ouvrages de cloisons et plafonds en plaques de plâtre et des travaux de plâtrerie traditionnelle. Elle vise à :
identifier l’origine des désordres (fissures, déformations, moisissures, décollements)
distinguer malfaçon, défaut de conception, mauvais usage, humidité
vérifier la conformité à la norme NF DTU 25.41 et aux règles de l’art
proposer une solution de reprise techniquement adaptée
Impact sur les structures
Les ouvrages de plâtrerie ne sont pas porteurs, mais ils interagissent avec la structure :
déformations de planchers et mouvements de structure se répercutent par fissures
mauvais raccords plâtre/béton ou plâtre/menuiserie créent des points faibles
cloisons humides se dégradent et peuvent perdre leur stabilité
des dégradations peuvent affecter les performances acoustiques et coupe-feu
L’évolution des sinistres
Les sinistres de plâtrerie évoluent souvent par étapes : microfissures qui apparaissent après la première année, fissures plus ouvertes aux jonctions d’angles ou de plafonds, cloques, tâches, moisissures en cas d’humidité persistante, décollement ou effritement en pied de cloison si l’eau stagne.
L’enjeu
L’enjeu est double : technique (éviter une simple remise en peinture sur un support non sain) et juridique/assurantiel (savoir si le désordre relève d’une garantie décennale, d’un défaut d’entretien ou d’un usage non conforme).
Les recours
Une expertise plâtrerie permet au maître d’ouvrage, au propriétaire ou au syndicat de copropriété de disposer d’un rapport argumenté, de demander des reprises conformes, et d’engager, si nécessaire, la responsabilité des entreprises ou assurances (construction neuve, rénovation, sinistre dégât des eaux).
Les préventions
Les préventions passent par le choix de bons systèmes (plaques, ossatures, montages) adaptés à l’usage, le respect des DTU et notices de pose, la protection des plaques contre l’humidité en phase chantier, et une gestion correcte des locaux humides (SPEC, ventilation).
Les différents types de montages en cloisons sèches et travaux de plâtrerie
Les travaux de plâtrerie couvrent : cloisons en plaques de plâtre sur ossature métallique, doublages de murs (collés ou sur ossature), plafonds suspendus, gaines techniques et habillages, cloisons pleines en carreaux de plâtre, staff, enduits et lissages.
Les montages en plaques de plâtre varient selon l’épaisseur des plaques, la nature de l’ossature (simple, double, désolidarisée), les performances attendues (acoustique, feu, mécaniques) et la destination des locaux (secs ou humides).
Les industriels comme Siniat ou Lafarge Plâtre proposent des systèmes complets (plaques + ossatures + accessoires) accompagnés de carnets de pose détaillés.
Les différents désordres et pathologies liés aux défaillances des ouvrages en plaques de plâtre
Les principaux désordres sont :
fissurations aux joints, aux angles, au droit des appuis ou des linteaux
décollement des bandes ou enduits
déformation ou flambement des cloisons (ossature sous-dimensionnée, entraxe non conforme)
moisissures en pied de cloison dans les locaux humides ou en cas d’infiltration
dégradation en ambiance humide (plaques standard utilisées en salle de bains, absence de SPEC)
chocs répétés dans les circulations entraînant écrasements et éclats
Ces pathologies peuvent résulter d’une mauvaise conception (système non adapté au classement de locaux), d’une mise en œuvre non conforme (ossature, fixations, joints, zones de renfort), d’une exposition à l’eau non prévue par le système, ou d’un entretien défaillant (fuite non traitée, absence de ventilation en salle d’eau).
Quel intérêt à missionner un expert pour vous défendre en cas de sinistre sur de la plâtrerie
Lorsque les désordres de plâtrerie se multiplient, il est souvent difficile pour un non-spécialiste de faire la part entre fissure de retrait tolérable et réelle malfaçon, de comprendre si la cloison est en risque de dégradation structurelle, et de savoir si le sinistre relève de la garantie constructeur ou non.
Une expertise plâtrerie conduite par un expert indépendant permet de clarifier l’origine technique du sinistre, de qualifier le niveau de gravité et d’orienter vers la garantie applicable (décennale, biennale, parfait achèvement, RC…).
En Île-de-France et dans le 66, ce rôle est clé, compte tenu des volumes de chantiers, des rénovations fréquentes et des problématiques d’humidité dans certains immeubles.
Comprendre l’intervention de l’expert plâtrerie
Les avantages
Analyse des ouvrages à la lumière du NF DTU 25.41 et des cahiers de prescriptions techniques, lecture critique des documents (plans, CCTP, devis, fiches techniques) et identification des incohérences entre ce qui a été prévu et ce qui a été réalisé.
Les bénéfices
Un discours technique qui fait le lien entre les désordres visibles et la cause réelle, un appui pour négocier des reprises complètes, et un rapport structuré, utilisable en amiable comme en judiciaire.
La valeur ajoutée de l’expert sinistre travaux de plâtrerie
L’un des points sensibles des sinistres de plâtrerie est souvent le débat d’experts : l’expert d’assurance peut parfois privilégier une analyse minimaliste, tandis que l’expert d’assuré va s’attacher à montrer les non-conformités substantielles, l’exposition à l’humidité et l’inadéquation des systèmes choisis.
Comprendre l’action de l’expert d’assuré et de l’expert amiable
L’expert amiable est mandaté par le propriétaire, le maître d’ouvrage ou le syndicat. Il documente les malfaçons (entraxe des montants, nature des plaques, jonctions, absence de renforts), met en avant les prescriptions des DTU et des industriels, et met en lumière l’impact sur l’usage (acoustique, feu, humidité).
L’expert d’assuré intervient parfois conjointement pour rapprocher les points de vue, mais reste tenu par le cadre d’une expertise face à l’assurance. La valeur ajoutée d’une véritable expertise plâtrerie réside dans la capacité à parler le langage des normes et celui des sinistrés, pour que la réalité des désordres soit reconnue.
Procédure de l’expert sinistre travaux de plâtrerie
Prise de contact et analyse du contexte, étude des documents, visite sur site avec relevés visuels et mesures, éventuelle préconisation d’examens complémentaires, analyse des causes et rédaction d’un rapport d’expertise plâtrerie avec suggestions, puis accompagnement dans les échanges avec l’entreprise, le maître d’œuvre et l’assurance.
À quels moments faire l’expertise plâtrerie ?
À la réception de chantier ou peu après si des désordres apparaissent rapidement, lors de sinistres dégât des eaux touchant de nombreuses cloisons, avant d’accepter des travaux de reprise par l’entreprise si le diagnostic est flou, ou en cas de litige avec l’assureur sur le caractère esthétique ou fonctionnel du dommage.
Le rôle de l’expert / et ses limites
Le rôle de l’expert est de constater, analyser, expliquer et proposer, de mettre en évidence les non-conformités et de rendre un avis technique motivé. Ses limites tiennent au fait qu’il ne décide pas seul du montant final de l’indemnisation et qu’il s’appuie sur les informations disponibles et les accès autorisés.
Que vérifie l’expert ?
Lors d’une expertise plâtrerie, l’expert vérifie notamment la nature des plaques, les ossatures (entraxe, dimensionnement, fixations), la conformité aux DTU et notices fabricants, les joints, enduits, angles sortants et rentrants, la protection en zones humides (SPEC, bandes d’étanchéité, traitement des pieds de cloison), la présence de moisissures et les interactions avec planchers, menuiseries et gaines techniques.
Le rapport suite à l’expertise plâtrerie
Le rapport d’expertise plâtrerie doit décrire les désordres observés, rappeler les textes et normes de référence, exposer les hypothèses de cause, identifier la cause la plus probable, proposer un scénario de reprise adapté et préciser les risques en cas d’absence de réparation.
Obligations de l’expert d’assurance lors d’un sinistre lié aux ouvrages de plâtrerie
L’expert d’assurance est tenu de rechercher la cause déterminante du sinistre, de distinguer ce qui relève de la malfaçon, de l’entretien ou d’un phénomène extérieur, de motiver ses conclusions, et de ne pas occulter l’impact fonctionnel derrière la notion de simple désordre esthétique. En présence de malfaçons caractérisées (non-respect du DTU 25.41, usage de plaques non adaptées en locaux humides, entraxe d’ossature insuffisant, absence de renforts, etc.), il doit orienter vers les garanties adéquates, notamment la décennale lorsque la solidité ou la destination de l’ouvrage est en jeu.
Protection par étanchéité des ouvrages de plâtrerie en zones humides
En salles d’eau et salles de bains, la protection des supports sensibles à l’eau est encadrée par les règles relatives aux SPEC (systèmes de protection à l’eau sous carrelage). Une expertise plâtrerie doit vérifier le type de plaques (plaques hydro obligatoires dans certaines zones), la présence d’un SPEC dans les volumes prescrits (douche, baignoire, parois verticales, sols), la continuité de l’étanchéité en pied de cloison et autour des pénétrations, ainsi que l’absence d’exposition directe de plaques standard à l’eau.
Recours en cas de désaccords avec l’assurance suite sinistre plâtrerie
En cas de désaccord avec l’assurance, il convient de demander la communication complète du rapport de l’expert d’assurance, de faire réaliser une expertise plâtrerie contradictoire par un expert d’assuré, de tenter une solution amiable ou médiation, puis, si nécessaire, de solliciter une expertise judiciaire pour trancher les différends.
1. Quand faut-il demander une expertise plâtrerie ? Il est conseillé de solliciter une expertise plâtrerie dès que les désordres deviennent récurrents ou préoccupants : fissures nombreuses, cloison qui se déforme, traces d’humidité persistantes, moisissures, ou désaccord avec une entreprise / une assurance sur l’origine du problème.
2. Une expertise plâtrerie est-elle réservée aux constructions neuves ? Non. L’expertise plâtrerie concerne aussi bien le neuf que la rénovation, les sinistres dégât des eaux, les réhabilitations lourdes, ou les modifications de cloisonnement dans les logements, bureaux, commerces, etc.
3. Une expertise plâtrerie peut-elle prouver une malfaçon ? Elle peut mettre en évidence une non-conformité aux normes (NF DTU 25.41, cahiers de prescriptions, notices fabricants), un système inadapté ou une mise en œuvre défectueuse. Ces éléments techniques constituent des preuves utiles pour engager, si nécessaire, la responsabilité de l’entreprise ou de l’assureur.
4. L’assurance prend-elle en charge tous les désordres de plâtrerie ? Non. Tout dépend de l’origine du sinistre (malfaçon, défaut d’entretien, dégâts des eaux, transformation non déclarée, etc.) et des garanties souscrites (décennale, multirisque habitation, dommage-ouvrage, etc.). L’expertise plâtrerie aide à clarifier cette origine.
5. Une fissure sur plaque de plâtre est-elle forcément grave ? Pas toujours. Certaines microfissures peuvent relever de retraits ou mouvements mineurs sans conséquence structurelle. D’autres fissures peuvent en revanche révéler un problème plus sérieux (mauvaise ossature, mouvement de structure, humidité). L’expertise plâtrerie permet de faire la différence.
6. En cas de moisissures sur les plaques, faut-il tout remplacer ? Pas systématiquement, mais une simple remise en peinture sans traiter la cause (humidité, absence de SPEC, fuite, ventilation insuffisante) n’est pas satisfaisante. L’expertise plâtrerie permet d’identifier ce qui doit réellement être repris : cause, plaques atteintes, zones à refaire.
7. En Île-de-France et dans le 66, y a-t-il des particularités ? Oui : – en Île-de-France, beaucoup de chantiers en copropriété, avec des enjeux acoustiques et coupe-feu importants, et des rénovations fréquentes ; – dans le 66, des problématiques d’humidité ponctuelle, de chocs thermiques et de rénovation de bâtiments anciens. L’expertise plâtrerie tient compte de ces contextes pour adapter le diagnostic.
8. Combien de temps dure une expertise plâtrerie ? La durée dépend de l’ampleur du sinistre. En général, il faut compter : une phase de prise de connaissance (documents, photos), une visite sur site, une phase d’analyse, puis la rédaction du rapport. Pour un dossier standard, l’ensemble peut se faire en quelques semaines.
Une infiltration d’eau n’arrive jamais “au bon moment”. Elle commence souvent par une trace discrète, puis un plafond qui marque, une odeur d’humidité, un isolant gorgé d’eau… et parfois des mois de doute.
En Île-de-France, les toits plats, terrasses techniques et copropriétés sont nombreux. Dans le département 66, l’alternance vent/pluie intense et fortes amplitudes thermiques met les complexes d’étanchéité à rude épreuve. Résultat : les sinistres sont fréquents, et la recherche de cause est rarement évidente.
C’est précisément là que l’expertise étanchéité prend tout son sens.
C’est quoi une expertise étanchéité
Une expertise étanchéité est une analyse technique destinée à :
identifier l’origine d’un défaut d’étanchéité
distinguer malfaçon, défaut d’entretien, usure normale ou cause extérieure
mesurer l’impact sur le bâtiment
proposer une stratégie de réparation cohérente et durable
Elle concerne les toitures-terrasses, balcons, loggias, acrotères, façades, soubassements, ouvrages enterrés, locaux techniques et zones de jonction.
Impact sur les structures
Un défaut d’étanchéité peut entraîner :
corrosion d’armatures béton
pourrissement d’éléments bois
dégradation d’isolants
perte de performance thermique
moisissures et risque sanitaire
fragilisation progressive des supports
Ce n’est pas qu’un problème d’aspect : c’est un enjeu de durabilité.
L’évolution des sinistres
Les infiltrations évoluent souvent par cycles : pluie → infiltration lente, séchage partiel → faux sentiment de stabilisation, réapparition plus marquée à la saison suivante. Sur toiture-terrasse, un point singulier mal traité (relevé, évacuation EP, joint, pénétration) suffit à faire basculer l’ensemble.
L’enjeu
L’enjeu est technique et financier : éviter une réparation “cosmétique” qui échoue en quelques mois, sécuriser la prise en charge assurance, protéger la valeur du bien.
Les recours
Une expertise étanchéité permet de constituer un dossier solide pour une discussion amiable, une expertise contradictoire, un recours en assurance, voire une procédure judiciaire.
Les préventions
La prévention repose sur l’entretien régulier, le contrôle des relevés, jonctions et joints, le nettoyage des évacuations EP, la surveillance des protections lourdes ou dalles sur plots, et la vérification après travaux ou ajout d’équipements.
Les différents types d’étanchéité
étanchéité bitumineuse (membranes multicouches)
étanchéité synthétique (PVC, TPO, EPDM)
SEL – étanchéité liquide
étanchéité de soubassements (murs enterrés, caves, sous-sols)
étanchéité sous protection lourde
complexes associés à isolation thermique
Les différents désordres et pathologies liés aux défaillances de l’étanchéité
cloques, décollements, fissures du revêtement
relevés insuffisants ou mal soudés
défauts de traitement en acrotère
fuites en pied de garde-corps
infiltrations au droit des évacuations EP
défaut d’interface isolant/étanchéité
remontées d’eau sur ouvrages enterrés
Dans beaucoup de cas, la cause est multiple : une faiblesse d’origine + un entretien insuffisant + un épisode climatique aggravant.
Quel intérêt à missionner un expert pour vous défendre en cas de sinistre étanchéité
L’expert d’assurance intervient dans un cadre contractuel. Mais lorsque la cause est discutée ou que l’offre est faible, missionner un expert côté assuré change l’équilibre. Une expertise étanchéité indépendante aide à clarifier la responsabilité technique, exiger des investigations adaptées, éviter une réparation sous-dimensionnée, sécuriser un chiffrage réaliste.
Comprendre l’intervention de l’expert sinistre étanchéité
Les avantages
Lecture technique structurée, accompagnement lors des visites contradictoires, analyse des règles de l’art et documents de chantier, hiérarchisation des causes probables.
Les bénéfices
Meilleure reconnaissance des dommages, réparation durable plutôt que “pansement”, dossier plus solide en IDF (copropriétés) comme en 66 (variations climatiques).
La valeur ajoutée de l’expert sinistre étanchéité
L’expertise étanchéité côté assuré vise un objectif simple : aligner la conclusion sur les faits techniques réels.
Comprendre l’action de l’expert d’assuré
L’expert d’assuré défend les intérêts techniques du propriétaire ou du syndicat, vérifie les méthodes de recherche de fuite, conteste une analyse incomplète, documente les malfaçons possibles : défaut de relevé, pente insuffisante, incompatibilité support/membrane, erreurs de raccord sur EP. Son rôle n’est pas d’affronter l’expert d’assurance mais d’objectiver le dossier, argument par argument.
Procédure de l’expert sinistre étanchéité
Une expertise étanchéité suit souvent ce fil : analyse du contexte et de l’historique, visite et relevé des symptômes, ciblage des zones à risque, préconisation d’investigations, analyse des causes probables, chiffrage et scénarios de réparation, rédaction du rapport.
À quels moments faire intervenir l’expert sinistre étanchéité
Dès les premières infiltrations répétées, avant la visite de l’assurance, en cas de désaccord sur l’origine, si les travaux proposés paraissent insuffisants, lorsqu’un toit plat est en copropriété et que la responsabilité se partage.
Le rôle de l’expert / et ses limites
Rôle : établir une lecture technique indépendante, sécuriser la preuve, recommander une solution cohérente. Limites : il ne tranche pas seul l’indemnisation et s’appuie sur les constats disponibles et investigations possibles.
Que vérifie l’expert ?
Lors d’une expertise étanchéité, l’expert vérifie l’état du revêtement, les relevés, acrotères, couvertines, les pentes et stagnations d’eau, les évacuations EP et trop-pleins, les interfaces isolant/support, les travaux récents et modifications d’usage, ainsi que les traces d’entretien.
Les différentes méthodes de recherche suite défaut d’étanchéité
Selon le cas : inspection visuelle approfondie, tests d’arrosage ciblés, fumigène, colorants, contrôle au traceur, caméras thermiques ou hygrométrie, inspection des réseaux d’évacuation enterrés si suspicion de fuite associée.
Le rapport suite à l’expertise sinistre étanchéité
Le rapport de l’expertise étanchéité doit décrire les désordres précisément, illustrer avec photos, exposer les hypothèses hiérarchisées, justifier la cause la plus probable et proposer un plan de réparation cohérent.
Obligations de l’expert d’assurance lors d’un sinistre étanchéité
L’expert d’assurance doit rechercher la cause déterminante, distinguer malfaçon, usure et entretien insuffisant, motiver ses conclusions et fournir un rapport compréhensible et exploitable. En cas de malfaçons, il doit intégrer les responsabilités possibles (décennale, dommage ouvrage).
Vos obligations d’entretien de l’étanchéité des toits plats
L’entretien régulier est essentiel : nettoyage des évacuations EP, contrôle des relevés et joints, surveillance des protections, retrait des végétaux parasites, vérification après tempêtes ou travaux. En copropriété, ces obligations doivent être intégrées au plan d’entretien annuel.
Recours en cas de désaccords avec l’assurance suite sinistre étanchéité
Si le rapport ou l’offre ne vous convient pas : demander la communication du rapport, organiser une expertise contradictoire avec un expert d’assuré, solliciter la médiation ou la protection juridique, puis envisager une expertise judiciaire en cas de blocage.
Quand faut-il demander une expertise étanchéité ? Dès que l’infiltration est récurrente, diffuse ou difficile à localiser, surtout sur toiture-terrasse.
Une expertise étanchéité peut-elle prouver une malfaçon ? Oui, si elle démontre une non-conformité aux règles de l’art ou une conception inadaptée.
L’assurance couvre-t-elle toujours un sinistre d’étanchéité ? Non. Tout dépend de la cause : malfaçon, entretien insuffisant, usure ou garantie contractuelle.
Pourquoi les toits plats sont-ils plus sensibles ? Parce qu’ils concentrent les risques aux points singuliers : relevés, EP, acrotères, émergences.
En Île-de-France, pourquoi les litiges sont fréquents ? La densité de copropriétés et la diversité des intervenants rendent la responsabilité plus complexe.
En 66, quels facteurs aggravants sont courants ? Le vent, les pluies intenses, les périodes de forte chaleur et la dilatation des matériaux.
Vous habitez en Île-de-France ou dans les Pyrénées-Orientales (66), et votre maison fissure ? Entre arrêtés CATNAT, experts d’assurance et jargon technique, il est normal de se sentir perdu. Le rôle de l’expert sinistre sécheresse est justement de remettre de la clarté, de la méthode… et de défendre vos intérêts.
C’est quoi le régime CATNAT ?
Le régime Catastrophes Naturelles (CATNAT) est un système français d’indemnisation, intégré à votre assurance habitation.
Concrètement :
il s’active uniquement si l’État publie un arrêté de catastrophe naturelle pour votre commune ;
il impose aux assureurs des règles communes d’indemnisation ;
il prévoit une franchise réglementaire spécifique pour le retrait-gonflement des argiles (RGA), plus élevée que pour d’autres aléas.
Pour la sécheresse / RGA :
la franchise légale pour un particulier est en principe de 1 520 € ;
le délai pour réclamer peut aller jusqu’à 5 ans, compte tenu de la lenteur du phénomène.
Le régime CATNAT ne couvre donc pas “toutes les fissures”, mais uniquement celles dont la cause déterminante est un phénomène naturel reconnu, ici la sécheresse géotechnique.
C’est quoi un sinistre sécheresse ?
Un sinistre sécheresse (ou sinistre RGA) correspond à des mouvements de terrain différentiels liés au retrait-gonflement des sols argileux : le sol se rétracte en période sèche puis se regonfle avec l’humidité.
Résultat : la maison ne bouge pas partout de la même façon, ce qui crée des contraintes structurelles.
Impact sur les structures
Les signes classiques :
fissures en escalier sur les façades, souvent au niveau des ouvertures ;
désafleur entre murs et planchers ;
lézardes intérieures, portes qui coincent, menuiseries qui se déforment ;
décollement des appuis de fenêtres, affaissement localisé.
En Île-de-France (notamment en grande couronne) comme dans le 66, ces désordres touchent surtout les maisons individuelles bâties sur sols argileux ou remblais.
L’évolution des sinistres
Le sinistre sécheresse est lent et progressif :
un été très sec fragilise le bâtiment ;
l’hiver suivant, le sol se regonfle, mais la maison ne revient pas en place ;
au fil des cycles, les fissures s’ouvrent, se referment partiellement, puis s’aggravent.
C’est cette cinétique lente qui justifie un délai de prescription plus long que pour d’autres catastrophes naturelles.
L’enjeu national
Le retrait-gonflement des argiles est désormais le 2ᵉ risque naturel le plus indemnisé en France, derrière les inondations, avec plusieurs milliards d’euros de dommages estimés certaines années.
On estime qu’environ 16 millions de maisons individuelles sont exposées, dont plus de 10 millions en risque moyen ou fort. L’Île-de-France et une partie du Sud, y compris les Pyrénées-Orientales (66), sont particulièrement concernées.
Les recours
En cas de sinistre sécheresse, vous pouvez :
déclarer le sinistre à votre assureur dans les délais ;
demander la communication du rapport d’expertise d’assurance ;
solliciter un expert sinistre sécheresse indépendant (expert d’assuré) ;
contester l’offre, saisir le médiateur ou, en dernier recours, le juge (souvent après une expertise judiciaire).
Les préventions
Sans tout empêcher, vous pouvez limiter le risque :
surveiller les fissures et les faire diagnostiquer ;
maîtriser les plantations proches de la maison (éviter les grands arbres collés aux façades) ;
assurer une bonne gestion des eaux pluviales ;
en zone à risque, prévoir des solutions adaptées dès la construction (fondations plus profondes, études de sol).
Lithologie des sols argileux et sinistre sécheresse
La lithologie décrit la nature du sol : composition, structure, épaisseur des couches.
Dans le cas des sinistres sécheresse :
les sols argileux gonflants sont les plus sensibles ;
certaines argiles se rétractent fortement en cas de sécheresse, puis se regonflent à l’humidité ;
les hétérogénéités (zones plus argileuses, remblais, anciennes tranchées) créent des différences de mouvement.
Un expert sinistre sécheresse s’appuie souvent sur :
des cartes géologiques (BRGM, Géorisques) ;
les études de sol éventuelles ;
des sondages géotechniques (pénétromètre, carottages) ;
l’observation fine du bâti, désordres structurels (fissures, déformations, liaison sol/bâtiment).
En Île-de-France comme dans le 66, la combinaison sols argileux + sécheresses répétées + urbanisation explique la multiplication des sinistres. L’analyse lithologique permet de vérifier que les désordres viennent bien du RGA et non d’une malfaçon, d’une fuite d’eau ou d’un affaissement de remblais mal compactés.
Qu’est-ce que l’expertise sinistre sécheresse ?
L’expertise sinistre sécheresse est une analyse technique structurée visant à :
identifier la cause déterminante des fissures ;
qualifier le sinistre (RGA / autre cause) ;
chiffrer les travaux nécessaires (réparations simples, reprises en sous-œuvre, confortement) ;
proposer un scénario de réparation compatible avec la garantie d’assurance.
Elle se déroule en plusieurs temps :
étude du dossier (contrat, déclaration, photos, historique) ;
visite sur place, relevés, échanges avec l’assuré ;
si besoin, investigations complémentaires (géotechnique, réseaux, structure) ;
rapport écrit, argumenté, avec conclusion sur la responsabilité du phénomène naturel.
Quel intérêt à missionner un expert pour vous défendre en cas de sinistre sécheresse ?
L’expert mandaté par votre assureur travaille dans un cadre réglementaire strict, mais son client reste l’assureur.
Missionner un expert sinistre sécheresse indépendant (expert d’assuré) vous permet :
d’être accompagné dès la première visite ;
de parler le même langage technique que l’expert de compagnie ;
de vérifier que la sécheresse est correctement prise en compte et que les autres causes éventuelles (malfaçons, fuites, défaut d’entretien) ne sont pas surévaluées ;
de discuter le chiffrage des réparations, en particulier pour les reprises en sous-œuvre très coûteuses.
Pour un propriétaire en Île-de-France ou dans le 66, souvent face à un patrimoine familial majeur, l’expert d’assuré est un allié technique et stratégique.
Comprendre l’intervention de l’expert sinistre sécheresse
Les avantages
Un expert sinistre sécheresse côté assuré :
prépare la visite contradictoire avec l’expert d’assurance ;
rassemble vos pièces (photos, devis, correspondances, arrêtés CATNAT) ;
met en cohérence fissures, type de sol, historique météo et arrêté de catastrophe naturelle ;
vous aide à poser les bonnes questions lors des réunions.
Les bénéfices
Pour vous, cela se traduit concrètement par :
une meilleure reconnaissance du sinistre dans le cadre CATNAT ;
un chiffrage plus réaliste des travaux (y compris reprise en sous-œuvre quand elle est justifiée) ;
moins de stress, car quelqu’un tient le fil technique pour vous ;
une base solide en cas de recours amiable ou judiciaire.
La valeur ajoutée de l’expert sinistre sécheresse face à l’expert d’assurance
L’expert d’assurance :
applique une méthodologie normalisée ;
cherche la cause déterminante ;
propose une indemnisation dans le cadre du contrat.
L’expert sinistre sécheresse mandaté par l’assuré vient :
vérifier que ce référentiel est bien appliqué à votre cas ;
challenger les conclusions quand elles ne collent pas à la réalité du terrain ;
documenter les désordres ignorés ou minimisés ;
défendre vos demandes de travaux durables et pas seulement “cosmétiques”.
Comprendre l’action de l’expert d’assuré
L’expert d’assuré :
est payé par vous (directement ou via une garantie “frais d’expert” ou protection juridique) ;
doit rester indépendant vis-à-vis des compagnies ;
rédige ses propres rapports, courriers et contre-propositions ;
accompagne éventuellement votre avocat en cas de procédure judiciaire.
Son objectif n’est pas de “faire exploser l’indemnisation”, mais de faire coïncider l’indemnité avec la réalité technique de votre sinistre, en s’appuyant sur les textes et les guides officiels.
Procédure de l’expert sinistre sécheresse
La procédure type d’un expert sinistre sécheresse (côté assuré) suit souvent ces étapes :
Prise de contact et pré-diagnostic : échange téléphonique, étude de quelques photos et documents ; vérification de l’existence d’un arrêté CATNAT sécheresse pour votre commune (Île-de-France ou 66).
Visite initiale : relevé des fissures (croquis, mesures, photos) ; analyse du bâti, de l’environnement (arbres, pentes, réseaux).
Analyse technique : confrontation avec la carte des risques RGA, la météo, les arrêtés ; si besoin, préconisation d’investigations (géotechnique, réseaux).
Échanges contradictoires : réunion avec l’expert de compagnie ; rédaction de remarques, réponses aux rapports adverses.
Synthèse et rapport : rapport d’expertise sinistre sécheresse détaillé ; appui pour la négociation, la médiation ou l’action en justice si nécessaire.
À quels moments faire intervenir l’expert sinistre sécheresse ?
Vous pouvez solliciter un expert sinistre sécheresse :
dès les premières fissures inquiétantes, pour un avis préventif ;
après la déclaration de sinistre, avant la visite de l’expert d’assurance ;
après réception d’un rapport ou d’une offre que vous jugez insuffisante ;
lorsqu’un désaccord persistant s’installe avec l’assurance.
Plus l’expert intervient tôt, plus il peut structurer le dossier et éviter des oublis difficiles à rattraper ensuite.
Le rôle de l’expert… et ses limites
L’expert sinistre sécheresse :
observe, mesure, analyse, explique ;
propose des solutions techniques réalistes ;
éclaire les décisions (assureur, assuré, juge).
Ses limites :
il ne décide pas du montant final de l’indemnisation ;
il ne remplace ni l’avocat ni le juge ;
il travaille à partir des pièces disponibles (plans, études, archives parfois incomplètes).
Son rôle est de rendre le dossier techniquement incontestable autant que possible.
Que vérifie l’expert ?
Lors d’un sinistre sécheresse, l’expert examine notamment :
la typologie des fissures (localisation, forme, ouverture) ;
l’historique du bâtiment (année de construction, travaux, extensions) ;
la nature présumée du sol et les facteurs aggravants (végétation, fuites, terrassements) ;
la chronologie : sécheresse, arrêté CATNAT, apparition des désordres ;
les éventuelles malfaçons ou défauts de conception qui auraient pu jouer un rôle.
Il distingue ce qui relève :
du phénomène naturel indemnisable en CATNAT ;
de la construction elle-même (malfaçon, sous-dimensionnement), qui peut relever d’autres garanties (décennale, responsabilité civile…).
Le rapport suite à l’expertise sinistre sécheresse
Le rapport d’expertise sinistre sécheresse est la pièce centrale du dossier. Il doit :
décrire les désordres, avec photos et croquis ;
expliquer la cause déterminante retenue ;
proposer ou commenter les solutions de réparation ;
chiffrer ou valider les coûts.
Côté assuré, le rapport de votre expert sinistre sécheresse sert :
de base à la discussion avec l’assureur ;
de support en cas de médiation ou de procédure judiciaire ;
de feuille de route pour les entreprises qui interviendront ensuite.
Obligations de l’expert d’assurance lors d’un sinistre sécheresse
Un décret récent encadre plus strictement la conduite des expertises sécheresse, notamment sur :
la transparence des méthodes ;
la traçabilité des investigations ;
l’indépendance et l’impartialité de l’expert d’assurance.
L’expert d’assurance doit notamment :
rechercher et exposer la cause déterminante ;
distinguer les malfaçons et désordres préexistants du dommage imputable à la sécheresse ;
motiver ses conclusions et ses refus de prise en charge ;
remettre un rapport qui permette réellement à l’assuré de comprendre les choix de l’assureur.
En pratique, il arrive que les malfaçons ou défauts de conception soient mis en avant pour réduire la part imputée à la sécheresse. C’est là que l’expert sinistre sécheresse indépendant joue un rôle clé : il vérifie que ces arguments sont techniquement fondés et que la part du RGA n’est pas sous-estimée.
Recours en cas de désaccords avec l’assurance
En cas de désaccord, vous pouvez :
Demander une révision amiable : lettre argumentée, rapport de votre expert à l’appui.
Utiliser la médiation ou la protection juridique : saisine du service réclamation, puis du médiateur de l’assurance ; prise en charge éventuelle des frais d’expert et d’avocat par votre garantie de protection juridique.
Saisir le juge : souvent après une expertise judiciaire demandée en référé ; l’expert sinistre sécheresse que vous avez choisi peut assister aux opérations d’expertise judiciaire pour défendre votre point de vue.
1. Qu’est-ce qu’un expert sinistre sécheresse ? C’est un expert spécialisé dans les sinistres liés au retrait-gonflement des argiles. Il peut intervenir pour l’assureur ou pour l’assuré. Mandaté par vous, il vous aide à faire reconnaître le sinistre et à obtenir une indemnisation cohérente avec les dommages.
2. Quand contacter un expert sinistre sécheresse en Île-de-France ou dans le 66 ? Dès que des fissures importantes apparaissent et que votre commune est concernée par un épisode de sécheresse, ou dès que vous recevez un rapport ou une offre avec laquelle vous n’êtes pas d’accord.
3. Un expert sinistre sécheresse peut-il garantir une meilleure indemnisation ? Il ne garantit rien, mais il augmente vos chances d’avoir un dossier techniquement solide, une meilleure reconnaissance du sinistre et des travaux correctement chiffrés.
4. L’expert sinistre sécheresse remplace-t-il l’expert d’assurance ? Non. L’expert de compagnie reste obligatoire dans le cadre du contrat. L’expert d’assuré intervient en parallèle pour défendre vos intérêts et discuter, sur un pied d’égalité, avec l’expert d’assurance.
5. Comment est rémunéré l’expert sinistre sécheresse que je mandate ? Ses honoraires peuvent être :
payés directement par vous ;
pris en charge en tout ou partie par une garantie “frais d’expert” ou par votre protection juridique, selon votre contrat.
6. Que faire si l’assurance refuse toujours après l’intervention de mon expert ? Vous pouvez saisir le médiateur de l’assurance, puis, avec l’aide de votre expert sinistre sécheresse et éventuellement d’un avocat, demander une expertise judiciaire et faire trancher le litige par le tribunal.
Que vous soyez en Île-de-France ou dans les Pyrénées-Orientales (66), l’expertise isolation thermique par l’extérieur devient vite indispensable dès qu’un projet d’ITE se prépare ou qu’un doute apparaît sur des travaux déjà réalisés : fissures d’enduit, traces d’humidité, sensation de froid près des murs, devis très différents…
L’objectif : avoir un avis indépendant sur la qualité technique de l’ITE, sa conformité aux règles de l’art et l’intérêt réel des travaux proposés ou réalisés.
Qu’est-ce que l’expertise isolation thermique par l’extérieur ?
L’expertise isolation thermique par l’extérieur est un diagnostic complet des façades isolées (ou à isoler) et de leur environnement : support, isolant, fixations, enduits ou bardages, jonction avec la toiture, menuiseries, soubassement, etc.
Concrètement, l’expert :
analyse l’existant : type de mur, état de la façade, pathologies visibles
identifie le système d’ITE posé ou prévu (enduit sur isolant, bardage ventilé…)
vérifie la cohérence avec les DTU et recommandations professionnelles
propose des solutions : réparations ciblées, reprise partielle ou totale, surveillance
Cette expertise isolation thermique par l’extérieur sert de base neutre pour décider des travaux, sécuriser un projet de rénovation énergétique ou préparer un éventuel recours.
Comprendre l’isolation thermique par l’extérieur (ITE)
Les avantages
L’ITE (isolation thermique par l’extérieur) consiste à envelopper le bâtiment d’un “manteau isolant” par l’extérieur. Les principaux avantages :
amélioration des performances thermiques des murs
réduction des déperditions et des sensations de paroi froide
travaux possibles sans vider les pièces
protection des murs contre les chocs thermiques et les intempéries
rénovation énergétique et esthétique en une seule opération
Les bénéfices pour les occupants
Pour les occupants, une bonne isolation par l’extérieur, bien conçue et bien posée :
améliore le confort hiver/été
réduit les factures de chauffage et de climatisation
limite les risques de condensation et de moisissures
peut améliorer le confort acoustique selon les systèmes
La valeur ajoutée pour le bâtiment
Sur le plan patrimonial, l’expertise isolation thermique par l’extérieur apporte :
une meilleure classe énergétique du bien
une façade remise à neuf (enduits, finitions, bardage)
une meilleure protection à long terme (pluie, UV, variations de température)
Pour un immeuble en Île-de-France ou une maison dans le 66, l’expertise isolation thermique par l’extérieur aide à sécuriser cet investissement important.
Les différents types d’isolation thermique par l’extérieur
Deux grandes familles de systèmes sont principalement utilisées.
Bardage bois ou acier
L’isolant est fixé sur le mur, puis recouvert d’un bardage ventilé (bois, composite, fibres-ciment, acier, zinc, tuiles, etc.). Un vide d’air ventilé est laissé derrière le parement pour gérer l’humidité.
Ce type de solution est particulièrement intéressant dans les zones soumises à de fortes pluies ou aux vents, comme certaines parties du 66 ou des façades exposées en Île-de-France.
Complexe d’isolation avec enduit
On parle ici de systèmes d’isolation thermique par l’extérieur sous enduit : panneaux isolants fixés sur la façade, recouverts d’un sous-enduit armé puis d’un enduit de finition.
L’expertise isolation thermique par l’extérieur permet d’identifier précisément le système en place (ou prévu) pour vérifier sa compatibilité avec le support, le climat (urbain, littoral, montagne) et les contraintes locales.
Les différents isolants
Deux grandes familles : isolants biosourcés et laines minérales
Dans le cadre de l’ITE (isolation thermique par l’extérieur) , on distingue principalement :
Les isolants biosourcés
Fibre de bois, liège, chanvre, ouate de cellulose, paille… Ces isolants issus de la biomasse stockent du CO₂, offrent une bonne inertie thermique et sont très appréciés en rénovation écologique.
Atouts :
confort d’été renforcé
bilan carbone intéressant
bonne compatibilité avec des enduits perspirants
Points de vigilance :
poids plus élevé que certains isolants synthétiques
nécessité de respecter strictement les règles de l’art (choix d’enduits adaptés, gestion de l’humidité)
Les laines minérales
Laine de verre et laine de roche sont très utilisées en isolation thermique par l’extérieur, surtout en bardage ventilé : elles résistent bien au feu et offrent de bonnes performances thermiques et acoustiques.
Atouts :
large retour d’expérience
solutions compatibles avec de nombreux systèmes sous Avis Technique
bonnes performances thermiques à coût maîtrisé
Lors d’une expertise isolation thermique par l’extérieur, l’expert vérifie que l’isolant choisi est cohérent avec :
le climat local (fortes chaleurs dans le 66, hivers plus froids en Île-de-France)
le système (enduit ou bardage)
les documents de référence (DTU, Avis Techniques, recommandations professionnelles)
Quel intérêt à missionner un expert pour l’expertise isolation thermique par l’extérieur ?
Missionner un professionnel indépendant pour une expertise isolation thermique par l’extérieur permet :
d’obtenir un avis neutre, sans lien avec l’entreprise
de vérifier la pertinence technique d’un devis ou d’un projet d’ITE
de comprendre l’origine d’un désordre : fissures, cloquages, infiltrations, décollement d’isolant, zones froides
de sécuriser un investissement important et de prioriser les travaux
Pour une copropriété en Île-de-France ou un pavillon dans le 66, cette expertise peut éviter des travaux mal dimensionnés ou mal adaptés au bâtiment.
Bénéfices de l’expertise isolation thermique par l’extérieur
Les bénéfices principaux :
sécurité technique : vérifier que le système d’ITE est adapté au support, au climat et aux règles de l’art
qualité énergétique : s’assurer que les performances annoncées sont réalistes
économie : éviter les travaux superflus ou les reprises coûteuses liées à des malfaçons
confort et santé : limiter les risques de condensation, moisissures, courants d’air
valeur patrimoniale : renforcer l’image et la valeur du bien
En quoi l’expertise isolation thermique par l’extérieur peut vous être bénéfique ?
Pour vous, concrètement, une expertise isolation thermique par l’extérieur :
vous aide à comparer des devis très différents
vous donne une vision claire de l’état réel des façades et de l’isolation
facilite les échanges avec les entreprises, le syndic, le bureau d’études
constitue un appui solide en cas de discussion avec l’assureur ou en cas de litige
À quels moments faire réaliser une expertise isolation thermique par l’extérieur ?
Une expertise isolation thermique par l’extérieur est particulièrement utile :
avant de lancer un projet d’ITE important (maison ou copropriété)
avant un vote en assemblée générale de copropriété
en cas de désordres visibles sur une ITE existante (fissures, taches, décollements, infiltrations)
après des travaux récents si la qualité vous semble douteuse
dans le cadre d’un litige ou d’une procédure (expertise amiable ou judiciaire)
Modalités administratives pour réaliser une isolation thermique par l’extérieur
En rénovation, une ITE modifie souvent l’aspect de la façade et l’emprise sur le domaine privé/public. Selon les cas, il faut :
une déclaration préalable de travaux ou un permis de construire
respecter le PLU ou le règlement local d’urbanisme
en copropriété, obtenir le vote en AG et respecter le règlement de copropriété
en secteur protégé, tenir compte des contraintes architecturales
L’expert peut vous alerter sur ces contraintes pour éviter des refus de permis ou des modifications coûteuses en cours de chantier.
Documents obligatoires à fournir par l’entreprise pour des travaux d’isolation thermique par l’extérieur
Pour des travaux d’ITE, l’entreprise doit notamment fournir :
un devis détaillé (système, isolant, épaisseurs, finitions, échafaudages, traitement des points singuliers)
une attestation d’assurance responsabilité civile et décennale couvrant l’ITE
les références système : Avis Techniques, Documents Techniques d’Application, recommandations professionnelles
un planning et les conditions d’exécution (saison, température, hygiène de support)
Lors d’une expertise isolation thermique par l’extérieur, ces documents sont analysés pour vérifier la cohérence entre ce qui est vendu et ce qui est réalisable.
Petit rappel en matière d’obligation d’isolation en cas de travaux de rénovation importants
En France, la réglementation impose d’intégrer des travaux d’isolation lors de rénovations importantes, notamment sur les façades et toitures. Les dossiers de la FFB et de différents organismes détaillent ces obligations, les seuils de travaux et les cas d’exonération.
Une expertise isolation thermique par l’extérieur permet de vérifier si vos travaux entrent dans ce cadre et de choisir les solutions adaptées.
Le rôle de l’expert / et ses limites
Rôle de l’expert dans l’expertise isolation thermique par l’extérieur :
constater les désordres de manière factuelle
analyser les causes probables (conception, mise en œuvre, choix matériaux, vieillissement)
vérifier la conformité aux règles de l’art (DTU, recommandations professionnelles)
proposer des solutions : réparations, reprises, surveillance
Limites :
l’expert ne réalise pas les travaux
il ne remplace pas votre avocat en cas de procédure
il n’est pas maître d’œuvre des travaux de reprise (sauf mission spécifique)
Que vérifie l’expert ?
Lors d’une expertise isolation thermique par l’extérieur, l’expert regarde notamment :
l’état du support (maçonnerie, béton, ancien revêtement)
la nature et l’épaisseur de l’isolant
le mode de fixation (collage, chevillage, ossature)
les points singuliers : tableaux de fenêtres, appuis, balcons, angles, soubassements
la présence de ponts thermiques (liaison planchers, refends, jonction toiture)
la gestion des eaux de ruissellement et des remontées capillaires
l’état des enduits ou bardages (fissures, chocs, déformations)
la compatibilité des matériaux entre eux.
Malfaçons les plus courantes en matière d’isolation thermique par l’extérieur
Les malfaçons les plus fréquentes en isolation thermique par l’extérieur sont notamment :
décollement d’isolant (collage insuffisant, chevillage mal réparti, support mal préparé)
fissures d’enduit (problèmes de treillis, joints mal traités, absence de renforts aux angles ou autour des ouvertures)
infiltrations d’eau (défaut de traitement des appuis de fenêtres, garde-corps, nez de balcons, pied de façade)
ponts thermiques résiduels (liaisons planchers/murs non traitées, interruptions d’ITE, refends non raccordés)
soubassements mal gérés (contacts directs avec les sols, remontées d’humidité, éclatement des enduits)
bardages mal ventilés (lame d’air interrompue, entrées/sorties d’air insuffisantes, fixations mal dimensionnées)
Une expertise isolation thermique par l’extérieur permet de distinguer les défauts seulement esthétiques des désordres qui risquent de provoquer infiltrations, pertes de performance ou non-assurabilité.
Recours en cas de malfaçons travaux d’isolation thermique par l’extérieur
Ce rapport est le support principal pour décider et pour échanger avec les entreprises, le syndic, l’assureur.
FAQ sur l’expertise isolation thermique par l’extérieur
Combien de temps dure une expertise isolation thermique par l’extérieur ? Pour une maison, comptez en général entre 1 et 3 heures de visite, selon l’accessibilité et la complexité. Pour un immeuble, la durée peut être plus longue. Le délai d’envoi du rapport est fixé avec l’expert.
Dois-je être présent pendant l’expertise isolation thermique par l’extérieur ? C’est conseillé. Vous pouvez montrer les zones qui vous inquiètent, expliquer l’historique du bâtiment et poser vos questions directement.
L’expertise isolation thermique par l’extérieur est-elle obligatoire avant des travaux ? Non, mais elle est fortement recommandée pour des travaux d’ITE importants, surtout en Île-de-France et dans le 66 où les montants engagés sont élevés.
L’expert peut-il m’aider à choisir les isolants (biosourcés ou laines minérales) ? Oui, dans le cadre de sa mission, il peut vous orienter sur les solutions adaptées au bâtiment, au climat et à votre budget, en restant indépendant des fabricants et des entreprises.
L’expertise isolation thermique par l’extérieur est-elle prise en charge par l’assurance ? Parfois, en cas de sinistre ou de litige, une partie des frais d’expertise peut être couverte (protection juridique, assurance habitation, dommages-ouvrage). Il faut vérifier vos contrats.
Liens utiles autour de l’isolation thermique par l’extérieur
Que vous soyez propriétaire en Île-de-France ou dans les Pyrénées-Orientales (66), l’expertise toiture est souvent le passage obligé dès qu’un doute apparaît : traces d’humidité, tuiles qui bougent, infiltrations, isolation vieillissante, malfaçon supposée… L’objectif est simple : obtenir un avis indépendant sur l’état de la charpente, de la couverture et de l’étanchéité, et savoir quels travaux sont réellement nécessaires.
Qu’est-ce que l’expertise toiture ?
L’expertise toiture est un diagnostic technique complet de la charpente, des éléments de couverture (tuiles, ardoises, zinc, bac acier, étanchéité bitume ou PVC, etc.), de l’isolation et, si besoin, de la ventilation des combles.
Concrètement, l’expert va :
observer la toiture depuis l’extérieur (sol, échelle, nacelle ou drone)
vérifier la conformité aux règles de l’art (DTU, prescriptions fabricants, PLU)
identifier les causes des désordres : infiltration, condensation, défaut de pente, mauvaise jonction, vieillissement, malfaçon, attaque biologique du bois, etc.
proposer des solutions techniques, avec des priorités (urgent / à surveiller / améliorable)
L’expertise toiture ne remplace pas l’artisan, mais elle sert de base neutre pour décider des travaux et, si besoin, sécuriser vos échanges avec l’entreprise, l’assureur ou le syndic.
L’expertise toiture comprend deux facteurs : la charpente / les éléments de couverture
Lors d’une expertise, l’expert sépare toujours deux grandes familles de vérifications.
gestion des eaux pluviales : gouttières, chéneaux, descentes, évacuations
état de l’étanchéité et de l’isolation associée
Différents types de charpente
Selon l’âge du bâtiment, la région (Île-de-France, littoral du 66, zones de montagne) et le type de toiture, l’expertise toiture peut porter sur plusieurs familles de charpentes :
charpente bois lamellé-collé ou ossature bois (maisons contemporaines)
L’expert vérifie la conception générale, la cohérence des portées, la présence de renforts, les reprises de charges (surélévations, panneaux solaires, climatisation en toiture, etc.).
Attaques biologiques des bois de charpente : analyses, risques et traitements
Les attaques biologiques des bois de charpente sont un point clé de l’expertise toiture, surtout dans les régions humides ou proches de la mer comme certains secteurs du 66, mais aussi dans les combles peu ventilés en Île-de-France.
On distingue principalement :
insectes xylophages : capricornes, vrillettes, lyctus, termites (selon les zones)
dégradations liées à l’humidité : pourriture fibreuse, bleuissement
Lors de l’expertise toiture, l’expert :
recherche les indices visuels : galeries, petits trous, vermoulure, bois friable, auréoles, taches, odeurs de champignon
sonde le bois pour vérifier sa dureté ;
identifie les zones à risque : appuis, pieds de fermes, abouts de pannes, sablières, zones en contact avec maçonneries humides
recommande, si besoin, des analyses complémentaires (diagnostic termites ou champignon, laboratoire)
Sans traitement, une attaque biologique peut :
réduire la section utile des bois porteurs
provoquer des flèches, affaissements de pans de toiture
fragiliser la tenue de la couverture et favoriser les infiltrations
impacter la sécurité des occupants en cas de tempête, neige ou surcharge
En fonction de l’ampleur et de la nature de l’attaque, l’expert peut préconiser :
un assainissement des causes d’humidité (fuites, condensation, ventilation)
un brossage / nettoyage des surfaces contaminées
un traitement curatif par injection et pulvérisation
la remise à niveau de certains bois (moises, renforts, remplacement partiel ou total d’éléments très endommagés)
un suivi dans le temps, avec contrôles réguliers
L’expertise toiture permet de faire la part entre une attaque ancienne stabilisée et une situation qui impose des travaux structurels.
Les différents types de toitures et les différents éléments de couverture, et les différentes zones géographiques (climat de plaine, climat de montagne)
En Île-de-France, on rencontre surtout :
toitures en tuiles plates ou mécaniques
toitures en ardoises
toitures en zinc
Dans le département 66, on trouve davantage :
tuiles canal ou romanes
toitures mixtes (tuile + terrasse, toit plat)
toitures exposées à la neige et au gel en zones de montagne
Les principaux éléments de couverture examinés sont :
tuiles / ardoises / zinc / bac acier / bardeaux
écrans de sous-toiture
fixations (crochets, clous, vis)
points singuliers (faîtage, noues, solins, rives, raccords de mur, souches)
évacuations (gouttières, chéneaux, descentes)
dispositifs de ventilation de toiture.
L’expert regarde l’état visible et la cohérence du système complet : couverture + support + isolation + ventilation.
Particularités des toitures plates (étanchéité)
Les toitures plates (ou toitures-terrasses) sont fréquentes sur les immeubles, bâtiments tertiaires, extensions contemporaines et toitures végétalisées.
Lors d’une expertise toiture sur toit plat, l’expert se concentre sur :
la nature de l’étanchéité (bitume, membrane, résine)
la pente réelle
l’état des relevés d’étanchéité, des acrotères, des joints
l’évacuation des eaux pluviales
les zones de stagnation d’eau
les surcharges (clim, panneaux, végétalisation)
Les DTU spécifiques aux toitures-terrasses encadrent fortement ces ouvrages, surtout en cas de toiture végétalisée ou de climat de montagne.
Quel intérêt à missionner un expert pour l’expertise toiture ?
Faire réaliser une expertise toiture par un expert indépendant permet :
d’avoir un avis objectif, sans intérêt commercial
de vérifier un devis avant signature
de comprendre l’origine réelle d’une fuite ou d’un désordre
d’éviter des travaux inutiles ou disproportionnés
de préparer un recours (assurance, garantie décennale, litige avec l’entreprise) avec un rapport solide
En Île-de-France comme dans le 66, où les coûts de travaux sont importants, cette étape évite souvent de mauvaises surprises.
Bénéfices de l’expertise toiture
Les principaux bénéfices d’une expertise toiture :
sécurité : vérifier que la charpente et la couverture tiennent leur rôle
prévention : détecter les problèmes avant qu’ils ne deviennent lourds
économie : optimiser les travaux, prioriser
confort : améliorer l’isolation, limiter les surchauffes l’été
valeur du bien : rassurer un acquéreur, un locataire ou un syndic
En quoi l’expertise toiture peut vous être bénéfique ?
Pour un particulier, une expertise toiture peut :
aider à trancher entre plusieurs devis
sécuriser un achat immobilier
débloquer une situation avec l’assureur après sinistre
donner une feuille de route claire : travaux urgents, travaux à programmer
Coût d’une expertise toiture
Le coût d’une expertise toiture dépend de plusieurs facteurs :
type de bâtiment (maison individuelle, immeuble, local professionnel)
surface et complexité de la toiture
accessibilité (présence d’échafaudage, nacelle, nécessité de drone)
localisation (Île-de-France, littoral ou montagne dans le 66) ;
nature de la mission (simple constat, rapport détaillé, accompagnement dans le temps).
À titre indicatif, une expertise toiture simple pour une maison se situe souvent dans une fourchette de quelques centaines d’euros. Une mission plus complète, avec rapport détaillé et déplacements multiples, peut coûter plusieurs millier d’euros.
Cette dépense permet souvent d’éviter des travaux mal ciblés ou des malfaçons coûteuses. L’expert vous aide à prioriser les interventions et à mieux négocier avec les entreprises.
À quels moments faire réaliser une expertise toiture ?
Quelques moments clés :
avant l’achat d’une maison ou d’un immeuble
en cas de fuite ou d’infiltration répétée
après des travaux de toiture qui semblent mal réalisés
avant une rénovation importante (isolation, aménagement de combles, surélévation)
lors d’un litige avec une entreprise ou un constructeur
sur un bâtiment ancien en copropriété
Les recours en cas de malfaçon de travaux de toiture
En cas de malfaçon sur la toiture ou la charpente, vos recours dépendent du moment où les problèmes sont découverts : garantie de parfait achèvement, garantie biennale, garantie décennale, assurance dommages-ouvrage.
L’expertise toiture permet :
de caractériser les désordres (défaut de pente, non-respect DTU, erreurs de fixation, suppression de fermes, isolation mal posée)
d’évaluer la gravité
de constituer un dossier technique utile pour les échanges avec l’artisan, le constructeur, l’assureur ou l’avocat
Documents obligatoires à fournir par l’entreprise pour des travaux de toiture
Lors de travaux de toiture, l’entreprise doit pouvoir fournir :
un devis détaillé
une attestation d’assurance RC et décennale à jour
les références des produits utilisés (marques, fiches techniques, Avis Techniques le cas échéant)
les indications sur la conformité aux DTU
en fin de chantier : facture détaillée, éventuels PV de réception, notices d’entretien
Une expertise toiture permet de vérifier que les travaux réalisés sont cohérents avec ces documents.
Petit rappel en matière d’obligation d’isolation
Des textes imposent d’embarquer des travaux d’isolation thermique lors de rénovations importantes, notamment en cas de réfection de toiture ou d’aménagement de combles.
Lors de l’expertise toiture, l’expert peut vous indiquer :
si vos travaux déclenchent cette obligation
quels types d’isolants sont adaptés
les points de vigilance (pare-vapeur, ventilation, continuité de l’isolation)
Le rôle de l’expert / et ses limites
Le rôle de l’expert :
constater les désordres de manière objective
analyser les causes probables
vérifier la conformité aux règles de l’art
proposer des solutions et pistes de travaux
rédiger un rapport structuré et exploitable
Ses limites :
il ne réalise pas les travaux
il ne se substitue pas à votre avocat
il ne peut pas garantir le comportement futur de la toiture, mais il peut évaluer les risques
L’accès sécurisé pour l’expert, les expertises par drone (avantages / limites)
Pour qu’une expertise toiture se déroule bien, l’accès doit être sécurisé :
toiture accessible par trappe de combles
utilisation d’échelles, échafaudages ou nacelles conformes
respect des consignes de sécurité (harnais, lignes de vie)
Le drone apporte des plus :
accès visuel à des zones difficiles
prises de vues détaillées
limitation des risques pour les intervenants
Mais il a des limites :
impossibilité de sonder les bois ou de vérifier l’isolation
restrictions réglementaires de survol
pathologies internes invisibles
L’expert combine en général observation au sol, visite dans les combles, inspection rapprochée et, si utile, drone.
Que vérifie l’expert lors d’une expertise toiture ?
Les points vérifiés varient selon le type de toiture, mais on retrouve souvent :
charpente : structure, déformations, attaques biologiques, reprises de charges, modifications
couverture : état des matériaux, fixations, recouvrements, pentes, points singuliers
étanchéité : membranes, relevés, raccords, évacuation des eaux pluviales
ventilation : entrée / sortie d’air en sous-toiture
contexte réglementaire : PLU, climat de plaine ou de montagne, présence éventuelle d’amiante
Le rapport suite à l’expertise toiture
À la fin de la mission, l’expert remet un rapport d’expertise toiture, avec :
un résumé de la demande et du contexte
la description des observations (photos, plans, schémas si besoin)
l’analyse des causes probables des désordres
une hiérarchie des risques
des préconisations de travaux : urgents, à programmer, recommandations
des éléments utiles en cas de recours
FAQ sur l’expertise toiture
Combien de temps dure une expertise toiture ? En général, la visite dure de 1 à 3 heures selon la surface du bâtiment et l’accessibilité. Le rapport est transmis ensuite dans un délai défini avec l’expert.
Dois-je être présent pendant l’expertise toiture ? C’est mieux. Vous pouvez montrer les zones qui vous inquiètent, expliquer l’historique du bien et poser vos questions en direct.
Une expertise toiture engage-t-elle l’assureur ? Non. L’expert est indépendant. Son rapport peut toutefois servir de base technique pour votre dossier d’assurance ou pour un recours.
L’expertise toiture est-elle obligatoire avant des travaux ? Non, mais elle est fortement recommandée pour des travaux importants (réfection complète, isolation, surélévation, combles aménagés), surtout en Île-de-France et dans le 66 où les montants de travaux sont élevés.
L’expert peut-il recommander des entreprises ? Certains experts acceptent de proposer des pistes, d’autres non pour rester totalement indépendants. En tout état de cause, c’est vous qui choisissez l’entreprise et signez le devis.
L’expertise avant acquisition est un contrôle technique réalisé par un expert indépendant avant la signature d’un compromis ou d’un acte de vente.
L’objectif est simple :
vérifier l’état réel du bien (maison, appartement, immeuble)
identifier les désordres visibles ou suspectés
estimer les risques techniques et le coût probable des travaux à prévoir
vous donner un avis neutre avant de vous engager
L’expertise avant acquisition ne remplace pas les diagnostics obligatoires fournis par le vendeur (amiante, plomb, termites, DPE, électricité, gaz, ERP, etc.), mais les complète.
L’expert se place à vos côtés, en amont de la vente, pour vous aider à décider en connaissance de cause : acheter, renégocier ou renoncer.
Quel intérêt à missionner un expert pour l’expertise avant acquisition ?
Missionner un expert pour une expertise avant acquisition permet de :
sortir de l’affectif et prendre du recul sur le bien
éviter de découvrir après coup des désordres importants (structure, humidité, toiture, fondations, fissures)
disposer d’un regard technique, indépendant de l’agence et du vendeur
sécuriser un projet souvent lourd financièrement, surtout en Île-de-France et dans le 66 (Pyrénées-Orientales) où les prix sont élevés
Pour beaucoup d’acquéreurs, l’expertise avant acquisition sert aussi de base pour :
renégocier le prix si des travaux importants apparaissent nécessaires
revoir son budget global (achat + travaux)
décider de ne pas acheter si le risque est trop fort
Bénéfices de l’expertise avant acquisition
Une expertise avant acquisition bien menée apporte plusieurs bénéfices concrets :
limiter le risque de « mauvaise surprise » après achat
prévenir un futur contentieux en vice caché, en ayant documenté l’état du bien avant signature
hiérarchiser les priorités de travaux : urgent / à moyen terme / confort
mieux comprendre ce que vous achetez (solidité, durabilité, entretien à prévoir)
C’est aussi un outil de dialogue : avec le vendeur, l’agent immobilier, le notaire, votre banque. Le rapport d’expertise avant acquisition met tout le monde sur la même base factuelle.
Obligations du vendeur
Le vendeur a une obligation générale d’information et de délivrance conforme : il doit fournir un bien qui correspond à ce qui a été promis, et informer l’acquéreur sur ses caractéristiques essentielles.
Il doit notamment :
remettre un dossier de diagnostic technique (DDT) complet (amiante, plomb, termites, DPE, gaz, électricité, ERP, assainissement non collectif, etc., selon le cas)
fournir l’état des risques (naturels, miniers, technologiques…) en zone concernée
informer sur la copropriété (charges, procès-verbaux d’AG, carnet d’entretien)
garantir les vices cachés selon le Code civil (articles 1641 et suivants)
L’expertise avant acquisition ne modifie pas ces obligations, mais permet de vérifier si ce qui est déclaré et diagnostiqué est cohérent avec ce que l’on observe sur le terrain.
En quoi l’expertise avant acquisition est-elle protectrice pour l’acquéreur ?
Pour l’acquéreur, l’expertise avant acquisition est une protection :
elle réduit le risque d’acheter un bien très dégradé sans s’en rendre compte
elle permet de mieux apprécier si le prix demandé est cohérent avec l’état réel
elle éclaire les choix de financement (prêt travaux, enveloppe supplémentaire, priorités)
elle peut constituer un élément de preuve en cas de litige futur
En Île-de-France ou dans le département 66, où les marchés sont tendus et les biens parfois anciens ou soumis à des contraintes particulières, l’expertise avant acquisition est un vrai levier de sécurisation.
Responsabilités limitées de l’agence immobilière
Beaucoup d’acquéreurs pensent, à tort, que l’agence immobilière garantit la qualité du bien. En réalité :
l’agent a une obligation de conseil et d’information, mais pas une obligation de résultat sur l’état technique du bien
il n’est pas maître d’œuvre, ni diagnostiqueur, ni expert bâtiment
sa responsabilité peut être engagée en cas de faute caractérisée (information trompeuse, dissimulation volontaire), mais pas pour chaque désordre non signalé
L’expertise avant acquisition permet donc de ne pas se reposer uniquement sur l’agence ou le discours « clé en main ».
Les recours en vice caché
Le vice caché est un défaut grave, antérieur à la vente, non apparent lors de l’achat, qui rend le bien impropre à l’usage attendu ou en diminue fortement l’intérêt.
En cas de vice caché :
l’acquéreur peut demander l’annulation de la vente (action rédhibitoire) ou une réduction du prix (action estimatoire)
il dispose de 2 ans à compter de la découverte du vice, dans la limite de 20 ans après la vente
si le vendeur connaissait le vice, il peut être condamné à des dommages et intérêts
Une expertise avant acquisition ne supprime pas le risque de vice caché, mais elle réduit le champ des surprises et permet de documenter ce qui était visible au moment de l’achat.
À quelles étapes faire intervenir l’expert ?
Vous pouvez missionner un expert pour une expertise avant acquisition :
avant la promesse de vente : visite en parallèle de vos visites, pour filtrer les biens
entre la promesse et l’acte définitif : lorsque vous avez un accord de principe, mais souhaitez vérifier l’état avant de vous engager totalement
en seconde visite ciblée : sur un bien qui vous intéresse vraiment, pour éclairer la décision finale (acheter, renégocier, abandonner)
Le plus protecteur reste d’intervenir le plus tôt possible, idéalement avant l’engagement ferme des parties.
Le rôle de l’expert et ses limites
L’expert en expertise avant acquisition :
inspecte le bien, le plus souvent de façon visuelle et non destructive
identifie les désordres visibles et les points de vigilance (fissures, humidité, structure, toiture, bois, installations)
explique, en termes simples, les risques et les possibles conséquences
donne un avis global sur l’état du bien et l’adéquation avec votre projet
Ses limites :
il n’ouvre pas systématiquement les murs, les planchers ou les toitures
il ne remplace pas un bureau d’études structure ou un diagnostic parasitaire complet
il ne décide pas à votre place : il vous donne des éléments pour trancher
L’expertise avant acquisition est une aide à la décision, pas une garantie absolue d’absence de problème.
Que vérifie l’expert ?
Selon le type de bien et le contexte (Île-de-France, 66, zone argileuse, bord de mer…), une expertise avant acquisition peut porter sur :
la structure apparente : fissures, flèches de planchers, déformations, affaissements
les toitures et charpentes visibles : état de la couverture, ventilation, traces d’infiltration
les façades : enduits, joints, désordres liés à l’humidité
les pièces d’eau : ventilation, étanchéité, évacuations, risques de fuites
les menuiseries : état, performances, risques d’infiltration
les réseaux visibles : évacuations, traces de corrosion, vétusté apparente
le contexte : sols argileux, zone inondable, risques naturels et technologiques (via l’ERP)
L’expert adapte sa grille de lecture au type de bien : maison individuelle, immeuble ancien, appartement en copropriété.
Le rapport suite à l’expertise avant acquisition
À l’issue de l’expertise avant acquisition, vous recevez un rapport écrit qui :
décrit le bien et le contexte (situation, type de construction, environnement)
liste les désordres constatés et les points de vigilance
hiérarchise les enjeux (sécurité, solidité, confort, esthétique)
peut, selon la mission, donner des ordres de grandeur sur les travaux à prévoir
Ce rapport peut être communiqué à votre notaire, utilisé pour une éventuelle négociation de prix, et archivé comme preuve de l’état du bien au moment de l’achat.
Les recours (hors vice caché)
En cas de difficulté après l’achat (désordre majeur, information manquante, diagnostic erroné) :
vous pouvez engager la responsabilité du vendeur (défaut d’information, diagnostics manquants ou trompeurs, vice caché)
vous pouvez, dans certains cas, rechercher la responsabilité de l’agent immobilier ou du notaire s’ils ont commis une faute caractérisée
vous pouvez utiliser les voies amiables (médiation, conciliateur de justice, associations de consommateurs) avant d’ouvrir un contentieux
L’expertise avant acquisition n’empêche pas d’utiliser ces recours, mais elle permet souvent de les éviter en éclairant mieux la décision au départ.
Expertise avant acquisition en Île-de-France et dans le 66
En Île-de-France, l’expertise avant acquisition est particulièrement utile :
bâti ancien, copropriétés parfois complexes, travaux et charges importants
sols localement argileux, zones inondables, contraintes urbaines fortes
Dans le département 66 (Pyrénées-Orientales), les enjeux sont parfois différents :
climat plus chaud, exposition au vent, bord de mer
risques d’humidité, de corrosion, de mouvements de terrain selon les secteurs
Dans les deux cas, l’expertise avant acquisition s’adapte au contexte local et vous aide à voir au-delà de la simple « impression coup de cœur ».
L’expertise avant acquisition est une visite technique réalisée par un expert indépendant avant l’achat d’un bien immobilier. L’expert vérifie l’état général (structure, toiture, humidité, installations visibles…) et vous remet un avis écrit pour vous aider à décider : acheter, renégocier ou renoncer.
En quoi l’expertise avant acquisition est-elle différente des diagnostics obligatoires ?
Les diagnostics immobiliers (amiante, plomb, termites, DPE, électricité, gaz, ERP…) sont normés et portent sur des points précis. L’expertise avant acquisition a une vision plus globale : elle analyse l’ensemble du bien, met les informations en perspective et vous explique concrètement les risques et les travaux à prévoir.
À quel moment faire une expertise avant acquisition ?
Idéalement avant de signer le compromis, ou entre le compromis et l’acte définitif, avec une condition suspensive si possible. Plus l’expertise avant acquisition intervient tôt, plus elle peut peser dans votre décision et, si besoin, dans la négociation.
Combien de temps dure une expertise avant acquisition ?
En général, comptez de 1h30 à 3h de visite selon la taille et la complexité du bien, puis quelques jours pour recevoir le rapport écrit. Cela peut varier selon le type de bien.
L’expertise avant acquisition permet-elle de supprimer tout risque de vice caché ?
Non, aucun dispositif ne peut supprimer totalement le risque de vice caché. En revanche, une expertise avant acquisition sérieuse réduit fortement le risque de « mauvaise surprise » évidente et documente ce qui était visible au moment de l’achat.
L’expert peut-il m’aider à renégocier le prix ?
L’expert ne négocie pas à votre place, mais son rapport d’expertise avant acquisition vous donne des arguments objectifs : état du bien, désordres constatés, travaux à prévoir. À partir de là, vous pouvez discuter du prix avec le vendeur ou l’agence.
L’expertise avant acquisition est-elle utile en Île-de-France et dans le 66 ?
Oui, particulièrement en Île-de-France pour le bâti ancien et les copropriétés complexes, et dans le 66 pour les questions d’humidité, de climat, de bord de mer ou de mouvements de terrain. L’expertise avant acquisition permet d’adapter le regard technique au contexte local.
L’expert est-il responsable en cas de problème après l’achat ?
L’expert a une obligation de moyens, pas de résultat. Il doit réaliser l’expertise avant acquisition avec sérieux selon sa mission (généralement visuelle et non destructive), mais il ne peut être tenu responsable d’un défaut totalement indétectable lors de la visite.
Une expertise avant acquisition est-elle obligatoire ?
Non, l’expertise avant acquisition n’est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée dès que l’enjeu est important : bien ancien, travaux envisagés, investissement significatif, notamment en Île-de-France ou dans le 66.
Sécuriser la construction de votre maison individuelle avec l’expertise réception CCMI
Qu’est-ce que l’expertise dans un cadre de construction de maison individuelle ?
L’expertise réception CCMI est l’intervention d’un expert indépendant autour de la réception d’une maison construite sous contrat de construction de maison individuelle (CCMI).
Son rôle :
vérifier que la maison livrée correspond au contrat, aux plans et aux notices
repérer les malfaçons, non-conformités et finitions incomplètes
vous aider à formuler des réserves claires sur le procès-verbal de réception
vous rappeler vos droits (garanties, délais, recours)
L’expert en expertise réception CCMI n’est ni le constructeur, ni l’assureur, ni la banque. C’est un tiers technique neutre, qui traduit le chantier en langage simple pour que vous puissiez décider sereinement de signer… ou de refuser la réception.
Quel intérêt à se faire assister d’un expert pour construction maison individuelle ?
Faire construire une maison individuelle, surtout en Île-de-France ou dans les Pyrénées-Orientales (66), représente souvent le projet d’une vie. Pourtant, la réception se déroule parfois en moins d’une heure.
L’expertise réception CCMI permet :
de ne pas passer à côté de défauts discrets (structure, étanchéité, ventilation, isolation)
de vérifier les points sensibles : pièces d’eau, menuiseries, garde-corps, sécurité électrique, toiture
d’éviter les réserves vagues du type « à revoir », difficiles à opposer ensuite
de limiter les risques de litiges après votre emménagement.
En résumé : vous n’achetez pas une voiture sans contrôle, pourquoi accepteriez-vous une maison neuve sans expertise réception CCMI ?
Qu’est-ce que le contrat CCMI ?
Le CCMI (contrat de construction de maison individuelle) est un contrat très encadré par la loi du 19 décembre 1990 et par le Code de la construction et de l’habitation (articles L.231-1 et suivants).
Il s’applique lorsque :
vous faites construire une maison (ou jusqu’à deux logements) pour vous ou votre famille ;
le terrain vous appartient ;
vous faites appel à un constructeur de maison individuelle qui se charge de tout ou partie des travaux, avec ou sans fourniture de plans.
Le CCMI est obligatoire dans ces situations. Il impose au constructeur des obligations fortes, mais encore faut-il que la réception soit bien contrôlée. C’est là que l’expertise réception CCMI prend tout son sens.
Obligations du constructeur
Le constructeur signataire d’un CCMI doit notamment :
proposer un prix global et forfaitaire, clairement indiqué au contrat
respecter un délai de livraison et assumer des pénalités en cas de retard
fournir une garantie de livraison nominative, délivrée par un garant
être assuré en responsabilité civile professionnelle et en garantie décennale
respecter les règles de l’art (DTU, normes en vigueur, permis de construire)
Lors d’une expertise réception CCMI, l’expert vérifie que ces engagements se traduisent dans la réalité : qualité de mise en œuvre, conformité des matériaux, respect des plans et des notices.
En quoi le contrat CCMI est-il protecteur pour le maître d’ouvrage ?
Le CCMI a été conçu pour protéger le particulier qui fait construire sa maison :
encadrement des appels de fonds (pourcentage maximum à chaque étape)
obligation de garantie de livraison et d’assurance dommages-ouvrage
Sans une expertise réception CCMI, beaucoup de ces protections restent théoriques. L’expert aide à faire le lien entre le contrat, la loi et la réalité du chantier livré, en Île-de-France comme dans le 66.
Contours juridiques du contrat CCMI
Sur le plan juridique, le CCMI est encadré par :
la loi du 19 décembre 1990
les articles L.231-1 et suivants du Code de la construction et de l’habitation
des textes d’application, fiches pratiques et notes d’information (DGCCRF, ANIL, ADIL, etc.).
Pour le maître d’ouvrage, cela signifie :
un cadre légal clair
des clauses protectrices (certaines clauses contraires sont réputées non écrites)
la possibilité de s’appuyer sur ces textes en cas de litige, avec l’aide d’un avocat, d’une association ou d’un expert
Les différentes étapes contractuelles du CCMI
Avant la signature
choix du constructeur
remise d’un projet de CCMI complet (plans, notice descriptive, notice d’information)
temps de réflexion avant engagement
Après signature
notification du contrat ;
délai de rétractation ;
levée des conditions suspensives : obtention du prêt, permis de construire, assurance dommages-ouvrage, garantie de livraison.
Pendant le chantier
appels de fonds échelonnés selon l’avancement
visites de chantier, échanges écrits avec le constructeur
À la fin : la réception
visite détaillée de la maison
établissement du procès-verbal
possibilité d’être assisté par un expert en expertise réception CCMI pour sécuriser cette étape clé
Faire construire sur des sols argileux : obligations dans le cadre du CCMI
En Île-de-France comme dans les Pyrénées-Orientales (66), de nombreuses communes sont exposées au retrait-gonflement des argiles. Ces sols peuvent se rétracter en période de sécheresse, se gonfler lors des réhydratations, et provoquer fissures et déformations.
Dans ce contexte, le constructeur doit :
tenir compte des études de sol et des zonages officiels
adapter les fondations (profondeur, type de semelles ou radier)
maîtriser les terrassements, drains et réseaux pour limiter les désordres futurs
L’expertise réception CCMI permet de vérifier la cohérence entre étude géotechnique (lorsqu’elle existe), plans et réalisation, et d’alerter si certains signes laissent craindre un risque futur (fissures précoces, affaissements localisés, défauts de drainage).
À quelles étapes faire intervenir l’expert ?
L’expert peut intervenir à plusieurs moments :
avant la signature du CCMI : relecture des documents, mise en lumière des points à risque, conseils sur les annexes à exiger
en cours de chantier : contrôle ponctuel si un doute apparaît (dalle, murs, charpente, réseaux, désaccord sur une modification)
en pré-réception / réception : c’est le cœur de l’expertise réception CCMI
après réception, en cas de désordre ou de litige, pour préparer un recours amiable ou judiciaire
Plus l’expert intervient tôt, plus il peut anticiper plutôt que simplement constater.
Le rôle de l’expert et ses limites
L’expert en expertise réception CCMI :
observe, mesure, photographie ;
compare le chantier au contrat, aux notices et aux règles de l’art
rédige un compte-rendu ou vous accompagne pendant la réception
vous aide à formuler vos réserves de manière claire et opposable
Ses limites :
il n’a pas d’autorité pour imposer les travaux au constructeur
il ne se substitue pas à un avocat ni à l’assureur
son intervention est souvent visuelle et non destructive : certains défauts cachés ne sont repérables qu’avec des investigations plus lourdes
L’étape de réception
La réception est l’acte juridique par lequel vous acceptez la maison, avec ou sans réserves. Elle déclenche :
le départ des garanties légales
le paiement du solde (éventuellement avec consignation en cas de réserves importantes)
la fin du chantier pour le constructeur
Avec une expertise réception CCMI, la visite est structurée :
vérification du fonctionnement (ouvertures, écoulements, débits d’eau, pente des évacuations)
L’objectif n’est pas de chercher la petite bête, mais de s’assurer que l’essentiel est conforme et sécurisé avant de signer.
Tour d’horizon des garanties légales
Après la réception, vous bénéficiez :
de la garantie de parfait achèvement (1 an) pour tous les désordres signalés
de la garantie biennale (2 ans) pour les éléments d’équipement dissociables
de la garantie décennale (10 ans) pour les désordres graves qui affectent la solidité ou rendent la maison impropre à sa destination
Ces garanties s’appliquent à toutes les maisons construites sous CCMI, qu’elles soient en Île-de-France, dans le 66 ou ailleurs.
Assurance dommages-ouvrage et expertise réception CCMI
L’assurance dommages-ouvrage (DO) est une pièce maîtresse du dispositif. Elle est obligatoire pour le maître d’ouvrage qui fait construire sous CCMI.
Son rôle :
indemniser rapidement les dommages relevant de la garantie décennale (fissures importantes, infiltrations majeures, affaissements, défauts structurels)
éviter d’attendre la fin des procédures entre professionnels pour être indemnisé
se retourner ensuite contre les assureurs des constructeurs responsables
Le lien avec l’expertise réception CCMI est direct :
l’expert fixe un état des lieux précis au jour de la réception
il distingue les simples réserves de finition des défauts pouvant préfigurer un sinistre décennal
en cas de sinistre ultérieur, ce travail permet de montrer ce qui est nouveau ou aggravé et d’appuyer une déclaration à l’assurance dommages-ouvrage
En Île-de-France et dans les Pyrénées-Orientales (66), où les risques liés aux sols, aux événements climatiques ou aux contraintes urbaines sont réels, combiner une assurance dommages-ouvrage bien souscrite et une expertise réception CCMI sérieuse, c’est ajouter deux niveaux de protection : l’un financier, l’autre technique.
Les recours en cas de litige
En cas de litige avec le constructeur après réception :
envoyer une lettre recommandée de mise en demeure, en s’appuyant sur le contrat et, si possible, sur un rapport d’expertise réception CCMI ;
mobiliser les garanties et assurances :
assurance dommages-ouvrage ;
garantie de livraison ;
assurance décennale du constructeur ;
utiliser les recours amiables : médiation, conciliateur de justice, associations de consommateurs ;
en dernier recours, engager une action judiciaire avec l’appui d’un avocat spécialisé en droit de la construction.
L’expert en expertise réception CCMI n’est pas un avocat, mais son rapport est un support technique précieux pour faire valoir vos droits.
La majorité des acquéreurs ne sont pas des sachant. Quand on achète un bien en VEFA on voudrait pouvoir faire une confiance aveugle au promoteur. Or dans certains cas on s’aperçoit vite que les choses ne sont pas si simples. Il peut vite s’installer des doutes et très vite les acquéreurs profanes se sentent démunis et seuls. Ce constat n’est pas un cas isolé et se présente bien plus que l’on ne le pense, tant que l’on est pas confronté à cette situation. Éviter que le rêve ne se transforme pas en cauchemar.
Sans vouloir être pessimiste, car tous les promoteurs ne sont pas de mauvaise foi et certains sont même excellents . Bref, le métier de promoteur est une activité sensible et risquée qui demande de la maîtrise et de l’expérience. Par exemple, on constate souvent sur le marché des » petits promoteurs » qui s’essayent à la profession, attirés par l’appât du gain et dont finalement les acquéreurs en font les frais. Avant tout, la première règle d’or avant d’acheter en VEFA et de choisir un major dans le domaine ou de bien se renseigner sur son promoteur avant de réserver.
Expert VEFA PARIS : L’acte de vente
La vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) est un contrat par lequel l’acheteur acquiert un bien immobilier à construire ou en cours de construction. Nous précisons, que tant que l’immeuble n’est pas achevé au sens juridique du terme, la vente en VEFA peut avoir lieu.
Viennent s’adosser les différentes lois et règles de la construction d’ordre général pour la réalisation du bâtiment et de ses abords (liste non exhaustive) :
Réglementation thermique en vigueur au moment du PC
Réglementation acoustique
Réglementation incendie
Parasismique selon les zones
Mais ce dernier paragraphe reste généraliste et échappe à l’acquéreur, qui lui atteint avec impatience la livraison pour profiter pleinement de son bien. Pendant la construction le promoteur peut procéder à des adaptations.
Pendant la construction : les visites sont limitées
La plus-part des promoteurs prévoient généralement 3 visites du bien,
Il faut savoir que toutes ces visites ne sont pas forcément obligatoires, la seule visite qui le soit au regard de la loi est la visite de livraison. Cette étape de livraison est cruciale pour l’acquéreur, et c’est à ce moment là qu’il va falloir être très vigilant.
Bien que l’acquéreur dispose encore légalement d’un mois après la remise des clés pour pouvoir encore emmètre des réserves, ce n’est pas pour cela qu’il faut minimiser l’analyse du bien lors de la remise des clés.
Le promoteur pourrait par la suite vous reprocher que certaines réserves aient eu lieu après la livraison et soient de votre fait (traces, vitres rayées, coups etc…..).
Nous soulignons qu’il n’est pas rare que certains litiges prennent naissance dès la visite cloisons. Comme il est classique que des réserves mentionnées lors de la visite de pré-livraison soient encore présentes à la remise des clés. Dans ce contexte les acquéreurs s’interrogent sur le réel intérêt de la visite de pré-livraison si les réserves mentionnées ne sont pas levées pour la livraison.
Expert VEFA PARIS : l’assistance à pré-livraison ou livraison
L’expert peut vous assister aux différentes visites, sur un ensemble ou à l’unitaire :
Cloisons
Pré-livraison
Livraison
Pour pouvoir remplir correctement sa mission, l’expert vous demandera de lui fournir les documents relatifs au contrat et au bien :
Plan (s), compris plan (s) modificatif (s)
Notice descriptive
TMA (travaux modificatifs acquéreur)
Pour la livraison, le délai imparti par le promoteur est relativement faible. C’est pourquoi il est parfois préférable procéder à l’expertise après la remise des clés. L’expert pourra ainsi prendre son temps pour mieux remplir sa mission d’expertise.
Parfois les débats peuvent être houleux lors de la remise des clés. Pour cette raison, une expertise après remise des clés se fera donc dans un climat plus serein.
Expert VEFA PARIS : en quoi consiste l’expertise VEFA en partie privative ?
Il convient de préciser que l’expertise reste de l’ordre du visuel et sans démontages à ce stade. Cette notion » de visuelle » (vices ou des défauts de conformité apparents, tel qu’indiqué dans le texte de loi) peut laisser croire que l’expert survole l’analyse. Mais ne vous y trompez pas, pour un expert expérimenté l’analyse » visuelle » lui suffit amplement et lui permet de récolter énormément d’informations.
Les écarts constatés, seront consignés dans un rapport avec clichés de situation qui vous sera remis après analyse.
Le vendeur d’un immeuble à construire ne peut être déchargé, ni avant la réception des travaux, ni avant l’expiration d’un délai d’un mois après la prise de possession par l’acquéreur.Des vices de construction ou des défauts de conformité alors apparents. Il n’y aura pas lieu à résolution du contrat ou à diminution du prix si le vendeur s’oblige à réparer
D’ordre générale et non exhaustif les points vérifiés sont les suivants :
Éventuels travaux modificatifs acquéreurs
Le bien relativement au contrat, plan, règles de l’art, normes
Surface au regard des plans annexés à la vente (échantillonnage).
L’expert VEFA peut également vous assister à la livraison des parties communes.
Les tarifs des assistances à livraison en VEFA
Le cabinet ne possède pas de prix unique pour ce type de prestations. Un tarif personnalisé vous sera indiqué en fonction du type d’appartement (ou maison), surface et position géographique.
Des prix de groupe peuvent être envisagés si les expertises se font à la suite (ce qui sous-entend la venue après la remise des clés) pour pouvoir établir un planning d’intervention et optimisation.
Le secteur du bâtiment en quête de main-d’œuvre qualifiée, c’est une certitude, le bâtiment est un secteur en plein bouleversement, et ce, pour plusieurs raisons. D’une part, par son manque accru de collaborateurs et, d’autre part, par la pénurie de matériaux engendrée par les dernières crises sanitaire et géopolitique.
Le bâtiment connaît une pénurie de main-d’œuvre historique
Après le secteur de la santé et de la restauration, le bâtiment est le nouveau secteur le plus touché par la pénurie de main-d’œuvre.
Pourtant, ce ne sont pas les chantiers qui manquent. Les chefs d’entreprise sont même submergés de demandes mais ils rencontrent également d’importantes difficultés de recrutement pour répondre à ces demandes. Les entreprises n’envisagent pas des projets à plus grande ampleur, ce qui est particulièrement problématique pour les TPE et PME qui ont sérieusement besoin de projets d’envergure. Marc PÉROLS fondateur du cabinet EXBA, expert en bâtiment et malfaçons, l’explique : « Les entreprises du BTP sont parfois obligées de refuser des chantiers en raison d’un manque de personnel, bien formé et donc opérationnel. C’est vraiment une situation difficile à vivre. Faire appel à des sous-traitants avec une main d’œuvre non qualifiée peut entraîner des malfaçons et des fissures. Si les règles de l’art ne sont pas respectées, les dossiers en expertise s’accumulent. Je constate une hausse des demandes depuis quelques mois ».
Pour pallier au manque de personnel et continuer d’assurer la réalisation des chantiers en temps et en heure, les entreprises n’ont d’autres choix qu’augmenter le volume horaire de leurs salariés. Certaines équipes travaillent ainsi 70 heures par semaine et parfois même le week-end.
Les bons employés sont donc précieux. Pour les conserver, les entreprises n’hésitent pas à augmenter les salaires et à adapter les heures de travail.
Plusieurs raisons expliquent l’absence de candidats :
Manque de reconnaissance du secteur ;
Manque d’accompagnement des banques pour les petites entreprises (frais importants pour recruter) ;
Population vieillissante (nombreux départs en retraite non remplacés) ;
Faible intérêt pour les métiers de la construction et du bâtiment (métier manuel, conditions de travail difficiles et pénibilité physique) ;
La pandémie a généré moins d’immigration pendant deux ans. Or, l’immigration représente une source importante de main-d’œuvre pour le secteur du bâtiment.
Les jeunes, un public à cibler pour pallier la pénurie de main-d’œuvre ?
Redynamiser le secteur du bâtiment et particulièrement le recrutement devient crucial pour garantir l’avenir des entreprises du secteur. Pour cela, il est important de cibler les jeunes car, bien que l’immigration soit une source importante de main-d’œuvre, il faut aussi miser sur la main-d’œuvre hexagonale.
Mais comment intéresser les jeunes au secteur du bâtiment ? Plusieurs solutions sont possibles et complémentaires.
Dans un premier temps, il serait pertinent que le gouvernement s’implique dans la reconnaissance du secteur du bâtiment comme il le fait pour d’autres secteurs, comme l’armée par exemple, à travers des spots TV et radio. Il faudrait également faire évoluer les mentalités en valorisant les filières professionnelles et l’apprentissage.
De même, les entreprises pourraient, si elles le peuvent, proposer d’autres avantages à leurs salariés et apprentis. Bien que les salaires aient déjà progressé pour atteindre presque le niveau du SMIC pour un apprenti aujourd’hui, d’autres avantages pour pallier les inconvénients du secteur pourraient être proposés. Par exemple, il pourrait être offert aux salariés des moments de détente pour atténuer les conditions de travail difficiles. Les employeurs pourraient aménager les horaires de travail en commençant et en finissant plus tôt lors des fortes chaleurs de l’été, ou encore en réduisant le nombre d’heures travaillées pendant les périodes difficiles comme l’hiver ou l’été et en augmentant celles-ci sur les périodes de mi-saison (automne et printemps).
La main-d’œuvre n’est pas la seule à manquer dans le secteur du bâtiment
Outre la pénurie de main-d’œuvre, le secteur doit aussi faire face à une pénurie de matériaux.
La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont engendré d’importants problèmes de fabrication et d’approvisionnement. Les entreprises doivent donc temporiser et faire face aux problématiques de transports, à la pénurie de marchandises et aux coûts en hausse.
Ces crises ont effectivement engendré non seulement des délais de livraison à rallonge mais aussi des hausses tarifaires pour la majorité des matériaux utilisés dans la construction. L’acier et la ferraille ont vu leur prix grimper de 35 à 45% entre janvier et mars 2022, le prix de la brique a progressé de 25% en mai et le cuivre a, quant à lui, pris 48%. Selon Christopher Guérin, directeur général, de Nexans, la pénurie de cuivre est d’ailleurs écrite. C’est le résultat d’une carence globale de planification stratégique. Pourtant, les besoins sont immenses : les pays matures font face au nécessaire renouvellement de leurs infrastructures électriques – génération et réseaux – et au grand basculement des énergies fossiles vers les renouvelables. Les pays émergents sont, au même moment, engagés dans une phase d’équipement très rapide. Les tensions vont s’accentuer, le prix ne risquent pas de baisser à moyen terme.
La difficulté pour les professionnels du bâtiment sera donc d’établir des devis puisqu’une fois le devis signé, il est difficile de faire marche arrière. Les entreprises n’auront d’autres choix que de rogner leur marge ou de réduire la validité de leurs devis. Dans certains secteurs, un devis est valable une journée, voire une heure. Au-delà, il doit être corrigé.
Cela n’empêche pas les abus, bien évidemment, notamment dans le bois. L’export a vidé le stock, ce qui fait que les prix ont été multipliés par 3 cette année sur certaines matières.
Selon certains experts, la situation devrait s’améliorer dans les prochains mois. Pour d’autres, la remontée des taux d’usure de la BCE risque de faire dérailler le secteur immobilier, ce qui aura des répercussions dans le BTP. À court, moyen et long terme, le secteur fait face à de véritables menaces qui ne vont pas s’apaiser si une boucle prix-salaire s’immisce dans l’inflation actuelle.
https://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2022/11/batiment-mo.jpg8001200Helder ALVEShttps://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2020/11/expertenbatiment_orange.pngHelder ALVES2022-11-17 23:11:452023-02-08 13:00:44Le secteur du bâtiment en quête de main-d’œuvre qualifiée
Ha ! les travaux d’intérieur, avec l’arrivée des beaux jours peut vous venir l’envie de relooker votre lieux de vie.
Vous êtes lassé de votre déco actuelle, relooker votre intérieur, changer d’endroit sans changer d’adresse.
Les travaux d’intérieur sont variés (peinture, carrelage, parquet, cloison, plâtre…),
Les travaux d’aménagement ou réaménagement intérieurs sont classés parmi les travaux dits de ‘’second œuvre’’. Ces travaux n’interagissent pas sur la structure de l’immeuble et sont dissociable du bâti.
Bien que ces travaux ne fassent pas partie des travaux dits ‘’structurels’’ le maître d’ouvrage doit cependant bien observer certaines précautions, notamment contractuelles et juridiques.
Il est primordial de bien se renseigner sur l’entreprise avec laquelle on compte contracter, vérifier ses qualifications, demander des références, et surtout les attestations d’assurances de responsabilité civile. Nous rappelons que les délais de rétractations doivent être respectés pour tout contrat signé hors établissement et rentrant dans le cadre de la ‘’ Loi consommation, vente hors établissement’’.
Réaliser les travaux d’intérieur, plusieurs solutions s’offrent à vous :
Vous faites tout vous-même
Vous vous faites assister par un décorateur d’intérieur
Vous refaites la déco du sol au plafond, la peinture dans tous ses éclats !
Ces travaux sont de moindre ampleur, bien que salissants lors des mises en œuvre. Le plus souvent cela consiste en une révision générale des états de surfaces et remise en enduit / peinture. Il est important au stade du devis de bien qualifier le niveau de finition attendue afin d’éviter tous litiges à la livraison. Nous rappelons qu’il existe plusieurs types de niveau de finition au regard du DTU peinture (A ou B), il est important de bien le spécifier au contrat (devis). Le choix de la qualité et aspect final de la peinture sont également importants, tout ne se vaut pas, et le rendu s’en fera sentir.
Les travaux d’intérieur : vous remplacez vos revêtements de sols, la modernité au rendez-vous !
C’est le moment de bien définir vos choix, l’aspect du revêtement, la sensation de contact, la facilité d’entretien, la résistance du revêtement, l’harmonie d’ensemble ……Tous ces facteurs seront à prendre en compte en fonction lors du choix des revêtements en fonction du type de bâtiment, le type de pièce, la fréquence de passage, l’exposition. Bien qu’aujourd’hui le choix des revêtements soient quasi infinis car l’on trouve tous types de matières et pour tous les goûts, il faut cependant que le revêtement soit adapté à l’usage attendu.
Il existe des classifications pour les revêtements de sols, aussi bien pour les revêtements en bois que céramiques ou PVC. Tout ne s’installe pas n’importe où, votre professionnel saura vous conseiller au mieux en fonction des besoins et de la destination des revêtements.
Les travaux d’intérieur : vous modifiez les cloisonnements intérieurs
Ce type de travaux revêt de suite une plus grande ampleur de mise en œuvre. Car si vous remodelez votre intérieur par une redistribution des cloisons, cela induira forcément des travaux complémentaires. Refaire la distribution intérieure nécessitera forcément des modifications au droit de l’installation électrique, peut être de plomberie et chauffage, revêtements de sols, portes de distribution, isolation. L’intervention d’un architecte sera nécessaire afin de réaliser un projet.
In fine :
La créativité n’ayant de limites que l’imagination, laissez parler vos envies. Pour que votre projet passe de l’ombre à la lumière et se matérialise par l’intermédiaire des mains de l’artisan sans encombres, il faut pour cela bien définir le projet en amont de façon clair et détaillée avant de se lancer.
Société d’assainissement expert en inspection vidéo pour vérifier les canalisations intervention en île-de-France
Généralité
Cette technique moderne non destructive répond à de nombreuses problématiques liées aux réseaux d’alimentation et d’assainissement. Les réseaux peuvent rencontrer diverses anomalies ou désordres de fonctionnement tout au long de leur existence, bouchons, fissures, pente non conforme, perforations, écrasements, etc…. Que ce soit pour rechercher un défaut de la canalisation en enterré ou en aérien, où pour une vérification d’entretien, la vidéo-inspection répond à cette attente.
Cette technique peut répondre à la majorité des demandes et des réseaux :
Enterrés
Hors sol
Privatifs ou collectifs
Chez les particuliers
Gaines et fourreaux
Eau potable / eaux usées / et autres liquides ou gaz
Travaux neufs ou anciens / entretiens des réseaux / réparations
Tracé et repérage des réseaux souterrains
Mesurage et relevés des pentes
Désordres
Sinistres
Le principe
Le principe de la vidéo inspection consiste à explorer l’intérieur de la canalisation au travers d’une caméra afin d’obtenir des clichés ou des vidéos exploitables. La prise de clichés ou vidéo est optimale car la tête de la caméra est dotée d’un éclairage surpuissant afin de fournir des images claires et facilement interprétables. Les têtes des différentes caméras peuvent s’adapter à divers diamètres en fonction des canalisations à explorer et de leurs spécificités techniques. Ce procédé non destructif et de pointe permet des vérifications précises, ce qui revient beaucoup moins couteux et beaucoup plus efficace que toute autre méthode de recherche. De plus, en fin d’inspection, un rapport détaillé est fourni ce qui permet d’archiver ou pour tout travail d’étude ou de suivi.
Inspection vidéo des canalisations pour qui ?
Tout le monde peut demander une intervention pour une vidéo inspection. Ce procédé moderne est devenu courant que ce soit dans le monde du contrôle, de la réparation ou de l’entretien.
Professionnels du bâtiment et de la construction
Architectes
Syndics
Bureaux d’études
Experts en bâtiment et experts d’assurances
Gestionnaires de patrimoines ou concessions
Particuliers
Experts techniques et judiciaires
Services de maintenance et entretien
Services d’urbanismes et collectivités
Inspection vidéo des canalisations pourquoi ?
Les raisons sont nombreuses, mais avant tout, cette solution est d’une précision sans pareil et donne des résultats efficaces. Ce qui évite des recherches hasardeuses et de la perte de temps. Son efficacité et maximale avec son rendu télévisé. Cette méthode peut réduire considérablement les coûts d’entretien des réseaux.
Les réseaux
Que ce soit dans le milieu industriel, le milieu tertiaire, public ou domestique. Une fuite sur un réseau peut engendrer de fâcheuses répercutions et conséquences. Notamment sur les réseaux d’eau potable par des pertes et des consommations à la hausse. Pour avoir un aperçu, il faut savoir que le taux de fuite, c’est-à-dire le rapport entre volume d’eau introduit dans le réseau de distribution et le volume d’eau consommé, est de l’ordre de 20% en France, ce qui n’est pas négligeable.
Des fuites dans les canalisations (alimentation ou assainissement) peuvent également engendrer d’autres désordres dans les bâtiments et maisons d’habitation.
Les fuites sur les réseaux enterrés peuvent générer des désordres structurels. Ces fuites peuvent engendrer des affouillements sous les bâtiments créant ainsi des désordres au droit des fondations. Les désordres peuvent varier selon la nature des sols, et principalement dans les sols sableux ou argileux sensibles au RGA (retrait gonflement des argiles). Suivant la nature des murs, les fuites peuvent également générer des remontées capillaires dans les murs des locaux.
In fine
La vidéo inspection est une méthode moderne incontournable pour l’inspection des réseaux. Sa précision et son rendu d’exécution sur toutes longueurs, tous diamètres et tous types de canalisations séduit tous les acteurs de la construction, de la maintenance et de la réparation. Les compagnies d’assurance font également très souvent appel à ce procédé pour tous levers de doutes ou recherche de fuite. La vidéo-inspection peut répondre aussi bien pour la canalisation chez le particulier que pour les réseaux beaucoup plus complexes.
https://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2020/11/expertenbatiment_orange.png00Helder ALVEShttps://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2020/11/expertenbatiment_orange.pngHelder ALVES2021-10-28 18:26:472022-08-22 16:35:56VIDÉO INSPECTION DES CANALISATIONS EN ÎLE de FRANCE
Comment bien réussir son chantier de rénovation, cette question reste très large en termes de réponses possibles. Pour réaliser un chantier de la meilleure façon possible et satisfaire ses clients, il convient de respecter quelques règles simples. Découvrons ensemble les 3 étapes indispensables pour assurer la réussite de votre chantier !
Définir un calendrier pour ses travaux de rénovation
La première étape clé est de mettre en place un calendrier afin d’assurer le suivi de votre chantier. Pour le réaliser, il va falloir prendre compte de nombreuses problématiques à l’instar des difficultés du chantier, du temps nécessaire pour le réaliser ou encore des ressources humaines et du budget que vous avez à disposition. Pensez également à vous laisser une marge de manœuvre pour anticiper d’éventuels retard, cela vous évitera d’avoir des remarques de vos collaborateurs et de vos clients.
Affecter des ressources humaines et matérielles
Une fois que votre calendrier sera clairement défini, il faudra penser à recruter des ressources humaines pour réaliser votre chantier. Il faudra également acheter le matériel nécessaire et prévoir un lieu de stockage pour stocker ce matériel au sein du chantier. Enfin, pensez à prévoir un parking pour que les véhicules puissent se garer.
Tous ces éléments seront définis en fonction du budget de votre client, il faudra donc toujours garder à l’esprit cela en affectant vos ressources humaines et matérielles. Vous devez respecter le budget de votre client pour assurer sa satisfaction ainsi que la rentabilité du chantier !
Il est également indispensable d’assurer la sécurité des personnes présentes. Afin d’augmenter la sécurité sur les chantiers, de nombreuses initiatives voient le jour.
Parmi les plus récentes et innovantes du marché, nous pouvons citer le feu de chantier tricolore Millenium de Lacroix City. Il s’agit d’une solution de signalisation lumineuse temporaire optimale pour l’aménagement de la circulation sur une zone de chantier. Ce feu de chantier a été entièrement pensé pour faciliter la mise en place de vos chantiers tout en sécurisant les agents et les usagers. « Avec cette nouvelle génération de feux temporaires Millenium, nous avons voulu aller plus loin en garantissant aux agents présents sur le terrain une gestion simplifiée et sécurisée de leurs chantiers tout en optimisant la gestion des flux grâce à la version Smart Millenium. » déclare Adrien Thebault, chef de produit chez LACROIX City.
Comment bien réussir son chantier de rénovation: assurer un bon suivi des travaux de rénovation
Sans suivi, il est clairement impossible de réussir correctement la livraison de vos travaux. Il va donc falloir assurer un suivi administratif de votre chantier et faire suivre les informations au bon moment à chaque partie concernée (chefs de travaux, client, agents de sécurités etc.). Cela passe notamment par la transmission des photos du chantier, des bons de livraison, des factures fournisseurs, des acomptes clients, des horaires du chantier ou encore des arrêts maladie. Rare sont les chantiers qui ne rencontrent pas d’imprévus…
Vous devrez donc vous rendre disponible et être réactif en cas de problèmes. Pour cela, n’hésitez-pas à planifier des réunions de chantiers régulièrement afin de recadrer les choses si nécessaire.
Comment trouver des chantiers de rénovation ?
Maintenant que vous avez toutes les clés pour réussir votre chantier, vous vous demandez peut-être comment les trouver ? Afin de vous aider dans vos démarches, de nombreux portails d’appels d’offres publics comme France Marchés existent. Ces portails recensent les appels d’offres issues de la presse quotidienne régionale dans de nombreux domaines et vous permettent donc d’accéder à de nouvelles opportunités pour votre business, notamment dans le BTP et les chantiers.
En cas de complications pendant le déroulement des travaux
Vous pouvez faire appel à un expert en bâtiment pour organisation d’une expertise amiable et permettre une reprise dans les meilleures conditions.
https://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2021/05/chantier-lacroix.jpg5931200Helder ALVEShttps://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2020/11/expertenbatiment_orange.pngHelder ALVES2021-04-30 18:07:252023-02-08 12:44:39Comment bien réussir son chantier de rénovation ?
Professionnel du bâtiment, la garantie décennale vous couvre durant les 10 ans qui suivent la réception d’un de vos chantiers. Mais connaissez-vous bien cette assurance ? Dans quel cas et comment la faire jouer ? Petit focus bien utile pour tout savoir sur la garantie décennale.
[ad_2]
Reconfinement : les experts du Bâtiment se mobilisent pour poursuivre
Notre cabinet d’expertises en bâtiment maintient ses activités d’expertises et assistance en ces périodes troublées. La conjoncture est difficile, mais les dossiers continuent à être traités dans le respect stricte des mesures sanitaires pour assurer la sécurité de chacun.
Reconfinement et expertises bâtiment : Les experts en bâtiment maintiennent leurs activités en cette période de pandémie.
L’activité du BTP ne peut pas s’arrêter ! Le contexte économique est trop tendu pour les entreprises et c’est sans compter sur les répercussions psychologiques et autres troubles psychiques.
Face à la reprise de l’épidémie de Covid, un nouveau confinement est entré en vigueur en France, plusieurs mois après un premier épisode de ce type au printemps. Ce nouveau confinement est plus souple que le premier. Le but étant de maintenir une activité économique essentielle.
Les experts du bâtiment maintiennent leurs activités
Face à ce nouveau confinement, les experts en bâtiments s’efforcent de suivent la dynamique de la corporation du BTP. Soit, continuer les missions tout en respectant scrupuleusement les restrictions et protections sanitaires y compris de déplacements. Les missions d’expertises ne sont pas exclusivement liées au monde de la construction, l’expert peut intervenir dans bien d’autres contextes. Malheureusement et malgré la pandémie, les désordres, sinistres et autres griefs continuent à apparaître. D’après nos observations, les expertises judiciaires sont maintenues ainsi que les expertises contradictoires d’assurances ou autres, livraison VEFA, réception CMI ……
L’espoir, la prudence et la bienveillance, des moteurs pour continuer à avancer
Reconfinement et expertises bâtiment :
Nous espérons que les restrictions ne se durcissent pas dans les jours ou semaines à venir, car beaucoup d’entreprises (et commerçants) n’y survivraient pas. Devant cette vague épidémique, nous devons faire attention les uns aux autres, nous protéger les uns les autres. Cela passe, en première approche par le respect et l’application des règles de protections annoncées à minima par le gouvernement. Nous estimons que, l’expert, de par son statut, est déjà soumis à des règles fondamentales de déontologie, de diligence et de bienveillance. Ces règles sanitaires viennent donc, de fait, s’insérer de façon incontestable dans le déroulement des expertises en bâtiment. Ce cas de force majeure, sans précédent, nous oblige à redoubler de vigilance, maintenir l’unité et faire face ensemble pour entrevoir des jours meilleurs.
Inquiétude des agences immobilières syndics et copropriétés
À ce titre, les principales fédérations d’agents immobiliers et de syndics ont aussi assuré qu’elles feraient le maximum, mais leur situation est plus complexe. Les visites de logement vont être interdites et les copropriétés ne pourront tenir leurs assemblées générales.
Les DTU et l’application dans les marchés de travaux
Le DTU (document technique unifié, établi par la commission générale de normalisation du bâtiment)
UN DTU (OU NF DTU) C’EST QUOI ET POURQUOI ?
DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIÉS
Créé en 1958, le Groupe de coordination des textes techniques dans la construction a pour mission d’établir des « Documents techniques unifiés » (DTU). Ce groupe (1) a fonctionné jusqu’à la mi – 1990, le CSTB en assurant le secrétariat.
L’activité du groupe s’applique exclusivement aux questions relatives au Bâtiment. Cette activité vise à établir en commun les textes techniques se rapportant aux ouvrages traditionnels de bâtiment, afin que ces textes soient utilisés sans discussion par tous et puissent être utilisables par tous.
LES DTU SONT PRINCIPALEMENT
Des Cahiers des clauses techniquesqui indiquent les conditions techniques que doivent respecter les entrepreneurs pour le choix et la mise en œuvre des matériaux dans l’exécution des travaux des différents corps d’état.
Des Règles de calculqui permettent de dimensionner les ouvrages en fonction des conditions d’exploitation.
Les Règles des clauses spécialesqui accompagnent les Cahiers des clauses techniques et, qui précisent la consistance des travaux du corps d’état considéré et les obligations de l’entrepreneur par rapport aux corps d’état voisins.
On trouve aussi des Prescriptionsayant valeur de Cahiers des clauses techniques, qui se rapportent à des techniques particulières, et des Mémentos.
Nota * Les DTU ne font pas partie du code civil, ce ne sont pas des lois au sens propre du terme (mais des normes de la construction). Normaliser ou codifier revient à unifier des méthodes de réalisations ou calculs (Eurocodes). Tous ces documents sont des référentiels qui permettent aux professionnels de s’y référer et également d’évoluer au fur et à mesure que ces documents évoluent. La sinistralité dans la construction est surveillée et recensée, ces documents prennent tout cela en compte dans leurs mises à jour. Le domaine de la construction évolue, des nouvelles techniques et produits voient sans cesse le jour, il est normal et bienveillant que tout cela soit encadré.
UN PEU D’HISTOIRE
La publication des DTU est faite régulièrement dans les Cahiers du CSTB, la version publiée est considérée comme texte authentique.
En juin 1990, le Groupe DTU a décidé que les documents qu’il produisait devraient avoir statut de norme. Cela est apparu nécessaire pour en permettre une utilisation plus large au sein de la Communauté européenne. Pour ce faire, le groupe s’est transformé en Commission générale de normalisation du bâtiment-DTU en élargissant sa composition (2). Son secrétariat est toujours assuré par le CSTB, mais elle s’est dotée d’un délégué Général, chargé de la représenter.
Les DTU existent depuis 1958, il y a à ce jour plus de x documents techniques unifiés classés selon x domaines d’usage. Depuis 1993 les DTU sont progressivement transformés en normes (NF DTU), tous les DTU ne sont pas des normes.
Durant la période de transition cohabitent :
– DesDTU sans statut de normes
– DesNF DTU avec le statut de normes
– DesXP DTU avec le statut de normes expérimentales
– DesFD DTU avec le statut de fascicule de documentation. –
Les normes NF DTU peuvent se composer des documents suivants :
– Des cahiers de clauses techniques (CCT) qui définissent les actions à réaliser pour construire l’ouvrage
– Des cahiers des critères généraux de choix des matériaux (CGM) qui définissent les caractéristiques nécessaires des matériaux pour réaliser l’ouvrage.
– Des cahiers des clauses spéciales (CCS) qui définissent les limites des prestations et obligations envers les autres corps de métier et les conditions de règlement de différent.
– Des mémentos divers concernant des conditions spécifiques de calculs, de sécurité.
LE DOMAINE TRADITIONNEL
Relèvent de ce domaine les travaux réalisés selon :
– Les règles de l’art: il s’agit de pratiques éprouvées de longue date, parfois même non codifiées, qui régissent le savoir-faire d’une profession. (les règles de l’art ne doivent pas rentrer en contradiction, voir s’opposer aux normes).
– Les normes: éditées par l’AFNOR, elles définissent les performances des produits et matériaux. Parallèlement à ces normes « produits », il existe des normes de conception, des normes d’essais et des normes d’exécution.
– Les DTU : documents Techniques Unifiés (ou NF DTU) : normes françaises homologuées, dans un contexte européen). Ils traitent des conditions de mise en œuvre des produits traditionnels. Ils codifient les règles de l’art, et peuvent être révisés en fonction des évolutions des techniques. Ils sont gérés par la Commission générale de normalisation du bâtiment.
– Les règles professionnelles : elles sont rédigées par les organisations professionnelles représentatives et constituent, parfois, le stade préparatoire à l’élaboration ou à la révision d’un DTU.
– Le Pass’Innovation : c’est une procédure d’évaluation technique des innovations initiée au CSTB pour répondre au besoin de rapidité ressenti dans l’intégration en France des solutions techniques méritant un développement urgent, notamment celles contribuant aux orientations données par le Grenelle de l’Environnement. Cette procédure d’évaluation s’adresse principalement aux techniques bénéficiant déjà d’un retour d’expérience réussi ou d’une évaluation étrangère favorable d’aptitude à l’emploi.
– L‘évaluation Technique Européenne (ETE) : elle a été mise en place par le Règlement Produits de Construction (règlement (UE) n°305/2011). L‘ETE succède progressivement aux Agréments Techniques Européens (ATE). L‘ETE est délivrée par un organisme d’évaluation technique, à la demande d’un fabricant, sur la base d’un document d’évaluation européen élaboré en amont. Il s’agit d’une démarche volontaire, nécessaire pour établir une déclaration de performance. Et apposer le marquage CE sur un produit non couvert ou non totalement couvert par une norme européenne harmonisée.
– Les recommandations professionnelles «Règles de l’art grenelle de l’environnement 2012» (RAGE) : ce sont des documents techniques de référence permettant, dans l’objectif d’améliorer la performance énergétique du bâtiment, d’alimenter la révision d’un NF DTU en vigueur voire d’en créer un qui n’existe pas.La prévention des risques techniques : la Commission Prévention Produit (C2P) a été créée, en 1998, à l’initiative de l’Agence Qualité Construction (AQC) avec une mission de prévention des sinistres liés aux produits et aux procédés ainsi qu’aux textes qui régissent leur mise en œuvre. Dans ce cadre, la C2P décide de la mise en observation de familles de produits présentant un taux de sinistralité élevé ou un risque potentiel de sinistres graves ou répétitifs (SYCODÉS). Bien que les différents produits mis en observation ne soient pas mentionnés nominativement dans les listes précitées, la description des familles est suffisamment précise pour que les constructeurs puissent identifier les produits concernés.
APPLICATION DES DTU ET DES NORMES / DTU AUX MARCHÉS DE TRAVAUX DU BÂTIMENT
1. Marchés privés de travaux: En principe, les DTU ne peuvent être imposés que par voie contractuelle, c’est-à-dire seulement s’ils sont visés par les documents du marché. Cependant, la norme NF P 03-001* à laquelle se réfère la quasi-totalité des marchés privés de bâtiment précise que « sauf dérogation portée par les documents particuliers du marché, l’exécution des travaux traditionnels est soumise aux dispositions des Cahiers des clauses techniques, Règles de calcul et prescriptions provisoires ou techniques isolées ayant valeur de Cahiers des clauses techniques DTU existants ». Il y est également dit que les fournitures doivent répondre aux spécifications des normes françaises existantes.
On notera aussi que, le plus fréquemment (voir constamment), que les expertises judiciaires sont rendues par référence à ces documents (sur le plan technique).
*Norme NF P03-001 : applicable aux travaux de bâtiment faisant l’objet de marchés privés.
2. Marchés publics de travaux:
a) Casdes DTUnon transformés en Normes (en situation provisoire)
Ils sont imposés par voie réglementaire.
Cahiers des clauses techniques et Règles de calcul : En application des dispositions du Code des marchés publics, a été institué par décret un Cahier des clauses techniques générales (CCTG) applicables aux marchés publics de travaux. Il est composé de nombreux fascicules.
b) Cas des Normes / DTU
Le décret du 26 janvier 1984 a rendu obligatoire l’application des normes dans les marchés publics. Cela a été précisé par la circulaire du 4 juillet 1986. Cette obligation a été adoptée par le décret du 18 juillet 1990 modifiant le décret du 26 janvier 1984 et la circulaire du 13 février 1991 (dite circulaire Rocard). Cette dernière définit, en particulier, les cinq cas possibles de dérogation.
AVANT-PROPOS COMMUN À TOUS LES DTU
(source) texte copié des préfaces communes des documents techniques unifiés DTU
Un DTU constitue un Cahier des Clauses Techniques types applicables contractuellement à des marchés de travaux de bâtiment. Le marché de travaux doit, en fonction des particularités de chaque projet, définir dans ses documents particuliers, l’ensemble des dispositions nécessaires qui ne sont pas définies dans les DTU ou celles que les contractants estiment pertinent d’inclure en complément ou en dérogation de ce qui est spécifié dans les DTU. En particulier, les DTU ne sont généralement pas en mesure de proposer des dispositions techniques pour la réalisation de travaux sur des bâtiments construits avec des techniques anciennes. L’établissement des clauses techniques pour les marchés de ce type relève d’une réflexion des acteurs responsables de la conception et de l’exécution des ouvrages, basée, lorsque cela s’avère pertinent, sur le contenu des DTU, mais aussi sur l’ensemble des connaissances acquises par la pratique de ces techniques anciennes. Les DTU se réfèrent, pour la réalisation des travaux, à des produits ou procédés de construction, dont l’aptitude à satisfaire aux dispositions techniques des DTU est reconnue par l’expérience. Lorsque le présent document se réfère à cet effet à un Avis Technique ou à un Document Technique d’Application, ou à une certification de produit, le titulaire du marché pourra proposer au maître d’ouvrage des produits qui bénéficient de modes de preuve en vigueur dans d’autres États Membres de l’Espace Économique Européen, qu’il estime équivalents et qui sont attestés par des organismes accrédités par des organismes signataires des accords dits « E. A. », ou à défaut fournissant la preuve de leur conformité à la norme EN 45011. Le titulaire du marché devra alors apporter au maître d’ouvrage les éléments de preuve qui sont nécessaires à l’appréciation de l’équivalence. L’acceptation par le maître d’ouvrage d’une telle équivalence est définie par le Cahier des Clauses Spéciales du présent DTU.
Notre conclusion et synthèse d’après les écrits ci-dessus: les DTU seraient la synthétisation des règles de l’art et de ce qui se fait communément dans la profession pour un résultat optimal et pérenne des ouvrages.
Application de LA LOI
• (extrait) Civ. 3e, 19 juin 2007, n° 06-14.980, RDI 2007. 325, obs. G. Leguay
• Vu les articles L. 241-1, L. 243-8 et A. 243-1 du code des assurances ;
• Attendu que toute personne physique ou morale, dont la responsabilité peut être engagée sur le fondement de la présomption établie par les articles 1792 et suivants du code civil à propos des travaux de bâtiment, doit être couverte par une assurance ; que tout contrat d’assurance souscrit par une personne assujettie à l’obligation d’assurance est, nonobstant toute clause contraire, réputé comporter des garanties au moins équivalentes à celles figurant dans les clauses types prévues par l’article A. 243-1 du code des assurances ;
•Attendu que pour écarter la garantie de la SMABTP,l’arrêt retient quel’attestation d’assurance délivrée par l’assureur mentionne que le contrat garantit les conséquences de la responsabilité incombant au sociétaire pour les travaux de technique courante réalisés avec des matériaux et suivants des modes de construction auxquels il est fait référence dans les documents techniques unifiés ou les normes françaises homologuées ou plus généralement avec des matériaux et suivant des modes de construction traditionnels ou selon des procédés ayant fait l’objet d’un avis technique accepté par l’association des assureurs de la construction et que les travaux réalisés par M. Y… ne correspondent pas à des travaux de technique courante ;
(extrait du document officiel) Qu’en statuant ainsi, alors que la clause qui avait pour conséquence d’exclure de la garantie certains travaux de bâtiment réalisés par M. Y… dans l’exercice de son activité d’entrepreneur faisait échec aux règles d’ordre public relatives à l’étendue de l’assurance de responsabilité obligatoire en matière de construction et devait, par suite, être réputée non écrite, la cour d’appel a violé les textes susvisés;
(C.Civ. Art. 6 « On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l’ordre public et les bonnes mœurs »)
CASSE ET ANNULE,
• Ce n’est là que l’illustration d’une jurisprudence constante depuis 2003[1]
• La seule sanction applicable est celle qui résulterait de l’aggravation de risque, au sens où l’entend le Code des Assurances et la jurisprudence.[2]
• Cela suppose donc que l’assureur puisse apporter la preuve de l’existence d’une réponse apportée par l’assuré à une question préalablement posée sur le sujet par l’assureur et la caducité de cette réponse sur la base des techniques mises en œuvre sur le chantier objet du sinistre. •Les stipulations des polices aux termes desquelles les assurés déclarent mettre en œuvre uniquement des techniques courantes, ne constituent pas des déclarations de risque en elles-mêmes si elles ne sont pas la transcription d’une réponse à une question posée par l’assureur ou ne procèdent pas d’une affirmation de l’assuré ou de son courtier lors de la présentation du risque.
• [1] Civ. 3e, 9 juill. 2003, n° 02-10.270, RDI 2003. 543, obs. P. Dessuet, Bull. civ. III, n° 144; Construction.-Urb. 2003. Comm. 250 et 272 – Civ. 3e, 9 juin 2004, n° 02-20.292, RDI 2004. 448, obs. H. Périnet-Marquet ; ibid. 449, obs. P. Malinvaud ; ibid. 452, obs. P. Malinvaud •[2] Cass Civ 3ème 17 avril 2013 N° de pourvoi: 12-14409 Obs P Dessuet RDI 2013 p 338 et Note A Pelissier RGDA 2013 p 859
EXEMPLE : CAS D’UN JUGEMENT (CCMI)
(extrait d’un blog)
« Mon avocat s’est fondé sur le non-respect du DTU » Mon contrat UNCMI prévoit à l’article 1.3 que l’ouvrage doit respecter les règles de l’art…. (On fait référence implicitement au DTU) Toutefois, le TGI précise qu’ en matière de marché privés, le DTU ne s’impose aux parties à l’acte de construction que s’il est contractualisé, c’est à dire si la norme exigée est précisée dans le marché de travaux (cass, civ .3 27 février 2001). A défaut le non-respect du DTU ne constitue pas une non-conformité et un manquement aux obligations contractuelles du constructeur, que ce soit dans le cadre de la garantie de parfait achèvement ou de la responsabilité contractuelle de droit commun, dès lors que celle-ci n’est pas la cause de désordres régulièrement constatés. Or la notice descriptive concernant les planchers ne donne aucune précision concernant la conformité à d’éventuelles règles spécifiques du DTU. »
D’après le résultat du jugement, nous pourrions en tirer deux principes (porté à l’appréciation des lecteurs et de chacun) : 1) Principe incontestable : Pour un contrat de construction avec un particulier, les DTU ne sont pas applicables si le contrat ne les vise pas, »cependant le constructeur reste tenu du respect des règles de l’art » C’est la décision de la cour, citée ci-dessus. ?? 2) Principe contestable à mon sens, l’interprétation restrictive faite par le juge du premier degré, qui regarde exclusivement la notice descriptive pour savoir si le constructeur s’engage à respecter la norme pour réaliser de tels ou tels travaux. (car les DTU ne sont pas cités pour chaque ouvrage du CCMI)
Par conséquent, le juge retient une interprétation strict en se contentant d’analyser exclusivement la notice descriptive pour tels ou tels travaux objet d’un litige. Le juge se réfère à des lois (juge 1er degré), donc au contractuel.
Questions qui aident à la réflexion et auxquelles vous pourriez essayer de répondre (nous pourrons en débattre dans un prochain article)
1/ Qu’en est il si les ouvrages ne sont pas réalisés conformément aux ‘’règles de l’art’’ mais ne présentent pas de désordre(s) matérialisé(s) ?
– Pendant les travaux ?
– Pendant la période de parfait achèvement (réception supposée sans réserves)?
– Après la période de parfait achèvement ?
2/ Si après réception et période de parfait achèvement écoulée, ouvrage non conforme au DTU, mais pas de désordres matérialisés (contractuel, droit civil), l’assurance doit-elle prendre en charge les mises aux normes ?
3/ Que penser de la phrase : l’ouvrage n’est pas conforme aux DTU mais pas aux règles de l’art ? (Phrase prononcée par un expert de justice lors d’un accédit)
Pour simplifier : il y a le droit des assurances et le droit civil qui comprends la responsabilité contractuelle. – En cas de désordre, les experts de justice s’appuient sur les normes, codes, règlementations, etc… pour engager la responsabilité. – En droit civil, on part en matière contractuelle, sur le non-respect d’une obligation. Le constructeur a une obligation de résultat. Ne pas oublier que le contrat fait force de LOI entre les parties.
‘’De l’obligation naît la responsabilité’’
LA COUVERTURE PAR L’ASSURANCE (technicité courante / non courante)
Que disent les fédérations professionnelles et les assurances de la construction ?
(EXTRAIT DOCUMENT FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT ; FFB)
Vérifier la clause de technique courante !!
Comment être sûr que les techniques mises en œuvre et les produits et matériaux que l’on utilise entrent bien dans la clause des travaux de technique courante de son contrat d’assurance ? Que faire si ce n’est pas le cas ?
Un contrat d’assurance : couvre automatiquement tout ce qui entre dans le champ de la clause de technique courante. Cette clause définit ce que l’assureur considère comme les techniques admises, dont le risque est connu grâce à un large retour d’expérience. La Fédération française des assurances a émis des recommandations pour la rédaction de ces clauses. Elle recommande ainsi de couvrir dans la clause de technique courante les travaux, produits ou procédés répondant à l’un des documents ci-dessous au jour de la passation du marché.
Pour des travaux de construction : répondre à une norme homologuée (NF DTU ou NF EN), à des règles professionnelles acceptées par la C2P ou à des recommandations professionnelles RAGE, par exemple NF DTU ou NF EN (European Norm, norme adoptée par le Comité Européen de Normalisation).
Pour des procédés ou produits, disposer : d’un agrément technique européen (ATE) en cours de validité ou d’une évaluation technique européenne (ETE) bénéficiant d’un document technique d’application (DTA), ou d’un Avis technique (ATEC), valides et non mis en observation par la C2P ;
• d’une appréciation technique d’expérimentation (ATEX) avec avis favorable.
• d’un Pass’Innovation « vert » en cours de validité.
• Les mutuelles se conforment à cette clause, voire l’élargissent en y intégrant notamment les techniques traditionnelles, c’est-à-dire les travaux réalisés avec des matériaux et des modes de construction éprouvés de longue date.
EXTRAIT D’UN DOCUMENT SMABTP (Mars 2015)
Les critères techniques de l’assurance construction : L’assurance des travaux (technique courante / non courante)
Le principe :
Les assureurs construction opèrent une distinction entre les « travaux de technique courante », normalement garantis par les contrats et les « travaux de technique non courante » (TNC), qui nécessitent une déclaration préalable. Il s’agit d’une notion contractuelle, définie aux conditions générales des polices d’assurance construction, qui ne recouvre pas obligatoirement la distinction domaine traditionnel/domaine non traditionnel. Par ailleurs, cette notion peut varier d’un assureur à l’autre. En effet, si, généralement, les travaux traditionnels(conformes aux règles de l’art, normes et DTU) sont considérés comme relevant de la technique courante, les réponses peuvent diverger en ce qui concerne les règles professionnelles, les avis techniques et, d’une façon générale, les familles de produits mises en observation par la C2P. Il convient donc de se reporter à la définition de chaque contrat et, dans le doute, d’interroger son assureur.
Notre appréciation :
Donc, être assuré d’ordre général ne suffit pas. Il faut vérifier le type de domaine concerné par les travaux. Et vérifier si l’assurance de l’entreprise couvre les ouvrages réalisés (nomenclatures de métiers). Le maître d’ouvrage doit vérifier la liste des activités couvertes par la garantie civile décennale de l’entreprise. (souvent, certaines entreprises ne vous fournissent pas la partie du document avec la liste des activités couvertes). Exemple : une entreprise peut être couverte pour la réalisation de travaux de maçonnerie, mais pas pour des travaux de couvertures ou d’étanchéité (et pourtant elle a »une décennale »).
Combien de fois nous avons entendu la réponse suivante :
»Si l’entreprise m’a remis une décennale »
d’accord, mais cette décennale couvre t’elle toutes les prestations réalisées sur votre chantier ?
Le maître d’ouvrage n’est pas l’assuré vis-à-vis de l’assurance civile décennale (au regard du contrat d’assurance). Contrairement aux contrats en DO (dommage ouvrage). Le maître d’ouvrage n’a donc pas accès aux modalités du contrat d’assurance de l’entreprise. On pourrait donc en déduire que le seul responsable ‘’du contenu des modalités du contrat d’assurance’’ est le souscripteur qui a adhéré au contrat. Le maître d’ouvrage peut être lésé si le contrat ne couvre pas les travaux exclus par des particularités du contrat, qui lui sont occultées (réalisations d’ouvrages non couverts suite à des mises en oeuvre de technicités non courantes). Il est clair, que le grand public n’a pas forcément connaissance des spécificités entre les technicités courantes et non courantes. Cependant d’après ce qui a été indiqué supra, une technicité non courante pourrait ne pas être couverte par l’assurance, ce qui pourrait porter préjudice au maître d’ouvrage en cas de sinistre.
Le consommateur est cependant protégé :
Article1162 du code civil : Dans le doute, la convention s’interprète contre celui qui a stipulé et en faveur de celui qui a contracté.
– Les clauses des contrats proposés par les professionnels aux consommateurs ou aux non-professionnels doivent être présentées et rédigées de manière claire et compréhensible. Elles s’interprètent en cas de doute dans le sens le plus favorable au consommateur ou au non professionnel.
QU’EN EST-il EN MATIÈRE DE TRAVAUX DE RÉNOVATION ?
Il y a plusieurs idées reçues qui circulent. Et maintes fois nous avons entendu lors d’expertises amiables, la phrase suivante de la part d’entrepreneurs » c’est de la rénovation, on fait comme on peut «
Questions:
1/ Le fait de faire signer une ‘’décharge’’ par le maître d’ouvrage. Stipulant que ce dernier autorise la réalisation de l’ouvrage non conformément aux règles de l’art.
(garde-corps par exemple), exonère-t-elle l’entreprise de sa responsabilité, sachant qu’elle a informé le maître d’ouvrage ? évidemment que non d’autant plus si le maître d’ouvrage et non sachant.
2/ L’entreprise doit-elle s’adapter et faire ‘’comme elle peut’’ en fonction de l’existant, ou réaliser les ouvrages conformément aux règles de l’art ?
La réponse est, on ne peut plus clair :
Lors de travaux de rénovation : Rénover = remettre à neuf, donc les règles du neuf s’applique en rénovation.
Il n’existe pas des DTU pour le neuf et d’autre DTU pour la rénovation (document technique unifiés)
CAS DE LA RÉFECTION »À L’IDENTIQUE » lors d’une prise en charge par les assurances :
Comment réagit-on lors d’une réfection à l’identique, notamment lors d’une prise en charge par les assurances?
Refaire à l’identique, ne veut pas forcément dire, refaire la même erreur en réalisant un ouvrage avec les mêmes vices initiaux, ce qui créerait un cercle vicieux.
La responsabilité de l’entreprise :
Dans quel cadre et sous quelles conditions peut-elle s’exonérer des DTU et réaliser l’ouvrage à l’identique au combien même s’il n’était pas réalisé conformément aux règles de l’art à l’initial?
Les DTU peuvent évoluer, donc, l’entreprise doit-elle réaliser la réfection de l’ouvrage conformément aux DTU en vigueur lors de la réalisation originelle ? Ou doit-elle réaliser la réfection de l’ouvrage conformément au DTU en vigueur au moment de la réfection ? ( sachant que lorsqu’un ouvrage s’incorpore dans un ouvrage ancien indissociable, la responsabilité concerne l’ensemble)
Réponse : lors de la réfection, l’entreprise réalisera les ouvrage conformément aux normes en vigueur au moment de la réalisation. ( voir supra).
Une autre question se pose : UNE NORME DOIT ELLE ÊTRE PAYANTE ?
Ce sujet maintes fois relayer porte à réflexion. Peut on exiger et obliger l’application d’une norme si cette dernière est payante et non portée à la connaissance ou lecture de tous de façon gratuite ? Sur ce sujet également, nous vous laisserons vous faire votre propre opinion.
la norme NFP 03-001 (marchés de travaux) précise que les DTU sont des références en matière de réalisation d’ouvrages.
Les DTU sont la synthétisation des règles de l’art et de ce qui se fait communément dans la profession pour un résultat optimal et pérenne des ouvrages
Le non respect des DTU et/ou prescriptions techniques lors des mise en œuvre en travaux de technicité courante, peut s’opposer à la prise en charge par l’assurance de l’entreprise (aggravation du risque). Ce qui pourrait être interprété comme une non couverture par l’assurance, des travaux exécutés.
Au regard de la responsabilité contractuelle qui engage l’entreprise vis-à-vis du maître d’ouvrage, et afin de pouvoir répondre favorablement à la couverture des travaux réalisés par l’assurance, les travaux réalisés doivent être en accord avec les DTU en vigueur au moment de la réalisation.
Dans ce contexte d’obligation contractuelle et au regard de l’obligation de la responsabilité civile décennale (car l’assurance pourrait rejeter la prise en charge en cas de non respect des normes).
DTU VS RÈGLES DE L’ART : De toute évidence, les DTU doivent être appliqués dans tous les cas ou les ouvrages concernés ont fait l’objet d’une normalisation ou de Clauses Techniques types inhérentes et applicables contractuellement à des marchés de travaux de bâtiment. Sachant, que les DTU pourraient être interprétés comme la synthétisation des règles de l’art incontestables et de ce qui se fait communément de mieux dans la profession pour un résultat optimal et pérenne des ouvrages.
Nota* ce document est une analyse strictement personnelle de l’auteur et à destination d’apporter matière à réflexion et informations et ne peut en aucun cas servir de référence. L’auteur ne peut être tenu pour responsable d’erreurs ou omissions, voir d’écrits portant à confusion. Merci aux sites et rédacteurs de sites depuis lesquels ont été tiré quelques extrais pour cet article.
https://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2019/05/543-fotolia-4350562-reseaux-sociaux.jpg6281200Helder ALVEShttps://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2020/11/expertenbatiment_orange.pngHelder ALVES2020-09-26 14:58:472022-12-23 13:00:38Les DTU et l’application dans les marchés de travaux
Faites confiance à l’expert pour vous assister lors de votre achat immobilier.
Pourquoi faire expertiser un bien avant d’acheter : la réponse la plus évidente est, pour sécuriser votre achat, mais pas que !
L’achat d’une maison ou d’un appartement est le plus souvent l’achat d’une vie pour la majorité des familles. Les capacités d’emprunt du ou des acheteurs sont à leur maximum pour pouvoir acheter le bien. Dans ce contexte tendu, on comprend bien que toute mauvaise surprise financière future peut être désastreuse. Les acheteurs achètent avec le cœur et ne sont pas forcément objectifs face aux éventuelles anomalies du bien qu’ils désirent. L’émotion, le plus souvent l’emporte sur la raison et masque toutes analyses objectives. Cela peut se comprendre car le plaisir est à son comble lors de l’achat, et le plus souvent les acheteurs ne sont pas des sachant en bâtiment.
Comment sécuriser votre achat, qui contacter ?
Justement, ce plaisir et cette joie pendant l’achat doit s’étendre au-delà et dans le temps. Et c’est là qu’intervient l’expert, pour que ce plaisir ne se transforme pas en cauchemar. L’expert vous accompagnera lors d’une visite de votre bien. Sa mission de professionnel du bâtiment, sera d’analyser pour vous le bien immobilier désiré et sous toutes ses coutures. Tout sera mis en évidence, les anomalies, les défauts, les pathologies, les désordres et les travaux à prévoir. Un cliché technique vous sera rendu en fin de mission sous forme de rapport technique général ; vous saurez ce que vous achetez. Si malgré les indications de l’expert (qui pourraient être négatives sur certains points) vous décidez de continuer la transaction, au moins vous le ferez en connaissance de cause.
Pourquoi faire expertiser un bien avant d’acheter ? Pour déceler les anomalies ou vices cachés lors d’un achat immobilier, pas si simple !
Un bâtiment et tous ses composants techniques, sont des ouvrages complexes, seul un œil averti pourrait déceler certaines anomalies. L’expert intervient en toute objectivité et pragmatisme, il n’est pas guidé par l’émotion de l’achat. L’achat dans l’ancien peut s’avérer compliqué en cas de mauvaises surprises ultérieures. La majorité des personnes se croient protégées par le recours ‘’en vices cachés’’, mais ce n’est pas si simple et tout n’est pas »vices cachés », les procédures sont longues et couteuses (le plus souvent judiciaires). L’expertise avant achat prend en compte l’ensemble du bâtiment, couverture, charpente, structure, clos et couvert, équipements techniques, revêtements. Vous pourrez ainsi faire chiffrer les éventuels travaux à budgétiser ou à planifier.
Cela vaut il le coût de faire expertiser un achat immobilier ?
Évidemment, le prix d’une mission d’expertise avant achat ne vaut pas le coup de s’en priver au regard des sommes engagées, et de la tranquillité assurée quelle peut vous procurer pour l’avenir. Faire appel à nos experts avant de s’engager c’est se prémunir de mauvaises surprises et garantir un toit de tranquillité pour vous et toute votre famille.
https://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2020/04/Livraison-VEFA.jpg12101210Helder ALVEShttps://expertenbatiment.fr/wp-content/uploads/2020/11/expertenbatiment_orange.pngHelder ALVES2020-05-31 18:21:142023-02-08 12:27:42Pourquoi faire expertiser un bien avant de l’acheter ?